La mort de l’étudiant Mouhamed Fallou Sène ne laisse personne indifférente. Des voix se sont levées pour condamner vigoureusement ces "actes ignobles" et d’exiger de l’État que toute la lumière soit faite.
Dans un communiqué le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et de la recherche (Sudes/Esr) «condamne vigoureusement ces actes ignobles et exige de l’État que toute la lumière soit faite très rapidement sur cette affaire extrêmement grave ; que les coupables soient traduits devant les tribunaux et que justice soit rendue».
Il prévient que : «le SUDES-ESR, et au-delà toute l’Université sénégalaise, n’acceptera pas que l’enquête sur cette nouvelle mort d’étudiant dans un contexte d’affrontements avec les forces de l’ordre connaisse le même sort que celles sur les morts de Balla Gaye (2001) et de Bassirou Faye (2014)».
«Prêt à mener la bataille jusqu’au bout sur cette exigence non négociable, le SUDES-ESR invite dores et déjà : le Recteur de l’UGB à tirer toutes les conséquences de sa demande d’intervention des forces de l’ordre dans le campus social en démissionnant immédiatement de son poste ; Les collègues et camarades des universités publiques du Sénégal à observer une grève d’avertissement de 48h les 16 et 17 mai 2018 », lit-on dans le communiqué.
Mais le SUDES-ESR, comme la famille du défunt prostrée à Diourbel, à l’instar de tout le Sénégal d’ailleurs, est suspendu à une seule et unique question : POURQUOI ?
«Pourquoi des étudiants tombent-ils sous des balles si régulièrement lors des manifestations universitaires au Sénégal ? Pourquoi des balles se retrouvent-elles d’ailleurs dans des manifestations estudiantines ? Pourquoi les auteurs ne sont-ils pas recherchés, poursuivis et châtiés à la hauteur de leur crime ? Pourquoi les enquêtes sur les morts d’étudiants n’aboutissent jamais ? Pourquoi, enfin, les familles des étudiants tués n’ont jamais de réponses pour apaiser leur douleur et faire leur deuil ? », se questionne-t-il.
Dans un communiqué le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et de la recherche (Sudes/Esr) «condamne vigoureusement ces actes ignobles et exige de l’État que toute la lumière soit faite très rapidement sur cette affaire extrêmement grave ; que les coupables soient traduits devant les tribunaux et que justice soit rendue».
Il prévient que : «le SUDES-ESR, et au-delà toute l’Université sénégalaise, n’acceptera pas que l’enquête sur cette nouvelle mort d’étudiant dans un contexte d’affrontements avec les forces de l’ordre connaisse le même sort que celles sur les morts de Balla Gaye (2001) et de Bassirou Faye (2014)».
«Prêt à mener la bataille jusqu’au bout sur cette exigence non négociable, le SUDES-ESR invite dores et déjà : le Recteur de l’UGB à tirer toutes les conséquences de sa demande d’intervention des forces de l’ordre dans le campus social en démissionnant immédiatement de son poste ; Les collègues et camarades des universités publiques du Sénégal à observer une grève d’avertissement de 48h les 16 et 17 mai 2018 », lit-on dans le communiqué.
Mais le SUDES-ESR, comme la famille du défunt prostrée à Diourbel, à l’instar de tout le Sénégal d’ailleurs, est suspendu à une seule et unique question : POURQUOI ?
«Pourquoi des étudiants tombent-ils sous des balles si régulièrement lors des manifestations universitaires au Sénégal ? Pourquoi des balles se retrouvent-elles d’ailleurs dans des manifestations estudiantines ? Pourquoi les auteurs ne sont-ils pas recherchés, poursuivis et châtiés à la hauteur de leur crime ? Pourquoi les enquêtes sur les morts d’étudiants n’aboutissent jamais ? Pourquoi, enfin, les familles des étudiants tués n’ont jamais de réponses pour apaiser leur douleur et faire leur deuil ? », se questionne-t-il.