​« Ubi tey, Jang tey » - Guédiawaye: les parents d'élèves mis au banc des accusés



Un tour dans certains établissements de la banlieue sénégalaise a permis de constater la non effectivité du slogan"Ubi tey, Jang tey". Autrement dit, le démarrage des cours dès la rentrée des classes n'est pas effectif surtout à Guédiawaye. Les élèves n’ont pas répondu présent massivement. Pour les responsables d’établissement et certains professeurs, les parents sont les premiers responsables.

 Mamadou Seydou Agne, responsable de l’Ecole Thierno Souleymane Baal de Guédiawaye donne le ton. «La première fois que j’ai entendu parler de concept « Ubi tey, Jang tey », cela m’a paru une lapalissade », ironise-t-il. « C’est de la rigolade pour moi », enfonce-t-il en accusant les parents.

Le Principal du CEM Joseph Felix Coréa/A va plus loin. « Les professeurs ont répondu présent mais malheureusement les élèves ne se sont pas présentés. Personnellement, je pense que la faute incombe aux parents. C’est à eux de mobiliser les enfants et les obliger à aller à l’école. Nous avions sensibilisé certains parents qui sont venus inscrire leurs enfants. Peut être que demain, ils vont envoyer les élèves et que les cours pourrons commencer », déclare Sidy Sow.

Censeur du Lycée Seydina Limamoulaye, Madame Dabo pointe, quant à elle, le manque de moyens. « Les inscription ont commencé depuis le mois de septembre. Mais comme vous le voyez, il y a peu d’élèves. Cela est dû peut être aux vacances et également le manque de moyens des parents. Ils attendent sûrement la fin du mois. Vous avez pu constater qu’il y a peu d’affluence pour les inscriptions», dit-elle.

 « Même si on n’a pas démarré officiellement, les élèves sont là. Demain, il en aura certainement qui vont intégrer leur classe surtout celle de troisième. Maintenant, le concept «Ubi tey, Jang tey» n’a pas été respecté. Les parents, il y en a qui viennent récupérer le bulletin de leurs enfants, d’autres pour les inscriptions. Les professeurs sont là mais pas les élèves. Les parents sont responsables. En tout cas nous nous sommes là, nous avons nos emplois temps et on est prêt à démarrer les cours», déclare Monsieur Dia, professeur au CEM Joseph Felix Coréa/A, de Guédiawaye.  
 



Lundi 9 Octobre 2017 16:36


Dans la même rubrique :