Faisant une rétrospective de l’année 2014 en politique pour Pressafrik.com, Seyni Sadio n’est pas du tout complaisant avec la classe. Il parle de « trop de politique politicienne ». Dans la mesure où dit-il : «Il parait prématuré de poser le cap sur 2017. Quand aujourd’hui, il s’agit effectivement de se battre pour réélire le Président, Seul Dieu sait qui sera Président de la République. Un parti politique est fait pour avoir certes une aspiration mais... ».
C’est son premier constat, le second étant ce qu’il appelle « le cas Wade ». « Un cas critique », sert-il. « A partir de son dernier meeting dans le cadre du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR), j’ai l’impression que Wade n’a pas encore mûri malgré son âge, malgré effectivement 12 ans de règne. Wade voulait la dévolution monarchique. Pour lui, il n’y a que Karim qui doit être élu, les autres, c’est zéro. Sur cette agitation, il veut qu’on libère son fils. Donc pour lui, les autres enfants du peuple ne comptent pas ».
Seyni Sadio ne s’arrête pas là. S’intéressant aux « Mémoires » d’Abdou Diouf avec le débat qu’il a soulevé. Selon lui, «ça se voie qu’on n’a pas de culture d’homme d’Etat. Ce que Diouf a dit c’est son opinion. Si on devait répondre c’est non pas par des polémiques…Car le peuple a besoin de savoir ». Un autre aspect qui semble important pour Seyni Sadio, « c’est l’acte III de la Décentralisation". Sur ce point, analyse ce dernier : « Une configuration centrale » avec «l’impression que tout est effectivement concentré sur Dakar ». « Il faut effectivement décentraliser vers les autres régions » mais le hic, souligne Seyni Sadio : «Nous allons vers une forte centralisation vers Diamniadio, ce qui est mauvais ».
Pour lui, «Macky est animé d’une volonté quand il dit « il faut un nouveau type de sénégalais ». Mais, «sur l’accusation de son frère Alioune Sall, il faudrait qu’on veille sur ça ». Pire, affirme-t-il : «Quand il s’agit de se faire nommer, dire que c’est Marème Sall qui a fait que je l’ai été. C’est encore grave ». Parlant de «népotisme », il regrette «une dynastie qui est en train de naître ». Ceci, alors que «nous avions banni cela… ».
En ce qui concerne la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), l’année 2015 sera cruciale selon Seyni Sadio qui sert qu’ «en politique il y’a beaucoup d’aléas. On ne peut donc pas avoir des déclarations prémonitoires ». Mais ce qui est sûr, c’est «qu’il y aura beaucoup de grincements de dents ». Selon lui, le Parti Socialiste (PS) a déjà annoncé la couleur en disant qu’ils auront un candidat. Cela augure des départs de l’arsenal de BBY. « Cela ne conjugue pas pour une meilleure manière d’une alliance souveraine », lance ce dernier pour qui : «2015 verra une forte confirmation de l’émergence de courant citoyens. J’ai l’impression que le bas peuple dit avoir nous et pour nous, les partis politiques ne sont plus au créneau, ils ne peuvent plus convaincre, l’hégémonie appartient aux citoyens, aux structures bien organisées et confiantes en donnant l’exemple de ce qui vient de se passer au Burkina Faso, c’est un autre Africain qui est né, qu’on ne peut plus manipuler ».
C’est son premier constat, le second étant ce qu’il appelle « le cas Wade ». « Un cas critique », sert-il. « A partir de son dernier meeting dans le cadre du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR), j’ai l’impression que Wade n’a pas encore mûri malgré son âge, malgré effectivement 12 ans de règne. Wade voulait la dévolution monarchique. Pour lui, il n’y a que Karim qui doit être élu, les autres, c’est zéro. Sur cette agitation, il veut qu’on libère son fils. Donc pour lui, les autres enfants du peuple ne comptent pas ».
Seyni Sadio ne s’arrête pas là. S’intéressant aux « Mémoires » d’Abdou Diouf avec le débat qu’il a soulevé. Selon lui, «ça se voie qu’on n’a pas de culture d’homme d’Etat. Ce que Diouf a dit c’est son opinion. Si on devait répondre c’est non pas par des polémiques…Car le peuple a besoin de savoir ». Un autre aspect qui semble important pour Seyni Sadio, « c’est l’acte III de la Décentralisation". Sur ce point, analyse ce dernier : « Une configuration centrale » avec «l’impression que tout est effectivement concentré sur Dakar ». « Il faut effectivement décentraliser vers les autres régions » mais le hic, souligne Seyni Sadio : «Nous allons vers une forte centralisation vers Diamniadio, ce qui est mauvais ».
Pour lui, «Macky est animé d’une volonté quand il dit « il faut un nouveau type de sénégalais ». Mais, «sur l’accusation de son frère Alioune Sall, il faudrait qu’on veille sur ça ». Pire, affirme-t-il : «Quand il s’agit de se faire nommer, dire que c’est Marème Sall qui a fait que je l’ai été. C’est encore grave ». Parlant de «népotisme », il regrette «une dynastie qui est en train de naître ». Ceci, alors que «nous avions banni cela… ».
En ce qui concerne la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), l’année 2015 sera cruciale selon Seyni Sadio qui sert qu’ «en politique il y’a beaucoup d’aléas. On ne peut donc pas avoir des déclarations prémonitoires ». Mais ce qui est sûr, c’est «qu’il y aura beaucoup de grincements de dents ». Selon lui, le Parti Socialiste (PS) a déjà annoncé la couleur en disant qu’ils auront un candidat. Cela augure des départs de l’arsenal de BBY. « Cela ne conjugue pas pour une meilleure manière d’une alliance souveraine », lance ce dernier pour qui : «2015 verra une forte confirmation de l’émergence de courant citoyens. J’ai l’impression que le bas peuple dit avoir nous et pour nous, les partis politiques ne sont plus au créneau, ils ne peuvent plus convaincre, l’hégémonie appartient aux citoyens, aux structures bien organisées et confiantes en donnant l’exemple de ce qui vient de se passer au Burkina Faso, c’est un autre Africain qui est né, qu’on ne peut plus manipuler ».