Le magistrat Moustapha Djitté a pris la direction de l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), succédant ainsi à Saer Niang. Le nouveau Directeur général a analysé cette mesure comme une réelle opportunité pour « un redressement systémique » du pays en vue de recentrer l’action publique dans une dynamique de prise en charge « efficiente des légitimes aspirations » des populations.
« L’analyse rétrospective de notre système de passation des marchés publics et des PPP révèle des avancées significatives tant dans la gouvernance que dans la définition de procédures souples destinées à garantir une meilleure optimisation des achats publics dans le respect absolu des droits des opérateurs économiques », a déclaré Moustapha Djitté lors de la passation de service.
« Nous avons su migrer vers un modèle rationalisé, assis sur le principe de la responsabilité des administrations, seules souveraines dans la définition de leurs besoins et la conduite des procédures, sous la double supervision d’un organe de contrôle a priori et d’un régulateur qui, dans une belle synergie et une stratification intelligente, veille à l’observation scrupuleuse des formalités prescrites », a indiqué le DG de l’ARCOP.
La commande publique, un instrument de développement
Il n’a pas manqué de saluer le travail de son prédécesseur. « Ses acquis fort appréciables, Monsieur le Directeur, portent vos marques. Je voudrais en conséquence vous en féliciter et prier pour que vous puissiez continuer à servir notre système de passation. »
Toutefois, dit-il, dans un contexte renouvelé, marqué par une situation macroéconomique difficile, la « commande publique qui est devenue un véritable instrument de développement doit se réinventer pour relever les défis nouveaux qui se dressent sur son chemin. Il s’agit : d’une meilleure implication du secteur privé national pour une réelle endogénéisation de la commande publique ».
Pour Moustapha Djitté, le « fonds de placement à risque, créé pour inciter à une épargne mobilisable dans le cadre du financement des projets de PPP, tarde toujours à produire ses premiers effets ».
Le nouveau DG de l’ARCOP soutient qu’il urge alors d’engager « les concertations les plus larges avec le secteur privé national pour construire des instruments innovants destinés à faciliter une mutualisation dynamique de leurs forces pour l’émergence de groupements économiques viables, du nécessaire encadrement des acquisitions classées secret-défense pour préserver les exigences liées à la défense du territoire national et à la protection des intérêts de l’Etat sans porter atteinte au principe d’une utilisation rationnelle des ressources publiques ».
Par ailleurs M. Djitté note que cette « exigence trouve un intérêt renouvelé dans un contexte où le gouvernement entend accorder une place de premier ordre aux PPP dans la stratégie SENEGAL 2050. »
« L’analyse rétrospective de notre système de passation des marchés publics et des PPP révèle des avancées significatives tant dans la gouvernance que dans la définition de procédures souples destinées à garantir une meilleure optimisation des achats publics dans le respect absolu des droits des opérateurs économiques », a déclaré Moustapha Djitté lors de la passation de service.
« Nous avons su migrer vers un modèle rationalisé, assis sur le principe de la responsabilité des administrations, seules souveraines dans la définition de leurs besoins et la conduite des procédures, sous la double supervision d’un organe de contrôle a priori et d’un régulateur qui, dans une belle synergie et une stratification intelligente, veille à l’observation scrupuleuse des formalités prescrites », a indiqué le DG de l’ARCOP.
La commande publique, un instrument de développement
Il n’a pas manqué de saluer le travail de son prédécesseur. « Ses acquis fort appréciables, Monsieur le Directeur, portent vos marques. Je voudrais en conséquence vous en féliciter et prier pour que vous puissiez continuer à servir notre système de passation. »
Toutefois, dit-il, dans un contexte renouvelé, marqué par une situation macroéconomique difficile, la « commande publique qui est devenue un véritable instrument de développement doit se réinventer pour relever les défis nouveaux qui se dressent sur son chemin. Il s’agit : d’une meilleure implication du secteur privé national pour une réelle endogénéisation de la commande publique ».
Pour Moustapha Djitté, le « fonds de placement à risque, créé pour inciter à une épargne mobilisable dans le cadre du financement des projets de PPP, tarde toujours à produire ses premiers effets ».
Le nouveau DG de l’ARCOP soutient qu’il urge alors d’engager « les concertations les plus larges avec le secteur privé national pour construire des instruments innovants destinés à faciliter une mutualisation dynamique de leurs forces pour l’émergence de groupements économiques viables, du nécessaire encadrement des acquisitions classées secret-défense pour préserver les exigences liées à la défense du territoire national et à la protection des intérêts de l’Etat sans porter atteinte au principe d’une utilisation rationnelle des ressources publiques ».
Par ailleurs M. Djitté note que cette « exigence trouve un intérêt renouvelé dans un contexte où le gouvernement entend accorder une place de premier ordre aux PPP dans la stratégie SENEGAL 2050. »
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