La Commission d’Instruction de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CI-CREI) a fait bloquer à la Hsbc de Paris la somme de 4 millions d’euros, représentant des intérêts bancaires devant être payé à Aïda Ndiongue. Cette mesure conservatoire est intervenue au moment où la CI-CREI procède à des auditions tous azimuts qui font suite à celle des responsables de la CBEAO-Attijari, du neveu d’Aïda Ndiongue, et de l’ancienne mairesse des HLM. C’est ainsi que deux gros calibres du service national d’hygiène pour le compte de qui Ada Ndiongue a livré à plusieurs reprises des produits phytosanitaires, ont été interrogé par la CI-CREI.
Des colonels Youssoupha Gaye et Samba Ndiaye ont été longuement entendus à propos des commandes faites par le Service national d’hygiène qu’ils ont eu à diriger, ainsi qu’à l’effectivité des livraisons. Sur ce point des révélations fracassantes ont été faites devant les juges de la CI-CREI par Mame Fara Diop, comptable matière du service national d’hygiène qui a eu à attester de l’effectivité des commendes faites auprès d’Aida Ndiongue. Interrogé sur procès verbal, il a affirmé aux magistrats avoir eu à signer des procès-verbaux de réception fictifs et ce, sur pression de ses supérieurs, rapport le journal « Libération ».
Des colonels Youssoupha Gaye et Samba Ndiaye ont été longuement entendus à propos des commandes faites par le Service national d’hygiène qu’ils ont eu à diriger, ainsi qu’à l’effectivité des livraisons. Sur ce point des révélations fracassantes ont été faites devant les juges de la CI-CREI par Mame Fara Diop, comptable matière du service national d’hygiène qui a eu à attester de l’effectivité des commendes faites auprès d’Aida Ndiongue. Interrogé sur procès verbal, il a affirmé aux magistrats avoir eu à signer des procès-verbaux de réception fictifs et ce, sur pression de ses supérieurs, rapport le journal « Libération ».