Présenté comme une mule présumée de Karim Wade avant que ses avocats n’annoncent une plainte, Rilke Dacleu-Idrac a déposé une demande de liberté provisoire à la suite de cet interrogatoire. Mais le juge et le parquet ont rejeté cette demande.
Selon « Libération », les ombres de Karim Wade et du Qatar ont plané sur cette audition qui a permis de lever le voile sur quelques zones d’ombre de cette affaire.
En effet, Rilke a juré qu’il n’était pas venu au Sénégal pour financer la campagne du Parti démocratique sénégalais (PDS), lui qui ne fait pas de politique.
Il a précisé ne pas avoir d’accointances avec Karim Wade bien qu’il soutient avoir échangé avec lui à trois reprises au téléphone. Selon toujours la même source, le Directeur exécutif en charge de la stratégie de QIA a ajouté qu’il était venu au Sénégal dans le cadre d’un financement de l’entreprise concernant un projet immobilier. Et que ce serait sur cette lancée qu’il s’apprêtait à lever des fonds à hauteur de 500 millions d’euros.
Le doyen des juges tente aussi d’identifier X qui est visé dans le réquisitoire introductif du parquet. Le Qatar hausse le ton et dénonce une « prise d'otage ».
Ce développement ne semble pas être du goût de la QIA, bras armé financier de Doha, qui parle de détention arbitraire. A preuve, cette déclaration de Muktar Hamed Al Attiyah, le Directeur juridique de ladite société, qui charge les autorités sénégalaises.
Selon « Libération », les ombres de Karim Wade et du Qatar ont plané sur cette audition qui a permis de lever le voile sur quelques zones d’ombre de cette affaire.
En effet, Rilke a juré qu’il n’était pas venu au Sénégal pour financer la campagne du Parti démocratique sénégalais (PDS), lui qui ne fait pas de politique.
Il a précisé ne pas avoir d’accointances avec Karim Wade bien qu’il soutient avoir échangé avec lui à trois reprises au téléphone. Selon toujours la même source, le Directeur exécutif en charge de la stratégie de QIA a ajouté qu’il était venu au Sénégal dans le cadre d’un financement de l’entreprise concernant un projet immobilier. Et que ce serait sur cette lancée qu’il s’apprêtait à lever des fonds à hauteur de 500 millions d’euros.
Le doyen des juges tente aussi d’identifier X qui est visé dans le réquisitoire introductif du parquet. Le Qatar hausse le ton et dénonce une « prise d'otage ».
Ce développement ne semble pas être du goût de la QIA, bras armé financier de Doha, qui parle de détention arbitraire. A preuve, cette déclaration de Muktar Hamed Al Attiyah, le Directeur juridique de ladite société, qui charge les autorités sénégalaises.