L’Igf a débusqué un énorme scandale douanier et fiscal évolué à 143 milliards de F CFA à la suite d’une mission d’audit financier et comptable de la société Sécuriport. Les vérificateurs ont préconisé le déclenchement des poursuites judiciaires à l’encontre des responsables impliqués dans la conclusion du contrat en violation notamment des dispositions de la loi organique relative aux lois de finance, du Code des obligations de l’administration et du Code des marchés. En vérité, ces responsables sont au nombre de deux : il s’agit de l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom et le Pdg de Securiport Enrique Ségura qui ont signé le contrat en date du 11 janvier 2011. En fouillant ce contrat, l’Igf a mis à jour des micmacs tous azimuts. Selon les vérifications, le contrat est passé de gré à gré sans que ce recours ne soit justifié par les hypothèses exceptionnelles prévues à cet effet et, sans avis requis du ministère de l’Economie et des Finances et du Conseil des infrastructures. La violation de cette procédure a empêché la prise en compte d’autres offres concurrentielles, notamment canadienne. Pire, le contrat n’a pas fait l’objet d’aucune publication au journal officiel et n’est pas consigné par le ministre de l’Economie et des Finances, livre le journal "Libération".
Affaire Sécuriport : L’Igf recommande le déclenchement de poursuites judiciaires
L’Inspection générale des Finances (Igf) a recommandé le déclenchement des poursuites judiciaires à l’encontre des responsables impliqués dans la signature du contrat ordurier de Sécuriport. L’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom et le Pdg de Sécuriport Enrique Ségura ont signé, le 11 janvier 2011, ce contrat, dans l’opacité totale.
Vendredi 7 Aout 2015 08:48
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