Le Général Amadou Haya Sanogo, l’ex-junte malien
En chassant Amadou Toumani Touré du pouvoir le 22 Mars 2012, Amadou Haya Sanogo pensait lui aussi diriger le pays aussi longtemps que possible à l’image du Général Moussa Traoré, Denis Sassou Guesso ou bien Blaise Compaoré. Mais c’était sans compter sur la détermination et la volonté d’abord des démocrates sincères dévoués et surtout de la communauté internationale qui n’avaient pas été associés à cette prise du pouvoir jugée illégale.
Après avoir tenté de résister aux assauts répétés de ces détracteurs nationaux et internationaux, Amadou Haya Sanogo a fini par céder en acceptant Dioncounda Traoré comme président de la transition. Pour mieux les piéger, les membres de l’ex-junte furent promis à des grades supérieurs et Amadou Haya Sanogo est bombardé Général d’Armée.
C’est dans ce tohu-bohu politico-sécuritaire très fragile qu’il a été organisé l’élection présidentielle qui a vu la victoire d’Ibrahim Boubacar Keita. Une façon de se débarrasser très facilement de tous les putschistes du 22 Mars 2012. Malheureusement ces militaires n’ont jamais compris qu’ils venaient de tomber dans un piège car attirés par le gain de l’argent facile.
Mais on retiendra tout de même que l’ex- junte a largement contribué au triomphe du candidat du Rassemblement pour le Mali lors de l’élection présidentielle des 27 juillet et 11 Août 2013. Mais les évènements du 30 septembre 2013 ont sonné la rupture entre Amadou Haya Sanogo et le président de la république qui avait déclaré que Kati ne fera plus peur. La suite on la connait avec l’assignation suivie de l’arrestation de celui qui s’est autoproclamé le ‘’ De Gaulle’’ malien et considéré comme un héros par certains maliens tout simplement le régime d’ATT est tombé.
Et pour cause le natif de Mopti avait été accusé d’être le chef des rebelles du Nord du Mali. aAujourd’hui le temps vient de donner raison à ATT car le problème du Nord demeure toujours. Et pire les héros d’hier sont presque tous privés de leur liberté de mouvement et certains sont morts.
Les regrets d’Amadou Haya Sanogo
Arrêté et gardé à Bamako pendant quelques mois malgré la protestation de ces partisans, Amadou Haya Sanogo fut transféré à Sélingué car il devenait de plus en plus encombrant. Au moment où les rumeurs les plus folles faisaient état de sa libération avant l’année 2015, le ‘’ héros’’ du 22 Mars 2012 s’est vu transféré de Sélingué à Manantali en attendant certainement son procès soit au Mali ou à la Cour pénale internationale.
Aujourd’hui c’est la déception voire la colère qui se lisait sur les visages de ses partisans qui ne cessent de se lamenter tous les jours. Aussi ils ne cessent de demander la libération de leur mentor au président de la république, Ibrahim Boubacar Keita. Selon nos informations, Amadou Haya Sanogo a profondément regretté d’avoir été à la base de la chute du régime d’Amadou Toumani Touré.
« J’ai accepté de sacrifier ma vie en me lançant dans une aventure suicidaire et voilà comment on me récompense. J’aurai accepté qu’on me mette à l’écart mais aller jusqu’à me mettre en prison, c’est tout simplement inimaginable pour moi. Je regrette profondement d’avoir été à la base de la chute d’ATT et je demande vraiment pardon à Amadou Toumani Touré et à tous ses proches » a-t-il confié à un de ses proches.
Rappelons qu’Amadou Haya Sanogo est accusé par la justice malienne d’assassinat, complicité d’assassinat et séquestration dans l’affaire des Bérets rouges en 2012 et de la mutinerie du 30 septembre 2013. Outre la justice malienne, la Cour pénale internationale serait sur les traces d’Amadou Haya Sanogo sur ces présumées exactions commises entre Mars et Avril 2012 dans l’affaire des 21 Bérets rouges arrêtés et montrés à la télévision nationale avant d’être froidement assassinés et enterrés dans une fosse commune à Diago près de Kati
Après avoir tenté de résister aux assauts répétés de ces détracteurs nationaux et internationaux, Amadou Haya Sanogo a fini par céder en acceptant Dioncounda Traoré comme président de la transition. Pour mieux les piéger, les membres de l’ex-junte furent promis à des grades supérieurs et Amadou Haya Sanogo est bombardé Général d’Armée.
C’est dans ce tohu-bohu politico-sécuritaire très fragile qu’il a été organisé l’élection présidentielle qui a vu la victoire d’Ibrahim Boubacar Keita. Une façon de se débarrasser très facilement de tous les putschistes du 22 Mars 2012. Malheureusement ces militaires n’ont jamais compris qu’ils venaient de tomber dans un piège car attirés par le gain de l’argent facile.
Mais on retiendra tout de même que l’ex- junte a largement contribué au triomphe du candidat du Rassemblement pour le Mali lors de l’élection présidentielle des 27 juillet et 11 Août 2013. Mais les évènements du 30 septembre 2013 ont sonné la rupture entre Amadou Haya Sanogo et le président de la république qui avait déclaré que Kati ne fera plus peur. La suite on la connait avec l’assignation suivie de l’arrestation de celui qui s’est autoproclamé le ‘’ De Gaulle’’ malien et considéré comme un héros par certains maliens tout simplement le régime d’ATT est tombé.
Et pour cause le natif de Mopti avait été accusé d’être le chef des rebelles du Nord du Mali. aAujourd’hui le temps vient de donner raison à ATT car le problème du Nord demeure toujours. Et pire les héros d’hier sont presque tous privés de leur liberté de mouvement et certains sont morts.
Les regrets d’Amadou Haya Sanogo
Arrêté et gardé à Bamako pendant quelques mois malgré la protestation de ces partisans, Amadou Haya Sanogo fut transféré à Sélingué car il devenait de plus en plus encombrant. Au moment où les rumeurs les plus folles faisaient état de sa libération avant l’année 2015, le ‘’ héros’’ du 22 Mars 2012 s’est vu transféré de Sélingué à Manantali en attendant certainement son procès soit au Mali ou à la Cour pénale internationale.
Aujourd’hui c’est la déception voire la colère qui se lisait sur les visages de ses partisans qui ne cessent de se lamenter tous les jours. Aussi ils ne cessent de demander la libération de leur mentor au président de la république, Ibrahim Boubacar Keita. Selon nos informations, Amadou Haya Sanogo a profondément regretté d’avoir été à la base de la chute du régime d’Amadou Toumani Touré.
« J’ai accepté de sacrifier ma vie en me lançant dans une aventure suicidaire et voilà comment on me récompense. J’aurai accepté qu’on me mette à l’écart mais aller jusqu’à me mettre en prison, c’est tout simplement inimaginable pour moi. Je regrette profondement d’avoir été à la base de la chute d’ATT et je demande vraiment pardon à Amadou Toumani Touré et à tous ses proches » a-t-il confié à un de ses proches.
Rappelons qu’Amadou Haya Sanogo est accusé par la justice malienne d’assassinat, complicité d’assassinat et séquestration dans l’affaire des Bérets rouges en 2012 et de la mutinerie du 30 septembre 2013. Outre la justice malienne, la Cour pénale internationale serait sur les traces d’Amadou Haya Sanogo sur ces présumées exactions commises entre Mars et Avril 2012 dans l’affaire des 21 Bérets rouges arrêtés et montrés à la télévision nationale avant d’être froidement assassinés et enterrés dans une fosse commune à Diago près de Kati