Abdoul Aziz Diallo, président de Tabital Pulaaku, a apporté des précisions suite à l’attaque meurtrière à Koumaga dans le cercle de Djenné au Mali qui a coûté la vie à au moins 32 civils peuls. Les faits ont eu lieu dans le cercle de Djenné (région de Mopti), où la tension restait vive ce dimanche 24 juin.
Abdoul Aziz Diallo est le président de Tabital Pulaaku, la plus importante association des Peuls. À son domicile de Bamako, les informations sur les tragiques événements du terrain arrivent. Koumaga, gros village du centre du Mali. C’est là, ce samedi, que les chasseurs traditionnels communément appelés "dozo", armés, arrivent.
« Ils ont encerclé tous les villages. Il y a les Peuls, il y a les Dogons, il y a les Soninkés, il y a les Malinkés et il y a d’autres personnes, mais ils ont ciblé les familles peules. Ils se sont mis à tuer. Ils ont tué. Ils ont tué… Ils ont tué des femmes, ils ont tué des enfants. Généralement, le matin, les gens sortent les animaux. Donc, tous les gens qu’ils ont trouvés dehors avec les animaux, même des petits enfants, ils les ont tués. Ils les ont froidement assassinés », précise Abdoul Aziz Diallo.
Deux élus du centre du Mali, interrogés par RFI, confirment cette version des faits. Après l’intervention des assaillants, un bilan provisoire des victimes civiles a été établi. « Actuellement, on a pu retrouver 32 corps et nous avons les noms. Il y a à peu près huit que l’on n’a pas retrouvés », rapporte Abdoul Aziz Diallo.
Selon ce leader de la communauté peule du Mali : « Ce qui se passe est grave. Évitions les amalgames. Évitions de considérer tous les Peuls comme des terroristes jihadistes ».
Abdoul Aziz Diallo est le président de Tabital Pulaaku, la plus importante association des Peuls. À son domicile de Bamako, les informations sur les tragiques événements du terrain arrivent. Koumaga, gros village du centre du Mali. C’est là, ce samedi, que les chasseurs traditionnels communément appelés "dozo", armés, arrivent.
« Ils ont encerclé tous les villages. Il y a les Peuls, il y a les Dogons, il y a les Soninkés, il y a les Malinkés et il y a d’autres personnes, mais ils ont ciblé les familles peules. Ils se sont mis à tuer. Ils ont tué. Ils ont tué… Ils ont tué des femmes, ils ont tué des enfants. Généralement, le matin, les gens sortent les animaux. Donc, tous les gens qu’ils ont trouvés dehors avec les animaux, même des petits enfants, ils les ont tués. Ils les ont froidement assassinés », précise Abdoul Aziz Diallo.
Deux élus du centre du Mali, interrogés par RFI, confirment cette version des faits. Après l’intervention des assaillants, un bilan provisoire des victimes civiles a été établi. « Actuellement, on a pu retrouver 32 corps et nous avons les noms. Il y a à peu près huit que l’on n’a pas retrouvés », rapporte Abdoul Aziz Diallo.
Selon ce leader de la communauté peule du Mali : « Ce qui se passe est grave. Évitions les amalgames. Évitions de considérer tous les Peuls comme des terroristes jihadistes ».