Dans la perspective de la Conférence des Parties (COP29) qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, Azerbaïdjan, un État d'Asie occidentale, ENDA ENERGIE a organisé, ce mardi à Dakar, un travail de "collecte et d’élaboration d’évidence scientifique" pour permettre aux négociateurs sur les questions de transition d’avoir des éléments de langage qui retrace ou qui mette en avant les préoccupation des acteurs étatiques, mais aussi non-étatiques. La Cop29 sera aussi ‘’un moment déterminant pour réfléchir sur comment les pays devront arriver à mieux définir des trajectoires de transition’’ qui répondent à leurs objectifs de court terme. Parmi les thèmes phares figurent la finance climatique, les pertes et dommages, et les transitions justes vers une économie bas carbone.
« La question sur les transitions juste, durables est un point d’attention qui a fait l’objet de plusieurs discutions à la Cop. Depuis Paris jusqu’à la ressente cop qui s’est tenu à Dubaï pendant laquelle on a mis l’urgence de mettre en œuvre ce programme de travail. Ce programme déjà établi comprend plusieurs éléments, dont la spécificité à donner au contexte de développement économique des pays. Je prends juste le cas du Sénégal comme étant un pays producteur de gaz et de pétrole. Donc la spécificité relative à cette nouvelle donne doit être considérée dans la définition des transitions juste. Il y a aussi une question relative à l’accès au service énergétique en terme éclairage, mais aussi de cuisson propre », a déclaré Samba Fall, responsable climat et transition systémique à Enda Énergie.
Selon lui, au Sénégal, on vient de signer depuis un an, un accord de partenariat avec « la transition énergétique juste à plus de 2 milliards’’ pour une première phase de trois ans. Mais la question qui demeure et qui est fondamentale, c’est l’importance qui a été accordée aux dettes. Tout en sachant que le Sénégal est déjà un pays endetté ».
Mieux prévient M Fall : « Si on continue sur cette dynamique, on risque encore de freiner les progrès attendus sur le plan économique. Sur le plan de la qualité, c’est l’engagement du secteur privé nationale dans la mis en œuvre des projets relative à la transition juste ».
La cop29 un moment déterminant pour définir des trajectoires de transition
Pour lui, « la question de la transition au niveau du système agricole, la transition du système industrielle aussi constitue à notre niveau des pans entiers qui ne sont pas bien explorés dans les questions de transition. C’est pourquoi l’observatoire qui a été mis en place a déjà commencé un travail de collecte et d’élaboration d’évidence scientifique pour permettre aux négociateurs sur les questions de transition d’avoir des éléments de langage qui retrace ou qui mette en avant leur préoccupation des acteurs étatiques, mais aussi non-étatiques comprenant. La cop29 sera un moment déterminant pour réfléchir sur comment les pays devront arriver à mieux définir des trajectoires de transition qui répondent à leurs objectifs de court terme ».
Antoine Faye, conseiller du Président du Comité national changement climatique, à lui rebondit sur le financement climatique. Selon lui, « Nous avons essayé de parler sur le déroulement sur les négociations sur la finance qui ont débuté depuis la Cop de l’année dernière. Il y a eu beaucoup d'experts, sur la finance climat qui se réunisse pour pouvoir discuter sur ce qu’on appelle le Nouvel Objectif Global Quantifié (NCQG) sur la finance climat ».
Par ailleurs, M. Faye a aussi rappelé qu’en 2009 à la Cop15, les pays développés dans leur engagement pour aider les pays en développement pour lutter contre les changements climatiques avaient promis de « mettre sur la table 100 milliards de dollars US par an, à partir de 2020. C’était une promesse qui n’a pas été atteinte ». Toutefois, poursuit-il, ‘’maintenant, on a besoin de beaucoup plus d’argent pour lutter contre les changements climatiques ».
« La question sur les transitions juste, durables est un point d’attention qui a fait l’objet de plusieurs discutions à la Cop. Depuis Paris jusqu’à la ressente cop qui s’est tenu à Dubaï pendant laquelle on a mis l’urgence de mettre en œuvre ce programme de travail. Ce programme déjà établi comprend plusieurs éléments, dont la spécificité à donner au contexte de développement économique des pays. Je prends juste le cas du Sénégal comme étant un pays producteur de gaz et de pétrole. Donc la spécificité relative à cette nouvelle donne doit être considérée dans la définition des transitions juste. Il y a aussi une question relative à l’accès au service énergétique en terme éclairage, mais aussi de cuisson propre », a déclaré Samba Fall, responsable climat et transition systémique à Enda Énergie.
Selon lui, au Sénégal, on vient de signer depuis un an, un accord de partenariat avec « la transition énergétique juste à plus de 2 milliards’’ pour une première phase de trois ans. Mais la question qui demeure et qui est fondamentale, c’est l’importance qui a été accordée aux dettes. Tout en sachant que le Sénégal est déjà un pays endetté ».
Mieux prévient M Fall : « Si on continue sur cette dynamique, on risque encore de freiner les progrès attendus sur le plan économique. Sur le plan de la qualité, c’est l’engagement du secteur privé nationale dans la mis en œuvre des projets relative à la transition juste ».
La cop29 un moment déterminant pour définir des trajectoires de transition
Pour lui, « la question de la transition au niveau du système agricole, la transition du système industrielle aussi constitue à notre niveau des pans entiers qui ne sont pas bien explorés dans les questions de transition. C’est pourquoi l’observatoire qui a été mis en place a déjà commencé un travail de collecte et d’élaboration d’évidence scientifique pour permettre aux négociateurs sur les questions de transition d’avoir des éléments de langage qui retrace ou qui mette en avant leur préoccupation des acteurs étatiques, mais aussi non-étatiques comprenant. La cop29 sera un moment déterminant pour réfléchir sur comment les pays devront arriver à mieux définir des trajectoires de transition qui répondent à leurs objectifs de court terme ».
Antoine Faye, conseiller du Président du Comité national changement climatique, à lui rebondit sur le financement climatique. Selon lui, « Nous avons essayé de parler sur le déroulement sur les négociations sur la finance qui ont débuté depuis la Cop de l’année dernière. Il y a eu beaucoup d'experts, sur la finance climat qui se réunisse pour pouvoir discuter sur ce qu’on appelle le Nouvel Objectif Global Quantifié (NCQG) sur la finance climat ».
Par ailleurs, M. Faye a aussi rappelé qu’en 2009 à la Cop15, les pays développés dans leur engagement pour aider les pays en développement pour lutter contre les changements climatiques avaient promis de « mettre sur la table 100 milliards de dollars US par an, à partir de 2020. C’était une promesse qui n’a pas été atteinte ». Toutefois, poursuit-il, ‘’maintenant, on a besoin de beaucoup plus d’argent pour lutter contre les changements climatiques ».