Le procès en appel de l’affaire de la tuerie de la forêt de Boffa-Bayotte, dans la région de Ziguinchor (sud)
est très attendu par les proches de René Capin Bassène et Oumar Ampoie Bodian. L’audience est prévue ce mercredi. Les familles des détenus demandent à la justice d’être impartiale et rejettent le jugement en première instance par le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
« Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Car ce procès du début jusqu’à la fin de l’enquête, à la phase décisionnaire a été une mascarade, a été tout sauf un procès (…) comment dans un même procès dans une même affaire, il y a une double vitesse? On juge des personnes, aujourd’hui, on interjette appel, malheureusement le contumax qui est César Atoute Badiate, on le retrouve dans l’appel. Quelle injustice dirons-nous de la justice ? Par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampoie et René? », s'interroge Nicolas Silending Bassène porte-parole des familles au micro de Iradio.
D’ailleurs, il émet des réserves et invite les « nouvelles autorités à prendre corps et âme ce dossier » qui, selon lui, a « fait trop mal, trop fait couler des larmes que la justice soit rendue au nom du droit rien que le droit et pour le droit, pour le peuple sénégalais ».
Pour rappel, le 6 janvier 2018, des personnes partirent chercher du bois dans la forêt de Boffa Bayotte au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau avaient été pris à partie par des assaillants armés supposés appartenir au MFDC. « 14 morts constatés et 7 blessés et trois personnes qui réussiront à s’échapper indemnes », avait dressé la gendarmerie nationale. « Les personnes ont été regroupées, couchées par terre et sauvagement exécutées », déplorait la Gendarmerie.
Une semaine après le drame, 22 personnes avaient été arrêtées. À la suite des auditions effectuées par la gendarmerie, 16 personnes avaient été placées sous mandat de dépôt. Ils étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont « l’association de malfaiteurs, l’assassinat, la participation à un mouvement insurrectionnel et la détention d’armes à feu sans autorisation ».
Le journaliste René Capin Bassène et l’ex agent de La Poste Omar Ampoie Bodian ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité le 6 avril 2022 pour association de malfaiteurs et assassinat dans l’affaire Boffa Bayotte.
est très attendu par les proches de René Capin Bassène et Oumar Ampoie Bodian. L’audience est prévue ce mercredi. Les familles des détenus demandent à la justice d’être impartiale et rejettent le jugement en première instance par le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
« Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Car ce procès du début jusqu’à la fin de l’enquête, à la phase décisionnaire a été une mascarade, a été tout sauf un procès (…) comment dans un même procès dans une même affaire, il y a une double vitesse? On juge des personnes, aujourd’hui, on interjette appel, malheureusement le contumax qui est César Atoute Badiate, on le retrouve dans l’appel. Quelle injustice dirons-nous de la justice ? Par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampoie et René? », s'interroge Nicolas Silending Bassène porte-parole des familles au micro de Iradio.
D’ailleurs, il émet des réserves et invite les « nouvelles autorités à prendre corps et âme ce dossier » qui, selon lui, a « fait trop mal, trop fait couler des larmes que la justice soit rendue au nom du droit rien que le droit et pour le droit, pour le peuple sénégalais ».
Pour rappel, le 6 janvier 2018, des personnes partirent chercher du bois dans la forêt de Boffa Bayotte au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau avaient été pris à partie par des assaillants armés supposés appartenir au MFDC. « 14 morts constatés et 7 blessés et trois personnes qui réussiront à s’échapper indemnes », avait dressé la gendarmerie nationale. « Les personnes ont été regroupées, couchées par terre et sauvagement exécutées », déplorait la Gendarmerie.
Une semaine après le drame, 22 personnes avaient été arrêtées. À la suite des auditions effectuées par la gendarmerie, 16 personnes avaient été placées sous mandat de dépôt. Ils étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont « l’association de malfaiteurs, l’assassinat, la participation à un mouvement insurrectionnel et la détention d’armes à feu sans autorisation ».
Le journaliste René Capin Bassène et l’ex agent de La Poste Omar Ampoie Bodian ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité le 6 avril 2022 pour association de malfaiteurs et assassinat dans l’affaire Boffa Bayotte.