Cinq semaines après le début du procès contre l’ex-président tchadien Hissène Habré, dix-sept organisations de défense des droits des femmes dont la Fondation Panzi du Dr Mukwege, surnommé «l’homme qui répare les femmes », regrettent dans une Lettre ouverte l’insuffisante attention portée aux violences sexuelles dans l’acte d’accusation. « Ne pas poursuivre Hissène Habré pour crimes sexuels serait un rendez-vous manqué avec l’histoire » préviennent-elles dans la lettre adressée au Président et au Procureur général des Chambres africaines extraordinaires chargées de juger les crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 à 1990.
Alors que cette semaine, ces Chambres s’apprêtent à entendre pour la première fois des victimes de violences sexuelles, la lettre déplore la faible attention que les violences sexuelles ont reçu jusqu’à présent dans la procédure contre Hissène Habré. D’après les organisations signataires, des témoignages existants laissent présumer que la violence sexuelle était généralisée, y compris contre des hommes. Ils comprennent des récits de viols collectifs ainsi que d’esclavage sexuel dans les camps militaires.
Afin de ne pas laisser les crimes de violence sexuelle oubliés et impunis, les signataires de la lettre demandent « d’appeler plus de femmes à la barre et de s’assurer que chaque témoin, chaque victime, qui aurait pu avoir connaissance de ces faits soit interrogé sur l’usage de violences sexuelles dans les lieux de détention, lors d’arrestations, d’opérations militaires ainsi que dans les camps militaires afin de ne pas laisser de tels crimes oubliés et impunis».
Alors que cette semaine, ces Chambres s’apprêtent à entendre pour la première fois des victimes de violences sexuelles, la lettre déplore la faible attention que les violences sexuelles ont reçu jusqu’à présent dans la procédure contre Hissène Habré. D’après les organisations signataires, des témoignages existants laissent présumer que la violence sexuelle était généralisée, y compris contre des hommes. Ils comprennent des récits de viols collectifs ainsi que d’esclavage sexuel dans les camps militaires.
Afin de ne pas laisser les crimes de violence sexuelle oubliés et impunis, les signataires de la lettre demandent « d’appeler plus de femmes à la barre et de s’assurer que chaque témoin, chaque victime, qui aurait pu avoir connaissance de ces faits soit interrogé sur l’usage de violences sexuelles dans les lieux de détention, lors d’arrestations, d’opérations militaires ainsi que dans les camps militaires afin de ne pas laisser de tels crimes oubliés et impunis».
Autres articles
-
Walf TV : Les studios du 4e étage ravagés par un incendie
-
La contre-attaque des avocats officiels d’Hissein Habré: «Ce procès est une tâche de l’Afrique»
-
Verdict procès Appel – Hissein Habré: les avocats commis d’office «pas d’accord»
-
Verdict procès Appel - Hissein Habré: «Les réparations, c’est une autre paire de manche», Me Moudeina
-
Prononcé du verdict d'Appel: les avocats d'Hissein Habré face à la presse ce vendredi