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​Décision du Conseil constitutionnel : le CPR Dooleel PIT-Sénégal invite Macky Sall à mettre au travail l’administration électorale



Le CPR Dooleel PIT-Sénégal invite le président de la République à prendre la parole, comme il l’avait fait le 3 février, pour dire qu’il tire toutes les conséquences des décisions du Conseil constitutionnel et met au travail l’administration électorale pour que les délais légaux soient tenus. Selon Le CPR Dooleel PIT-Sénégal ‘’les dés sont jetés !’’. Ce, après que le Conseil constitutionnel a donné une suite favorable aux requêtes des députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), les revendications de la majorité des organisations de la société civile et la volonté de la quasi-totalité des Sénégalaises et des Sénégalais.
 
« Le CPR Dooleel PIT-Sénégal invite le président de la République à prendre la parole, comme il l’avait fait le 3 février, pour dire qu’il tire toutes les conséquences des décisions du Conseil constitutionnel et met au travail l’administration électorale pour que les délais légaux soient tenus. Et que tout dialogue ou concertation n’aille au-delà de la mise en place des conditions de l’organisation d’une élection libre, démocratique et transparente, lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.
 
Le CPR Dooleel PIT-Sénégal tout en notant avec satisfaction les libérations de centaines de détenus ‘’politiques’’ appelle à la mobilisation et à la vigilance pour que celles-ci continuent et qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent leurs libertés et tous leurs droits.
 
« Le coup d’État en téléchargement du président Macky Sall a échoué. Le sournois décret du 3 février abrogeant celui convoquant le corps électoral aux urnes le 25 février 2024 a été déclaré dépourvu de « bases légales ». La loi scélérate du 5 février renvoyant à la fin de l’année l’élection présidentielle a subi un sort funeste : elle a été déclarée contraire à la Constitution ! C’est la bérézina pour le Président Macky Sall et la coalition BBY… Certes, le président de la République est la clef de voûte de nos institutions. Il est le chef de l’État, mais il n’est pas l’État. Le Conseil constitutionnel a été clair dans sa délibération. Le président Macky Sall est à la tête du pays jusqu’au 2 avril 2024. Charge à lui d’en finir avec la politique de courte vue qui consiste à croire que le Sénégal peut être gouverné dans la dictature ou que « l’opposition doit être réduite à sa plus simple expression », note le communiqué.


Samedi 17 Février 2024 - 13:42


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