« Après les déficits pluviométriques enregistrés, il faut plutôt passer à une agriculture intelligente ». C’est la solution que préconise le Directeur de l’horticulture pour faire face aux déficits pluviométriques.
« Ce serait une catastrophe que le Sénégal se base sur l’hivernage pour une bonne production. Une catastrophe de ne pas anticiper par rapport à cette situation que nous constatons depuis. Année après année, la situation ne fait qu’empirer. Il y a longtemps, nous avions une très bonne maîtrise, une bonne visibilité par rapport au déroulement de l’hivernage. Aujourd’hui, le constat est là. Nous attendons les pluies sur la moitié Nord-Centre du Sénégal pendant presque deux (2) mois et nous nous retrouvons dans les difficultés dans le secteur agricole », a indiqué Maram Kaïré.
De son avis, « nous avons la possibilité grâce aux sciences et technologie d’anticiper sur certaines choses. Et on ne devrait pas se permettre d’être attentif, de ne dépendre que sur cette période de pluies qui se fait de plus en plus étroite, rare, aujourd’hui, ce sont quasiment deux mois de pluies sur les 12 mois que compte l’année. Si nous devons dépendre de deux mois de pluies, ce sera une catastrophe. L’agriculture, c’est le socle, c’est la base de notre économie et qui représente plus de 60 % de la population active du Sénégal ».
Parlant des solutions a préconisées, M. Kaïré pense qu’il faut développer ce qu’on appelle de l’agriculture intelligence face au changement climatique. Pour lui, « c’est une adaptation de l’agriculture par rapport aux aléas climatiques ». Poursuivant sa réaction, Maram Kaïré, sur les ondes de Sud fm, croit aujourd’hui qu’il est possible de proposer par rapport au monde agricole un ensemble de mesures à adopter en commençant par une bonne maîtrise de l’information agro-météorologique et aussi de trouver une solution durable par rapport au manque d’eau.
"La solution est dans désalinisation de l'eau de mer"
« On pense à l’aspect utilisation des nappes souterraines que nous avons, les lacs qui sont là, ce ne sont pas des solutions pérennes à mon avis. On a le cas du Lac Tchad que je cite souvent, qui n’est pas très loin d’ici. Il est passé entre 1977 d'une superficie de 24 000 km2, à 2000 km2. Pourquoi parce que l’élévation des températures, le réchauffement climatique fait qu’on a le sèchement du Lac Tchad. Si nous devons compter sur ces sources d’eau douce qui sont là, je pense que le combat est perdu d’avance. A mon avis la solution pérenne pour régler cette question du déficit de la pluviométrie pour le secteur agricole, c’est la désalinisation de l’eau de mer », soutient t-il.
« Ce serait une catastrophe que le Sénégal se base sur l’hivernage pour une bonne production. Une catastrophe de ne pas anticiper par rapport à cette situation que nous constatons depuis. Année après année, la situation ne fait qu’empirer. Il y a longtemps, nous avions une très bonne maîtrise, une bonne visibilité par rapport au déroulement de l’hivernage. Aujourd’hui, le constat est là. Nous attendons les pluies sur la moitié Nord-Centre du Sénégal pendant presque deux (2) mois et nous nous retrouvons dans les difficultés dans le secteur agricole », a indiqué Maram Kaïré.
De son avis, « nous avons la possibilité grâce aux sciences et technologie d’anticiper sur certaines choses. Et on ne devrait pas se permettre d’être attentif, de ne dépendre que sur cette période de pluies qui se fait de plus en plus étroite, rare, aujourd’hui, ce sont quasiment deux mois de pluies sur les 12 mois que compte l’année. Si nous devons dépendre de deux mois de pluies, ce sera une catastrophe. L’agriculture, c’est le socle, c’est la base de notre économie et qui représente plus de 60 % de la population active du Sénégal ».
Parlant des solutions a préconisées, M. Kaïré pense qu’il faut développer ce qu’on appelle de l’agriculture intelligence face au changement climatique. Pour lui, « c’est une adaptation de l’agriculture par rapport aux aléas climatiques ». Poursuivant sa réaction, Maram Kaïré, sur les ondes de Sud fm, croit aujourd’hui qu’il est possible de proposer par rapport au monde agricole un ensemble de mesures à adopter en commençant par une bonne maîtrise de l’information agro-météorologique et aussi de trouver une solution durable par rapport au manque d’eau.
"La solution est dans désalinisation de l'eau de mer"
« On pense à l’aspect utilisation des nappes souterraines que nous avons, les lacs qui sont là, ce ne sont pas des solutions pérennes à mon avis. On a le cas du Lac Tchad que je cite souvent, qui n’est pas très loin d’ici. Il est passé entre 1977 d'une superficie de 24 000 km2, à 2000 km2. Pourquoi parce que l’élévation des températures, le réchauffement climatique fait qu’on a le sèchement du Lac Tchad. Si nous devons compter sur ces sources d’eau douce qui sont là, je pense que le combat est perdu d’avance. A mon avis la solution pérenne pour régler cette question du déficit de la pluviométrie pour le secteur agricole, c’est la désalinisation de l’eau de mer », soutient t-il.