Des commerçants du marché HLM, le plus convoité à Dakar, ont fait face à la presse, ce jeudi pour éclaircir l'opinion sur la problématique de la modernisation du lieu. Ces occupants accusent le maire d’avoir fait un forcing pour démolir leurs cantines. Selon eux, l’absence du Sous-préfet, du Préfet, et du Gouverneur est suffisante pour accuser le maire d’arnaque.
« Il y a de cela quelque jours le maire avec la complicité de la gendarmerie et de la police, a encerclé le site où travaillent les commerçants du marché HLM depuis très longtemps. Nous avions signé une convention et un cahier de charge avec le maire, avec un promoteur et le préfet de Dakar, décharge à l'appui. Pour le premier bloc, 91 cantines ont été réceptionnées sur financement propre des commerçants en 2015. Le deuxième bloc à l'entame des travaux jusqu'au niveau du coulage du bâtiment, le promoteur avec la complicité du maire a violé l'article 2 et 3 du cahier de charge », a rappelé Omar Mbodj, un des propriétaires des cantines détruites.
Poursuivant, il ajoute : « Nous avons établi un procès-verbal de constat avec notre huissier et une sommation interpellative pour l'arrêt des travaux. Le maire a refusé. Nous avons à la suite introduit une assignation où nous avions obtenu gain de cause auprès du tribunal. Nous avons même fait une expertise judiciaire le 15 février 2016 avec un document à l'appui. Nous accusons le maire d'avoir détruit nos cantines sans la présence du préfet, du gouverneur ni du sous-préfet. Nous interpellons le président de la République pour l'injustice que nous avons subie en pleine pandémie du Covid-19 ».
Abondant dans le même sens, Yaya Kane, secrétaire général de l'Union des Commerçants du marché HLM, soutient que le maire a fait un forcing pour détruire 280 cantines qui se trouvent sur le site.
« Le maire ne nous dit pas toute la vérité sur cette affaire. Il travaille pour son intérêt. C'est un businessman appuyé par certaines autorités tapis dans l'ombre. Lors de la réunion avec le préfet, il n'a pas répondu à beaucoup de nos questions où nous lui avions demandé son plan, son cahier de charge, l'argent pour travailler. Il a donné des sommations que nous jugeons invalide avec la convention et le cahier de charge que nous disposons », dit-il.
Pire, charge M. Kane : « Il y a des gens qui ont investi ici des millions et sont venus le terrasser sans état dame. En plus toute personne qui lui donne de l'argent, il prend. Ce que le maire à fait, c'est de l'arnaque. C'est un maire par défaut. Un marché comme les HLM comment peut-on le détruire à l'absence du préfet, du sous-préfet, et du gouverneur même pas la Direction de la Surveillance, du Contrôle et de l’Occupation des Sols (Descos). Ils ont d'abord fait du vandalisme en amenant les agents de la Senelec pour couper les compteurs ».
« Il y a de cela quelque jours le maire avec la complicité de la gendarmerie et de la police, a encerclé le site où travaillent les commerçants du marché HLM depuis très longtemps. Nous avions signé une convention et un cahier de charge avec le maire, avec un promoteur et le préfet de Dakar, décharge à l'appui. Pour le premier bloc, 91 cantines ont été réceptionnées sur financement propre des commerçants en 2015. Le deuxième bloc à l'entame des travaux jusqu'au niveau du coulage du bâtiment, le promoteur avec la complicité du maire a violé l'article 2 et 3 du cahier de charge », a rappelé Omar Mbodj, un des propriétaires des cantines détruites.
Poursuivant, il ajoute : « Nous avons établi un procès-verbal de constat avec notre huissier et une sommation interpellative pour l'arrêt des travaux. Le maire a refusé. Nous avons à la suite introduit une assignation où nous avions obtenu gain de cause auprès du tribunal. Nous avons même fait une expertise judiciaire le 15 février 2016 avec un document à l'appui. Nous accusons le maire d'avoir détruit nos cantines sans la présence du préfet, du gouverneur ni du sous-préfet. Nous interpellons le président de la République pour l'injustice que nous avons subie en pleine pandémie du Covid-19 ».
Abondant dans le même sens, Yaya Kane, secrétaire général de l'Union des Commerçants du marché HLM, soutient que le maire a fait un forcing pour détruire 280 cantines qui se trouvent sur le site.
« Le maire ne nous dit pas toute la vérité sur cette affaire. Il travaille pour son intérêt. C'est un businessman appuyé par certaines autorités tapis dans l'ombre. Lors de la réunion avec le préfet, il n'a pas répondu à beaucoup de nos questions où nous lui avions demandé son plan, son cahier de charge, l'argent pour travailler. Il a donné des sommations que nous jugeons invalide avec la convention et le cahier de charge que nous disposons », dit-il.
Pire, charge M. Kane : « Il y a des gens qui ont investi ici des millions et sont venus le terrasser sans état dame. En plus toute personne qui lui donne de l'argent, il prend. Ce que le maire à fait, c'est de l'arnaque. C'est un maire par défaut. Un marché comme les HLM comment peut-on le détruire à l'absence du préfet, du sous-préfet, et du gouverneur même pas la Direction de la Surveillance, du Contrôle et de l’Occupation des Sols (Descos). Ils ont d'abord fait du vandalisme en amenant les agents de la Senelec pour couper les compteurs ».