L’Etat du Sénégal a enfin « chassé » Adama Bictogo et compagnies des travaux de l’Université Amadou Mactar Mbow par courrier en date du 27 décembre 2019. Selon les informations du journal « Libération », le ministère de l’Enseignement supérieur ne doit rien à Bictogo et à son groupement qui ont empoché la rondelette somme de 30 milliards de F CFA pour des travaux exécutés à hauteur de 22% et non 35%, comme l’affirmait le patron de SNEDAI dont la filiale Marilys BTP conduit le consortium chargé d’exécuter le projet, aurait fait preuve d’un dilatoire scandaleux.
En effet, l’homme d’affaires et homme politique ivoirien a indiqué qu’après avoir décroché le marché, à la suite d’un appel d’offres il y a deux ans, il a été constaté que la nature du sol qui devait supporter les fondations des bâtiments était autre que ce qui avait été prévu dans le projet initial.
« Naturellement, pour construire une université, il fallait donc faire des fondations plus solides. De 2 milliards FCFA (3,05 millions d’euros, ndlr) nous sommes passés à des fondations qui nous ont coûtés 15 milliards FCFA. Donc, il y a eu un surcoût. On a donc pris sur nous de refaire l’étude. Dans la réalisation de l’étude, on s’est rendu compte que le projet était sous-évalué » a-t-il indiqué.
En effet, l’homme d’affaires et homme politique ivoirien a indiqué qu’après avoir décroché le marché, à la suite d’un appel d’offres il y a deux ans, il a été constaté que la nature du sol qui devait supporter les fondations des bâtiments était autre que ce qui avait été prévu dans le projet initial.
« Naturellement, pour construire une université, il fallait donc faire des fondations plus solides. De 2 milliards FCFA (3,05 millions d’euros, ndlr) nous sommes passés à des fondations qui nous ont coûtés 15 milliards FCFA. Donc, il y a eu un surcoût. On a donc pris sur nous de refaire l’étude. Dans la réalisation de l’étude, on s’est rendu compte que le projet était sous-évalué » a-t-il indiqué.