Le maire Moussa Diao est accusé de vouloir brader l’ancien site de la gendarmerie au profit de l’entreprise EDK qui, en contrepartie, s’engagerait à reconstruire les locaux de la brigade de Diaobé, saccagée lors des manifestations de mars dernier. Un deal qui a fini d’installer des frictions entre l’édile de la commune et des conseillers.
« La sécurité n’est pas une compétence transférée. C’est donc à l’État de reconstruire les locaux de la gendarmerie malgré qu’ils aient été détruits par les jeunes manifestants. D’ailleurs, les contestions des populations de Diaobé fusent de partout depuis l’annonce de ce projet. C’est pourquoi, j'ai demandé au maire d’arrêter le projet pour ne pas mettre Diaobé en feu », prévient un conseiller municipal, opposé au projet.
Selon lui, le maire Moussa Diao serait en accointance suspecte avec le propriétaire de EDK en vue d’affecter à ce dernier le terrain situé au centre de la ville de Diaobé.
Quant au maire Moussa Diao, il justifie le projet par un besoin urgent de sécurité auquel sont confrontées les populations de Diaobé depuis le saccage des locaux de la Brigade de gendarmerie de la localité. « Et ce dernier est prêt à s’engager dans la reconstruction des locaux de la gendarmerie. En revanche, en tant qu’investisseur, il a réclamé à la municipalité un site pour l’implantation de son entreprise en vue d’y installer une station d’essence. Alors dans ce projet de station, Diaobé va bénéficier d’une nouvelle station, d’une boulangerie moderne, et d’un fastfood qui emploiera près de 30 jeunes issus de la localité », a défendu le maire Moussa Diao qui nie avoir encaissé le moindre sou venant de l’investisseur.
Ainsi, aux dernières nouvelles, selon Sudactu, une session d’urgence est convoquée par l’édile, ce lundi, pour une issue favorable à cette crise qui secoue présentement la municipalité de Diaobé.
« La sécurité n’est pas une compétence transférée. C’est donc à l’État de reconstruire les locaux de la gendarmerie malgré qu’ils aient été détruits par les jeunes manifestants. D’ailleurs, les contestions des populations de Diaobé fusent de partout depuis l’annonce de ce projet. C’est pourquoi, j'ai demandé au maire d’arrêter le projet pour ne pas mettre Diaobé en feu », prévient un conseiller municipal, opposé au projet.
Selon lui, le maire Moussa Diao serait en accointance suspecte avec le propriétaire de EDK en vue d’affecter à ce dernier le terrain situé au centre de la ville de Diaobé.
Quant au maire Moussa Diao, il justifie le projet par un besoin urgent de sécurité auquel sont confrontées les populations de Diaobé depuis le saccage des locaux de la Brigade de gendarmerie de la localité. « Et ce dernier est prêt à s’engager dans la reconstruction des locaux de la gendarmerie. En revanche, en tant qu’investisseur, il a réclamé à la municipalité un site pour l’implantation de son entreprise en vue d’y installer une station d’essence. Alors dans ce projet de station, Diaobé va bénéficier d’une nouvelle station, d’une boulangerie moderne, et d’un fastfood qui emploiera près de 30 jeunes issus de la localité », a défendu le maire Moussa Diao qui nie avoir encaissé le moindre sou venant de l’investisseur.
Ainsi, aux dernières nouvelles, selon Sudactu, une session d’urgence est convoquée par l’édile, ce lundi, pour une issue favorable à cette crise qui secoue présentement la municipalité de Diaobé.