Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), a dénoncé, ce dimanche l’absence d’une loi sur l’accès à l’information. L’administrateur général du groupe de presse Africom était l'invité du Jury du Dimanche sur Iradio, ce 11 août 2024.
« Le plan programme que nous avons proposé au nouveau président de la République, il y a d’abord le plan juridique. Vous n'êtes pas sans savoir qu’il n’y a pas de loi pour l’accès à l’information. C’est un projet depuis plusieurs décennies. Une démocratie a besoin de transparence. Une loi d’accès à l’information, c’est inhérent à tout accès à tout système démocratique. Ça facilite le travail des journalistes. Ça rend la vie politique, économique, la vie commerciale plus transparente », a plaidé Mamadou Ibra Kane.
Par contre, a soutenu le Président du CDEPS : « Nous n’avons pas besoin que le président de la République soit le seul informé, qu’un Premier ministre soit le seul informé, que le fonctionnaire fasse de la rétention de l’information dans tous les domaines. Même si son applicabilité dépend de la culture démocratique des uns et des autres, nous au Sénégal, nous avons une démocratie avancée. Nous avons un peuple qui est mature. Nous avons une élite de haut niveau ».
Aux yeux de M. Kane, au-delà de cette loi, il y a ce qui fait vivre les médias au Sénégal comme ailleurs. C’est la publicité. « Il faut une loi sur la publicité. Au Sénégal, il n’existe pas de loi sur la publicité. La loi qui existe date de 1983. Elle n’a jamais connu une application. On n’a jamais connu de décret d’application. Donc, en réalité, il y a un vide juridique totale. Et ce vide juridique là, profite à ceux qui sont à proximité du pouvoir pour gagner le marché publicitaire de l’Etat. Les conventions, les contrats publicitaires, si vous regardez bien, en sont bénéficiaires, ceux qui sont proches du nouveau régime », a-t-il regretté.
Parlant de la fiscalité, l’administrateur général du groupe de presse Africom de préciser qu’il faut « une fiscalité spécifique pour un secteur qu’on considère stratégique…. Le marché publicitaire de l’Etat, c’est des sambaboyes qui le contrôlent. Les subventions, ce qu’on appelle aide à la presse, on donne ça à n’importe qui comme une sorte de tontine. Mais pour tout cela, il faut que s’applique l’Etat de droit».
Par ailleurs, a estimé le président du patronat de la presse sénégalaise : « Une entreprise qui est en difficulté ne peut pas adopter une position de fiscaliste. Ce sont des entreprises comme les autres entreprises. L’Etat du Sénégal, combien de milliers de milliards a-t-il investi dans la santé, l’agriculture et d’autre secteurs ? On ne peut pas laisser le secteur de la presse qu’il soit dominé par des lobbies. Il faut assainir ce secteur petit à petit».
« Le plan programme que nous avons proposé au nouveau président de la République, il y a d’abord le plan juridique. Vous n'êtes pas sans savoir qu’il n’y a pas de loi pour l’accès à l’information. C’est un projet depuis plusieurs décennies. Une démocratie a besoin de transparence. Une loi d’accès à l’information, c’est inhérent à tout accès à tout système démocratique. Ça facilite le travail des journalistes. Ça rend la vie politique, économique, la vie commerciale plus transparente », a plaidé Mamadou Ibra Kane.
Par contre, a soutenu le Président du CDEPS : « Nous n’avons pas besoin que le président de la République soit le seul informé, qu’un Premier ministre soit le seul informé, que le fonctionnaire fasse de la rétention de l’information dans tous les domaines. Même si son applicabilité dépend de la culture démocratique des uns et des autres, nous au Sénégal, nous avons une démocratie avancée. Nous avons un peuple qui est mature. Nous avons une élite de haut niveau ».
Aux yeux de M. Kane, au-delà de cette loi, il y a ce qui fait vivre les médias au Sénégal comme ailleurs. C’est la publicité. « Il faut une loi sur la publicité. Au Sénégal, il n’existe pas de loi sur la publicité. La loi qui existe date de 1983. Elle n’a jamais connu une application. On n’a jamais connu de décret d’application. Donc, en réalité, il y a un vide juridique totale. Et ce vide juridique là, profite à ceux qui sont à proximité du pouvoir pour gagner le marché publicitaire de l’Etat. Les conventions, les contrats publicitaires, si vous regardez bien, en sont bénéficiaires, ceux qui sont proches du nouveau régime », a-t-il regretté.
Parlant de la fiscalité, l’administrateur général du groupe de presse Africom de préciser qu’il faut « une fiscalité spécifique pour un secteur qu’on considère stratégique…. Le marché publicitaire de l’Etat, c’est des sambaboyes qui le contrôlent. Les subventions, ce qu’on appelle aide à la presse, on donne ça à n’importe qui comme une sorte de tontine. Mais pour tout cela, il faut que s’applique l’Etat de droit».
Par ailleurs, a estimé le président du patronat de la presse sénégalaise : « Une entreprise qui est en difficulté ne peut pas adopter une position de fiscaliste. Ce sont des entreprises comme les autres entreprises. L’Etat du Sénégal, combien de milliers de milliards a-t-il investi dans la santé, l’agriculture et d’autre secteurs ? On ne peut pas laisser le secteur de la presse qu’il soit dominé par des lobbies. Il faut assainir ce secteur petit à petit».