La brousse du village de Ndiémane, dans la commune de Joal, a été dimanche dernier, le théâtre d'un violent et sanglant affrontement entre deux bergers de la même localité. Armés chacun d'un coupe- coupe, les deux hommes se sont illustrés par une violence inouïe au cours d'une bagarre qui s'est soldée par la mort de l'un des protagonistes, répondant au nom de Nadjirou Ka. Ce dernier qui a, lors de la rencontre de leurs deux troupeaux, tapé une des vaches du berger Babacar Ka pour, dit-il, se frayer un chemin, est sauvagement égorgé par Babacar Ka. Parce que, tout simplement Ka n'a pas du tout apprécié le geste de son camarade sur sa bête.
D'ailleurs, il n'a pas tardé pas à faire la remarque à son collègue. D'un ton sec, Nadjirou Ka apporte la réplique. il déclara à Babacar Ka que s'il place le moindre mot, il lui fera la même correction qu'il vient de faire à sa vache. Des propos désobligeants qui mettent son collègue dans tous ses états. Très remonté contre Nadjirou qu'il qualifie d'insolent et de provocateur, Babacar pique une colère noire.
Il s'en suit alors une vive dispute qui tourne très rapidement au vinaigre. Armés de coupe-coupe, les deux bergers s'affrontent et Babacar Ka est grièvement atteint à la main droite. Ainsi, voulant coûte que coûte se venger, il assène violement trois coups de son arme au poignet et à la main droit de son antagoniste. Ce dernier, affaibli par la violence des coups, s'affale et commence à se vider de son sang. Sans lâcher prise, Babacar Ka va, d'un pas décisif, égorger son adversaire avec son coupe-coupe.
Ils seront plus tard retrouvés sur les lieux par d'autres bergers qui se rendaient à Ndiémane. Le père du défunt, Adramé Ka, sera informé de la mort de son enfant par ses voisins du village. Il va aussitôt se déployer sur le lieu du drame où il constate malheureusement le corps sans vie de son fils Nadjirou, gisant dans une mare de sang.
Adramé Ka est par la suite rejoint dans la brousse par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Joal, en compagnie du père du présumé meurtrier. Conduit dans les locaux de la gendarmerie, le berger Babacar Ka reconnaît avoir tranché la gorge de son antagoniste avec son coupe-coupe. Mais il s'est empressé d'avancer la thèse de la légitime défense. Au terme de sa durée légale de garde à vue, Babacar Ka a été déféré, hier mercredi, au parquet de Mbour pour homicide volontaire, livre l’Observateur.
D'ailleurs, il n'a pas tardé pas à faire la remarque à son collègue. D'un ton sec, Nadjirou Ka apporte la réplique. il déclara à Babacar Ka que s'il place le moindre mot, il lui fera la même correction qu'il vient de faire à sa vache. Des propos désobligeants qui mettent son collègue dans tous ses états. Très remonté contre Nadjirou qu'il qualifie d'insolent et de provocateur, Babacar pique une colère noire.
Il s'en suit alors une vive dispute qui tourne très rapidement au vinaigre. Armés de coupe-coupe, les deux bergers s'affrontent et Babacar Ka est grièvement atteint à la main droite. Ainsi, voulant coûte que coûte se venger, il assène violement trois coups de son arme au poignet et à la main droit de son antagoniste. Ce dernier, affaibli par la violence des coups, s'affale et commence à se vider de son sang. Sans lâcher prise, Babacar Ka va, d'un pas décisif, égorger son adversaire avec son coupe-coupe.
Ils seront plus tard retrouvés sur les lieux par d'autres bergers qui se rendaient à Ndiémane. Le père du défunt, Adramé Ka, sera informé de la mort de son enfant par ses voisins du village. Il va aussitôt se déployer sur le lieu du drame où il constate malheureusement le corps sans vie de son fils Nadjirou, gisant dans une mare de sang.
Adramé Ka est par la suite rejoint dans la brousse par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Joal, en compagnie du père du présumé meurtrier. Conduit dans les locaux de la gendarmerie, le berger Babacar Ka reconnaît avoir tranché la gorge de son antagoniste avec son coupe-coupe. Mais il s'est empressé d'avancer la thèse de la légitime défense. Au terme de sa durée légale de garde à vue, Babacar Ka a été déféré, hier mercredi, au parquet de Mbour pour homicide volontaire, livre l’Observateur.