Près de 3 000 enseignants qui réclament une mise en position de stage courent toujours derrière une formation. Fatiguée, de la longue attente, ces enseignants comptent observer une grève de la faim dans les prochains jours.
« Nous sommes des enseignants du moyen secondaire et de l’élémentaire qui réclament la mise en position des stages qui est un droit fondamental. Puisqu’il est régi par la loi 61 du 15 juin 1961, et régi également par le statut général des fonctionnaires, ou les cadres de l’enseignement. Qui dit lorsque les enseignants du moyen secondaire et de l’élémentaire obtiennent le diplôme académique supérieur hormis le diplôme avec lequel ils ont été intégrés dans la fonction publique, ils ont le droit d’être mis en position de stage. Mais c’est depuis 2010 qu’on a vu la formation négligée. 10 ans de négociations, de sit-in, de manifestations, de négociations. L’Etat qui doit venir vers nous pour négocier, nous ont négocie, on lui fait des propositions pour sortir de cette crise-là, mais jusque-là, rien », dénonce Babacar Koté, Coordinateur du collectif des enseignants diplômés mis en position de stage.
Mieux martèle M. Koté, « Maintenant, nous avons une seule arme, c’est d’aller observer la grève de faim dans les prochains jours. On ne va pas dévoiler le jour et la stratégie. Devant le ministère de l’Education, une grève de faim sera observée là-bas. Mamadou Talla et Mamadou Moustapha Diagne n’ont qu’à choisir entre former les enseignants et aller ramasser les cadavres devant le ministère de l’Education. On en a marre. On n’en peut plus. On est fatigués ».
« Nous sommes des enseignants du moyen secondaire et de l’élémentaire qui réclament la mise en position des stages qui est un droit fondamental. Puisqu’il est régi par la loi 61 du 15 juin 1961, et régi également par le statut général des fonctionnaires, ou les cadres de l’enseignement. Qui dit lorsque les enseignants du moyen secondaire et de l’élémentaire obtiennent le diplôme académique supérieur hormis le diplôme avec lequel ils ont été intégrés dans la fonction publique, ils ont le droit d’être mis en position de stage. Mais c’est depuis 2010 qu’on a vu la formation négligée. 10 ans de négociations, de sit-in, de manifestations, de négociations. L’Etat qui doit venir vers nous pour négocier, nous ont négocie, on lui fait des propositions pour sortir de cette crise-là, mais jusque-là, rien », dénonce Babacar Koté, Coordinateur du collectif des enseignants diplômés mis en position de stage.
Mieux martèle M. Koté, « Maintenant, nous avons une seule arme, c’est d’aller observer la grève de faim dans les prochains jours. On ne va pas dévoiler le jour et la stratégie. Devant le ministère de l’Education, une grève de faim sera observée là-bas. Mamadou Talla et Mamadou Moustapha Diagne n’ont qu’à choisir entre former les enseignants et aller ramasser les cadavres devant le ministère de l’Education. On en a marre. On n’en peut plus. On est fatigués ».