L’homme d’affaires Patrice Talon, élu Président du Bénin, traîne des casseroles un peu partout dans le monde, y compris au Sénégal puisqu’il avait été mis en cause par le cabinet Mazars dans l’audit portant sur le pillage des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). En effet, selon Libération, Talon, qui était très proche de pontes de l’ancien régime, avait bénéficié de faveurs indues à travers une de ses entreprises, la Société de Distribution Intercontinentale (SDI).
En effet, les ICS fournissaient à la SDI l’engrais, à perte, au prix de 112 000 F CFA la tonne, qu’elle revendait dans la sous-région à 162 550 F CFA. Conséquence: un manque à gagner de 9,2 milliards de F CFA pour les ICS, de 2001 à 2003. « Il est inadmissible qu’une entreprise industrielle comme les ICS consente délibérément à des tiers une telle générosité au point d’obérer substantiellement des résultats potentiels», écrivait Mazars-Sénégal à l’époque.
En effet, les ICS fournissaient à la SDI l’engrais, à perte, au prix de 112 000 F CFA la tonne, qu’elle revendait dans la sous-région à 162 550 F CFA. Conséquence: un manque à gagner de 9,2 milliards de F CFA pour les ICS, de 2001 à 2003. « Il est inadmissible qu’une entreprise industrielle comme les ICS consente délibérément à des tiers une telle générosité au point d’obérer substantiellement des résultats potentiels», écrivait Mazars-Sénégal à l’époque.