La juridiction supérieure risque de ne pas statuer aujourd'hui. Car il est fort probable que l’audience de la Cour suprême, prévue ce matin, soit renvoyée jusqu’à une date ultérieure. Selon les renseignements de sources judiciaires, livre le journal « L’Observateur ».
Mais, au cas où elle se tient, deux hypothèses s’offrent à la Cour suprême. Soit confirmer la décision de la Crei estimant qu'elle respecte la loi, soit infirmé cette décision. Dans cette hypothèse, le flou demeure. Si c'était une décision de la Cour d'appel, au cas où la Cour suprême infirmait l'arrêt, il renverrait le condamné à la Cour d'appel de Kaolack ou de Saint-Louis pour un nouveau jugement. Et comme la Crei est une juridiction spéciale unique au Sénégal, si sa décision est cassée, l'on pense que Karim sera tout simplement libéré.
Selon leurs conseils, il y a eu une violation flagrante des droits de la défense et de leurs clients du début à la fin de la procédure de l’enquête sur la traque des biens mal acquis. Revigorés par la décision rendue par le Groupe de travail des Nations Unies qui juge la « détention de Karim Wade arbitraire », les avocats de Karim Wade et Cie « attendent de la Cour suprême qu’elle tienne compte de la décision du Groupe de travail des Nations Unies ».
Mais, au cas où elle se tient, deux hypothèses s’offrent à la Cour suprême. Soit confirmer la décision de la Crei estimant qu'elle respecte la loi, soit infirmé cette décision. Dans cette hypothèse, le flou demeure. Si c'était une décision de la Cour d'appel, au cas où la Cour suprême infirmait l'arrêt, il renverrait le condamné à la Cour d'appel de Kaolack ou de Saint-Louis pour un nouveau jugement. Et comme la Crei est une juridiction spéciale unique au Sénégal, si sa décision est cassée, l'on pense que Karim sera tout simplement libéré.
Selon leurs conseils, il y a eu une violation flagrante des droits de la défense et de leurs clients du début à la fin de la procédure de l’enquête sur la traque des biens mal acquis. Revigorés par la décision rendue par le Groupe de travail des Nations Unies qui juge la « détention de Karim Wade arbitraire », les avocats de Karim Wade et Cie « attendent de la Cour suprême qu’elle tienne compte de la décision du Groupe de travail des Nations Unies ».