Le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ES) a organisé un sit-in à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) ce jeudi 8 août. Le syndicat réclame la mise en œuvre des procédures légales concernant le poste de recteur. Selon le SUDES/ES, le mandat de l’ancien recteur, Ahmadou Aly Mbaye, a expiré le 22 juillet 2024, conformément à la loi n°2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques du Sénégal. Le SUDES/ES dénonce le refus du Conseil d'Administration (CA) de lancer l'appel à candidatures pour le poste vacant.
« (…). Il est temps de rappeler que l'université n'est pas le terrain de jeu des ambitions personnelles, mais le temple du savoir et de l'intérêt général. Le Conseil d'Administration (CA), par son refus obstiné de lancer l'appel à candidatures, outrepasse ses prérogatives et s'érige en défenseur d'un statu quo inacceptable. En actant le maintien de l'ancien recteur jusqu'en 2026 sous le prétexte fallacieux d'une reconduction tacite, il viole de manière flagrante les articles 2 et 3 du décret n°2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination des recteurs dans les universités publiques du Sénégal », a déclaré Pr Sylvestre Kouakou.
Selon lui, il est urgent de « mettre fin à cette mascarade institutionnelle avant qu'elle ne devienne un poison pour notre démocratie universitaire ».
Le SUDES/ESR UCAD s'interroge légitimement sur la composition de ce Conseil d'Administration. Il exige de la transparence, car « la lumière de la vérité ne saurait rester dans l'ombre ».
Pour le syndicat, « l'université n'est pas un fief personnel », et encore moins « un instrument au service des intérêts particuliers ».
« Nous ne pouvons accepter que les instances de gouvernance soient manipulées au détriment de l'intérêt général. Nous apportons notre soutien total au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et l'encourage à traduire en actes concrets son excellente lecture de la situation. L'UCAD ne doit pas devenir une exception aux lois de la République, un sanctuaire de privilèges immérités. Comment expliquer que toutes les autres universités publiques du Sénégal, placées dans une situation de gouvernance similaire, se soient conformées aux textes, tandis que le CA et le rectorat de l'UCAD persistent dans une résistance qui frôle la rébellion ? L'application des lois doit être uniforme, sans que les desiderata d'un club d'amis ne viennent pas en troubler l'équité. L'UCAD mérite mieux que des manœuvres dilatoires et des interprétations baisées des lois ! », a précisé le porte-parole SUDES/ESR UCAD.
Prenant la parole, Dr Ndiabou Séga Touré est revenu sur les exigences du SUDES/ESR UCAD. « Nous exigeons de l’autorité gouvernementale, la dissolution immédiate de l'actuel Conseil d'Administration de l'UCAD, qui a failli à sa mission, et l'exercice du devoir de substitution par le MESRI pour garantir le respect scrupuleux des procédures de nomination des recteurs dans les universités publiques du Sénégal, la cessation immédiate du mandat illégal de Monsieur Ahmadou Aly Mbaye, la nomination d'un recteur intérimaire, en attendant une nouvelle désignation légitime, la nomination, dans un délai maximal de six mois, d'un nouveau recteur conformément aux textes en vigueur », a-t-elle dit.
Mieux précise Docteur Touré : « Nous rappelons, s'il en était besoin, qu'à compter du 23 juillet 2024, elle ne reconnaît plus Monsieur Ahmadou Aly Mbaye comme le recteur légitime de l'UCAD. Dès lors, tout acte administratif qu'il prendra à partir de cette date sera considéré comme nul et non avenu. Nous nous réservons le droit de mener toute action nécessaire pour rétablir la légalité à la tête de notre institution. L'UCAD ne saurait être le fief de tripatouilleurs de textes ».
L’ancien coordinateur du Sudes, ne dira pas le contraire. « En son temps moi, j’avais brûlé ici même, la loi-cadre. L’autonomie des universités, ce n’est pas seulement l’immixtion des politiques dans les affaires académiques. C’est aussi et surtout le fait que les autorités académiques qui sont en place ne doivent pas s’arroger le droit de tout faire, y compris aller à l’encontre des textes en vigueurs. Depuis 17 jours, aujourd’hui, cette université n’a pas de Recteur. Le mandat est terminé ici depuis le 22 juillet. Les actes qu’il va prendre d’ici et là, n’engage que lui », tonne Dr Yankhoba Seydi.
« (…). Il est temps de rappeler que l'université n'est pas le terrain de jeu des ambitions personnelles, mais le temple du savoir et de l'intérêt général. Le Conseil d'Administration (CA), par son refus obstiné de lancer l'appel à candidatures, outrepasse ses prérogatives et s'érige en défenseur d'un statu quo inacceptable. En actant le maintien de l'ancien recteur jusqu'en 2026 sous le prétexte fallacieux d'une reconduction tacite, il viole de manière flagrante les articles 2 et 3 du décret n°2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination des recteurs dans les universités publiques du Sénégal », a déclaré Pr Sylvestre Kouakou.
Selon lui, il est urgent de « mettre fin à cette mascarade institutionnelle avant qu'elle ne devienne un poison pour notre démocratie universitaire ».
Le SUDES/ESR UCAD s'interroge légitimement sur la composition de ce Conseil d'Administration. Il exige de la transparence, car « la lumière de la vérité ne saurait rester dans l'ombre ».
Pour le syndicat, « l'université n'est pas un fief personnel », et encore moins « un instrument au service des intérêts particuliers ».
« Nous ne pouvons accepter que les instances de gouvernance soient manipulées au détriment de l'intérêt général. Nous apportons notre soutien total au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et l'encourage à traduire en actes concrets son excellente lecture de la situation. L'UCAD ne doit pas devenir une exception aux lois de la République, un sanctuaire de privilèges immérités. Comment expliquer que toutes les autres universités publiques du Sénégal, placées dans une situation de gouvernance similaire, se soient conformées aux textes, tandis que le CA et le rectorat de l'UCAD persistent dans une résistance qui frôle la rébellion ? L'application des lois doit être uniforme, sans que les desiderata d'un club d'amis ne viennent pas en troubler l'équité. L'UCAD mérite mieux que des manœuvres dilatoires et des interprétations baisées des lois ! », a précisé le porte-parole SUDES/ESR UCAD.
Prenant la parole, Dr Ndiabou Séga Touré est revenu sur les exigences du SUDES/ESR UCAD. « Nous exigeons de l’autorité gouvernementale, la dissolution immédiate de l'actuel Conseil d'Administration de l'UCAD, qui a failli à sa mission, et l'exercice du devoir de substitution par le MESRI pour garantir le respect scrupuleux des procédures de nomination des recteurs dans les universités publiques du Sénégal, la cessation immédiate du mandat illégal de Monsieur Ahmadou Aly Mbaye, la nomination d'un recteur intérimaire, en attendant une nouvelle désignation légitime, la nomination, dans un délai maximal de six mois, d'un nouveau recteur conformément aux textes en vigueur », a-t-elle dit.
Mieux précise Docteur Touré : « Nous rappelons, s'il en était besoin, qu'à compter du 23 juillet 2024, elle ne reconnaît plus Monsieur Ahmadou Aly Mbaye comme le recteur légitime de l'UCAD. Dès lors, tout acte administratif qu'il prendra à partir de cette date sera considéré comme nul et non avenu. Nous nous réservons le droit de mener toute action nécessaire pour rétablir la légalité à la tête de notre institution. L'UCAD ne saurait être le fief de tripatouilleurs de textes ».
L’ancien coordinateur du Sudes, ne dira pas le contraire. « En son temps moi, j’avais brûlé ici même, la loi-cadre. L’autonomie des universités, ce n’est pas seulement l’immixtion des politiques dans les affaires académiques. C’est aussi et surtout le fait que les autorités académiques qui sont en place ne doivent pas s’arroger le droit de tout faire, y compris aller à l’encontre des textes en vigueurs. Depuis 17 jours, aujourd’hui, cette université n’a pas de Recteur. Le mandat est terminé ici depuis le 22 juillet. Les actes qu’il va prendre d’ici et là, n’engage que lui », tonne Dr Yankhoba Seydi.
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