« Notre présence est un témoignage de ce que nous sommes et de ce qu'on aurait pu être s'il n'y avait pas la décision de cette intervention » lance le chef de l'Etat Malien.
« Il faut comprendre que ce qui se passe au Sahel n'est pas un problème malien, c'est le problème de tous. Il y va de la paix du monde. Que ceux qui vivent de la décapitation disent qu'ils le font au nom de l'islam. De quel islam, la religion de la paix ! Ceux qui le font, j'ai du mal à les mettre dans l'échelle humaine » lance le président Malien à ses camarades présidents.
Répondant au critique de la Société civile malien qui critique l'échange de prisonnier qu'il y pour la libération de serge Lazarevic, Le président Malien Ibrahima Boubacar Kéita n'a pas mâcher ses mots. Dans un discours sans langue de bois, il a répliqué qu'il préférait mille fois être prison que d'y laisser cet homme. « Ce n'est pas un déni de justice. Je ne tourne pas le dos. Si nous savons recevoir, il nous faut aussi savoir donner. On n'a pas, non plus le droit de regarder un homme être privé de liberté alors que son seul tort, c'est d'être au mauvais endroit au mauvais moment » rétorque IBk.