​Forum paix et Sécurité de Dakar : face à la menace terroriste, l’union s’impose



Le forum sur la paix et la sécurité en Afrique est à sa deuxième dans la capitale Sénégal. La menace liée à la progression de la secte islamique Boko Haram est largement revenue dans les discours.

La terreur que suscite la  secte Boko Haram, tant pour le Nigéria avec ses 177 millions d'habitants, que pour les pays voisins voire l'Afrique tout entière pousse à se demander, d'où vient pourquoi le pays semble impuissant dans sa lutte. La défaillance de la méthode est-ce un problème politique, militaire.
De l'avis du représentant spécial du secrétaire général des Nations, chef de bureau en Afrique de l'Ouest, Mouhamed Chambas, un système d'alerte précoce ne signifie pas que vous avez une réaction efficace. « Après l'effondrement du régime de Kadhafi, il y a eu la floraison de Djihadistes qui avait avais pignon sur rue dans le sahel qui ont émergé. Même la communauté internationale n'a pas pu éviter » lance M. Chambass.
Avec le problème Boko Haram, le Nigéria a accepté de discuter ouvertement de la menace que représente cette secte. « C'est un problème qui doit est discuter dans le cadre régional. Il faut une force conjointe des pays Africains pour conjurer cette menace que représente la secte islamique Boko Haram. Nous devons affiner nos opportunités pour faire face à ces genres de situation qui nous prennent de cours. Il ne suffit pas d'avoir une force d'intervention rapide » prévient les représentants de l'Onu en Afrique de l'Ouest.
Face a la situation de menace les autorités peinent à contenir le déplacement massif des populations qui desserte ces zones occupées par les islamistes. Certains pénalistes ont rebondit sur la capacité d'innovation des groupes terroristes pour demander au gouvernement faire faire en sorte de les contrer sur ces terrains.
Le problème majeur de la lutte conte la menace Djihadiste aux nord Nigeria est d'abords la non-maîtrise du territoire national surtout au nord et la transformation de certaines zones en espaces de non-droit. Cet état de fait installe donc là-bas comme ailleurs les conditions propices à l'instauration de l'insécurité et de groupes marginaux qui échappent à tous contrôles.
 

Ibrahima Badiane

Mardi 16 Décembre 2014 18:05


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