Le Forum International de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique a consacré l'une de ses séances sur la menace et la vision qu'il faudrait avoir face à cette situation. Général Mamadou Mansour Seck, ancien chef d'Etat major des armées Sénégalais est largement revenue sur l'effet de surprise de s'attaques ainsi que la difficulté de contrôler ses membres.
De l'avis du général Seck, on a parfois l'impression que cette menace n'interpelle pas les décideurs que si cela se passe chez eux. 700 milliards par jours pour sa sécurité. Qui a plus de 13 services de renseignements, qui d'autre que lui pouvait éviter les attentats terroristes comme le 11 septembre.
« La menace terroriste est grave parce qu'il bénéfice de l'effet de surprise. Ils se confondent dans la masse, s'habillent comme tout le monde. Donc, il faut prendre la menace des islamistes de manière à faire la jonction entre les stratégies locales et le globales » selon le général Séck.
C'est une fois les actions terroristes accomplies qu'on les distingue. En en plus, il adopte l'optique de tuer 1 pour terroriser 10 millions avec l'effet combiné des Technologie de l'information et de la communication.
Il est vrai que les terroristes n'ont plus de centres ou de mosquées spécifiques pour se réunir. En toute indolence, ils ont réussi à se fondre dans la masse ce qui fait qu'on ignore totalement qui ils sont, combien ils sont. Aucune information ne filtre sur leurs structures opérationnelles, ils n'ont pas de tenue distinctive ni d'insigne particulier.
D'après le général, quand les politiques parlent de vision commune, les militaires eux, ils parlent de stratégie commune. A partir du Moment que c'est la guerre de surprise, il faut du renseignement. « En Afrique, il faut la formation et l'équipement des agents en uniforme » lance le général avant de citer l'exemple des drones, leur utilité dans le renseignement.
Les liens entre les groupes terroristes radicaux comme les Shebab somaliens et Aqmi et Boko Haram ont amélioré leurs forces de frappe qui avoisine celle des organisations qui agissent au Moyen-Orient. L'autre problème auquel son confronté les Etats est lié au fait qu'on n'est jamais sûr d'avoir le bon interlocuteur au niveau des groupes radicaux, en plus leurs moyens de financement demeurent un mystère total. Hors ces informations sont indispensables pour la réussite des opérations étatiques et la performance des agents déployés sur le terrain.