Le colonel Doumbouya, qui s'est fait investir "président de la transition" depuis qu'il a renversé le président Alpha Condé avec ses hommes le 5 septembre, a aussi demandé au ministère des Sports de réfléchir sur "la faisabilité de l'organisation par la Guinée" de la CAN 2025, indique un communiqué reçu vendredi du conseil des ministres qui s'est tenu la veille.
Les implications de cette "réflexion" ne sont pas claires.
Lors d'un précédent conseil des ministres le 9 décembre, le gouvernement affirmait "l’urgence de prendre toutes les mesures permettant d’anticiper sur les travaux de constructions d’infrastructures pour la CAN 2025, car la Guinée doit être prête pour ce grand rendez-vous".
L'organisation de cet évènement s'annonce comme un défi pour ce pays pauvre qui manque cruellement d'infrastructures au niveau, qu'il s'agisse d'équipements sportifs ou de transports, et qui vient de connaître un coup d'Etat.
Au cours du conseil des ministres de jeudi, le colonel Doumbouya a aussi chargé le ministre "de procéder à la recomposition du Cocan (comité d'organisation de la CAN) dans un bref délai", dit le gouvernement.
Aucune explication n'a été fournie à cette recomposition. Mais le Cocan est actuellement dirigé par l'ancien ministre des Sports du président renversé, Sounoussy Bantama Sow, et des personnalités du pouvoir déchu, comme l'ex-ministre des Droits de l'homme Zalikatou Diallo et l'ancien gouverneur de la ville de Conakry Mathurin Bangoura.
En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée.
Or, après le retrait au profit de l'Egypte de l'organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de décaler le calendrier, attribuant l'édition suivante, en 2021, au Cameroun et celle de 2023 à la Côte d'Ivoire. La Guinée avait ensuite accepté d'organiser l'édition 2025.
Les implications de cette "réflexion" ne sont pas claires.
Lors d'un précédent conseil des ministres le 9 décembre, le gouvernement affirmait "l’urgence de prendre toutes les mesures permettant d’anticiper sur les travaux de constructions d’infrastructures pour la CAN 2025, car la Guinée doit être prête pour ce grand rendez-vous".
L'organisation de cet évènement s'annonce comme un défi pour ce pays pauvre qui manque cruellement d'infrastructures au niveau, qu'il s'agisse d'équipements sportifs ou de transports, et qui vient de connaître un coup d'Etat.
Au cours du conseil des ministres de jeudi, le colonel Doumbouya a aussi chargé le ministre "de procéder à la recomposition du Cocan (comité d'organisation de la CAN) dans un bref délai", dit le gouvernement.
Aucune explication n'a été fournie à cette recomposition. Mais le Cocan est actuellement dirigé par l'ancien ministre des Sports du président renversé, Sounoussy Bantama Sow, et des personnalités du pouvoir déchu, comme l'ex-ministre des Droits de l'homme Zalikatou Diallo et l'ancien gouverneur de la ville de Conakry Mathurin Bangoura.
En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée.
Or, après le retrait au profit de l'Egypte de l'organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de décaler le calendrier, attribuant l'édition suivante, en 2021, au Cameroun et celle de 2023 à la Côte d'Ivoire. La Guinée avait ensuite accepté d'organiser l'édition 2025.
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