Des le 1er janvier 2020, les salaires catégoriels dans les différentes branches professionnelles du secteur privé seront valorisés. C’est ce qui ressort du protocole d’accord paraphé, ce mardi 10 novembre 2019 par la commission mixe paritaire chargée de mener les négociations pour la revalorisation des salaires catégorielles dans ce secteur. Cette commission est composée par le ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, les patronats et les syndicats des travailleurs. Un protocole approuvé par le directeur général du Travail et de la Sécurité sociale.
L’économiste Meïssa Babou estime que l’Etat doit accompagner les privés au plan fiscal dans cette mesure pour faciliter la mise en œuvre. « Ça sera difficile pour le secteur privé qui est dans une situation économique qui est assez difficile. Tout en sachant qu’on a surchargé ce secteur par l’électricité et le carburant. Ce sont des charges de fonctionnement qui pèsent lourdement sur la rentabilité de l’entreprise. Appliquer l’augmentation des salaires est très normal. Parce que depuis 8 ans, les salaires n’ont pas bougé. Alors que les prix des denrées de première nécessité et beaucoup d’autres produits ont augmenté. Ce qui fait que ce sera une justice économique, une justice sociale. L’Etat peut essayer de jouer sur la fiscalité. Et quelques points fiscaux qui seront abandonnés au bénéfice de ses entreprises », soutient l'économiste au micro de Walf radio.
L’économiste Meïssa Babou estime que l’Etat doit accompagner les privés au plan fiscal dans cette mesure pour faciliter la mise en œuvre. « Ça sera difficile pour le secteur privé qui est dans une situation économique qui est assez difficile. Tout en sachant qu’on a surchargé ce secteur par l’électricité et le carburant. Ce sont des charges de fonctionnement qui pèsent lourdement sur la rentabilité de l’entreprise. Appliquer l’augmentation des salaires est très normal. Parce que depuis 8 ans, les salaires n’ont pas bougé. Alors que les prix des denrées de première nécessité et beaucoup d’autres produits ont augmenté. Ce qui fait que ce sera une justice économique, une justice sociale. L’Etat peut essayer de jouer sur la fiscalité. Et quelques points fiscaux qui seront abandonnés au bénéfice de ses entreprises », soutient l'économiste au micro de Walf radio.
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