Le conseil national de patronat se lance bientôt dans les assises de l’entreprise. Un moment fort de communion entre les entrepreneurs. Selon son secrétaire général, ce sont pratiquement 5 000 chefs d’entreprise et participants et 8 événements qui se tiennent en même temps sur le thème « partenariat public privé et le contenu local ». Le CNP compte plaider pour une loi de portée générale sur le contenu local. Cependant, il alerte le régime sur les conséquences dramatiques du régime fiscal punitif. Interpelé sur la baisse des prix des denrées de premières nécessités, Hamidou Diop prend le contre-pied des autorités.
« Les assises, c’est d’abord un moment fort de communion, déjà entre les entrepreneurs. Ce sont pratiquement 5 000 chefs d’entreprise et participants. Donc vous avez 8 événements qui se tiennent au King Fahd Palace. Le thème qui a été choisi, c’est le partenariat public privé et le contenu local. Dans ce cadre là, il y a eu beaucoup d’acquis dans le système de passation des marchés. Egalement au niveau des dispositifs réglementaires et institutionnels régissant les partenariats publics privés. Il y a des acquis. Mais ce n’est pas suffisant. Pour compléter ce diapositif là, la question du contenu local est au centre. Il faut une loi de portée générale », a déclaré Hamidou Diop.
Le secrétaire général du CNP est aussi revenu sur le système fiscal au Sénégal. « La politique fiscale dissuasive à l’investissement privé n’est pas une bonne chose pour nos Etats qui sont dans une logique d’émergence afin de résoudre le problème du chômage des jeunes. Concernant notre système fiscal, il faut que l’on évite d’avoir une fiscalité punitive et dissuasive à l’investissement privé », prévient l’invité du jury du dimanche sur Iradio.
Poursuivant sa réaction, M. Diop tire la sonnette d’alarme sur la capacité de la ville de Saint-Louis. Pour lui, l’ancienne capitale n’est pas encore prête à accueillir le futur monde avec son boom démographique et les investissements des capitalistes du secteur du pétrole.
Sur la politique de baisses des prix par la méthode de subvention, le Conseil national du patronat prend le contre-pied des autorités. « On est contre les subventions. Sauf si vous en avez les capacités. Certains Sénégalais n’ont pas un problème de 25 F CFA ou 50 F CFA. Donc, il est plus judicieux de cibler des couches vulnérables d’autant plus que la subvention coûte cher à l’Etat. La politique de subvention vaut mieux qu’elle soit ciblée vers les couches les plus vulnérables et défavorisées. Je pense que c’est ça qui est le plus supportable pour l’Etat et pour les entreprises. C’est ma perception », dit-il.
« Les assises, c’est d’abord un moment fort de communion, déjà entre les entrepreneurs. Ce sont pratiquement 5 000 chefs d’entreprise et participants. Donc vous avez 8 événements qui se tiennent au King Fahd Palace. Le thème qui a été choisi, c’est le partenariat public privé et le contenu local. Dans ce cadre là, il y a eu beaucoup d’acquis dans le système de passation des marchés. Egalement au niveau des dispositifs réglementaires et institutionnels régissant les partenariats publics privés. Il y a des acquis. Mais ce n’est pas suffisant. Pour compléter ce diapositif là, la question du contenu local est au centre. Il faut une loi de portée générale », a déclaré Hamidou Diop.
Le secrétaire général du CNP est aussi revenu sur le système fiscal au Sénégal. « La politique fiscale dissuasive à l’investissement privé n’est pas une bonne chose pour nos Etats qui sont dans une logique d’émergence afin de résoudre le problème du chômage des jeunes. Concernant notre système fiscal, il faut que l’on évite d’avoir une fiscalité punitive et dissuasive à l’investissement privé », prévient l’invité du jury du dimanche sur Iradio.
Poursuivant sa réaction, M. Diop tire la sonnette d’alarme sur la capacité de la ville de Saint-Louis. Pour lui, l’ancienne capitale n’est pas encore prête à accueillir le futur monde avec son boom démographique et les investissements des capitalistes du secteur du pétrole.
Sur la politique de baisses des prix par la méthode de subvention, le Conseil national du patronat prend le contre-pied des autorités. « On est contre les subventions. Sauf si vous en avez les capacités. Certains Sénégalais n’ont pas un problème de 25 F CFA ou 50 F CFA. Donc, il est plus judicieux de cibler des couches vulnérables d’autant plus que la subvention coûte cher à l’Etat. La politique de subvention vaut mieux qu’elle soit ciblée vers les couches les plus vulnérables et défavorisées. Je pense que c’est ça qui est le plus supportable pour l’Etat et pour les entreprises. C’est ma perception », dit-il.
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