La publication du rapport sur l'Indice de perception de la corruption a été l'occasion pour le Forum civil de donner des recommandations et ouvrir des pistes de réflexion pour trouver les voies et moyens de sortie de la zone rouge. Le Forum civil propose ainsi un plan concerté de 5 ans de sortie de la zone rouge (2016-2020). Ce plan doit être négocié entre le secteur privé, l’exécutif, le parlement, la justice, l’OFNAC, la société civile et les médias. Il comprend trois axes : le dispositif juridique et institutionnel, le changement de comportement des acteurs de la corruption pour plus d’intégrité, et de procéder à des sanctions positives et négatives.
Selon les membres de la du Forum Civil, «l’heure est à un engagement plus vigoureux contre la corruption sous toutes ses formes, dans tous les secteurs et à tous les niveaux.
En plus de mettre en œuvre les recommandations de 2015, le Forum Civil propose pour 2016 de procéder: au respect, dans la nomination des membres de l’OFNAC, des principes de la déclaration de Jakarta, garantissant l’apolitisme, l’impartialité, neutralité, l’intégrité, et leur compétence ; à l’augmentation du budget de l’OFNAC et son autonomisation vis à vis du budget de la Présidence ; à l’exigence du contrôle de conformité complété par une évaluation technique et financière plus pointue dans la commande publique.
Il a aussi évoqué la tenue d’une série d’Ateliers d’évaluation de tous les rapports de l’OFNAC avec les parlementaires, les juges, les organes de contrôle, la société civile, à la mise en place de nouveaux cadres juridiques d’application de dispositions tirées de la révision constitutionnelle du 20 Mars relatives aux missions d’évaluation du Parlement sur les politiques publiques, et aux nouveaux droits des citoyens sur les ressources minérales et les lanceurs d’alerte.
En s’intéressant à la corrélation entre corruption et développement, Mame Latyr FALL, coordonnateur du Forum Civil a rappelé que : «Abdoulaye Seck, Professeur à la faculté des Sciences économiques et de gestion de l’UCAD a démontré, dans une étude, qu’un point de recul de l’Indice de Perception de la Corruption "fait perdre 0.84 point de croissance au Sénégal." Et que, de la même manière, la constance de l’Indice de Perception de la Corruption peut être synonyme de perte de points de croissance ».
En effet, dit-il : « La corruption sape, par le détournement d’une partie des ressources destinées aux investissements, la qualité des politiques économiques et l’efficacité de l’action publique, ce qui se traduit par une perte d’investissement ».
Il ajoute que : «Ce résultat peut être corroboré par la constance des pays Africains qui occupent la tête du classement de l’IPC, au niveau Afrique, depuis quelques années, en l’occurrence le Botswana, le Cap-Vert, le Rwanda, Ile Maurice …. ». Avant de conclure que, « ces pays ont un niveau de développement relativement plus élevé comparé au reste des pays Africains ».
Selon les membres de la du Forum Civil, «l’heure est à un engagement plus vigoureux contre la corruption sous toutes ses formes, dans tous les secteurs et à tous les niveaux.
En plus de mettre en œuvre les recommandations de 2015, le Forum Civil propose pour 2016 de procéder: au respect, dans la nomination des membres de l’OFNAC, des principes de la déclaration de Jakarta, garantissant l’apolitisme, l’impartialité, neutralité, l’intégrité, et leur compétence ; à l’augmentation du budget de l’OFNAC et son autonomisation vis à vis du budget de la Présidence ; à l’exigence du contrôle de conformité complété par une évaluation technique et financière plus pointue dans la commande publique.
Il a aussi évoqué la tenue d’une série d’Ateliers d’évaluation de tous les rapports de l’OFNAC avec les parlementaires, les juges, les organes de contrôle, la société civile, à la mise en place de nouveaux cadres juridiques d’application de dispositions tirées de la révision constitutionnelle du 20 Mars relatives aux missions d’évaluation du Parlement sur les politiques publiques, et aux nouveaux droits des citoyens sur les ressources minérales et les lanceurs d’alerte.
En s’intéressant à la corrélation entre corruption et développement, Mame Latyr FALL, coordonnateur du Forum Civil a rappelé que : «Abdoulaye Seck, Professeur à la faculté des Sciences économiques et de gestion de l’UCAD a démontré, dans une étude, qu’un point de recul de l’Indice de Perception de la Corruption "fait perdre 0.84 point de croissance au Sénégal." Et que, de la même manière, la constance de l’Indice de Perception de la Corruption peut être synonyme de perte de points de croissance ».
En effet, dit-il : « La corruption sape, par le détournement d’une partie des ressources destinées aux investissements, la qualité des politiques économiques et l’efficacité de l’action publique, ce qui se traduit par une perte d’investissement ».
Il ajoute que : «Ce résultat peut être corroboré par la constance des pays Africains qui occupent la tête du classement de l’IPC, au niveau Afrique, depuis quelques années, en l’occurrence le Botswana, le Cap-Vert, le Rwanda, Ile Maurice …. ». Avant de conclure que, « ces pays ont un niveau de développement relativement plus élevé comparé au reste des pays Africains ».