Mme Annette Seck, ministre, auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, chargé des Sénégalais de l'Extérieur, a présidé ce lundi la cérémonie officielle de la Journée Internationale du Migrant célébrée en partenariat avec l'Organisation Internationale pour la Migration (OIM), à la place du Souvenir. Selon Mme la ministre, cette journée organisée à l'instar de la communauté Internationale, est célébrée en vue de commémorer l'adoption de la convention Internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles. Pour elle, la question de la migration et des migrants doit être au cœur des politiques publiques.
« La question de la migration et des migrants doit être au cœur des politiques publiques. Cette migration, celle du Sénégal est une migration ancienne. Mais une migration que nous pouvons mettre à profit pour développer notre pays. Cette année, seulement, on évalue à plus de 120 pirogues qui ont quitté le Sénégal. Je précise que le Sénégal n’est pas seulement une zone de départ, mais aussi une zone de transit et que ces pirogues ne transportent pas seulement les Sénégalais », a précisé Mme Seck.
Qui a ajouté : « La migration est une question qui devait être prise en charge par un dispositif transversal. Cette question de la migration et la crise migratoire que nous avons vécue cette année au Sénégal doit nous interpeller tous, pour qu’on puisse mettre l’accent sur ces départs, les personnes vulnérables qui sont abusées, mais également sur les Sénégalais qui sont à l’extérieur ».
Abondant dans le même sens, le Directeur général d'appui aux Sénégalais de l'extérieur (Dgase), est lui revenu sur l'opportunité d'emplois et d'auto emploi pour les jeunes et les migrants. « Le Ministre des Affaires étrangères du Sénégalais (Maes) à travers la direction générale des Sénégalais de l'extérieur avec le soutien de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et les partenaires nationaux et internationaux ce sont engagés pour plus d'efficacité à assister le retour des migrants vulnérables. Ils se sont également engagés à faciliter le retour pour l'opportunité d'emplois et d'auto emploi pour les jeunes et les migrants », a indiqué Amadou François Gaye.
Par ailleurs, le représentant des migrants Youssou Mbengue a soutenu pour da part, que la répression contre la migration irrégulière n'est pas la solution.
« Cette année-ci, nous avons une journée particulière vu le nombre de décès en mer et dans les déserts. L’Afrique en général est victime de la migration irrégulière. Le Sénégal particulièrement avec son lot de mort, a subi la plus grande perte. La vie humaine est sacrée. Nul n'a le droit de tuer, de commanditer, ou d'être complice de négligence coupable qui aboutit à la mort… « , a-t-il pesté.
« 40 % des jeunes sont dans le marché de l'emploi ».
Mécanicien de profession, Youssou Mbengue a fait savoir qu’il ne peut même pas trouver un espace pour implanter son garage. Indemne pour le menuisier ou le soudeur.
« Rendre l'accès au visa Schengen presque impossible, empêche les jeunes de voyager régulièrement. Le manque de synergie entre les acteurs pose un problème. La répression contre la migration irrégulière n'est pas la solution. Pour solutionner la migration irrégulière, il faudrait que les acteurs parlent d'un seul langage », a-t-il plaidé.
Faly Keita, représentant de l'Union européenne (UE), a lancé un appel à l’ensemble de la jeunesse et à tout migrant : « Vous n’avez plus besoin d’être sensibilisés sur les risques de la migration irrégulière. Nous avons besoin d’être informés sur les potentiels que nous avons et que nous pouvons mettre en n’œuvre ».
Le représentant de l’OIM, a précisé que « le Sénégal en tant que pays champion, se distingue par son leadership dans la promotion de la bonne gouvernance et de la mobilité. Depuis 2014 à maintenant au-delà de 60 mille vies, ont été perdu dans les migrations irrégulières dont plus de 22 mille sur la route de la méditerranée. Le désert du Sahara traversé par des milliers de migrants est un terrain inhospitalier ou la mort frappe très souvent. Plus de 2000 vies ont été perdu dans le Sahara depuis 2014… Il est important de promouvoir des voies régulières comme réponse efficace », a déclaré Christopher Gascon.
« La question de la migration et des migrants doit être au cœur des politiques publiques. Cette migration, celle du Sénégal est une migration ancienne. Mais une migration que nous pouvons mettre à profit pour développer notre pays. Cette année, seulement, on évalue à plus de 120 pirogues qui ont quitté le Sénégal. Je précise que le Sénégal n’est pas seulement une zone de départ, mais aussi une zone de transit et que ces pirogues ne transportent pas seulement les Sénégalais », a précisé Mme Seck.
Qui a ajouté : « La migration est une question qui devait être prise en charge par un dispositif transversal. Cette question de la migration et la crise migratoire que nous avons vécue cette année au Sénégal doit nous interpeller tous, pour qu’on puisse mettre l’accent sur ces départs, les personnes vulnérables qui sont abusées, mais également sur les Sénégalais qui sont à l’extérieur ».
Abondant dans le même sens, le Directeur général d'appui aux Sénégalais de l'extérieur (Dgase), est lui revenu sur l'opportunité d'emplois et d'auto emploi pour les jeunes et les migrants. « Le Ministre des Affaires étrangères du Sénégalais (Maes) à travers la direction générale des Sénégalais de l'extérieur avec le soutien de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et les partenaires nationaux et internationaux ce sont engagés pour plus d'efficacité à assister le retour des migrants vulnérables. Ils se sont également engagés à faciliter le retour pour l'opportunité d'emplois et d'auto emploi pour les jeunes et les migrants », a indiqué Amadou François Gaye.
Par ailleurs, le représentant des migrants Youssou Mbengue a soutenu pour da part, que la répression contre la migration irrégulière n'est pas la solution.
« Cette année-ci, nous avons une journée particulière vu le nombre de décès en mer et dans les déserts. L’Afrique en général est victime de la migration irrégulière. Le Sénégal particulièrement avec son lot de mort, a subi la plus grande perte. La vie humaine est sacrée. Nul n'a le droit de tuer, de commanditer, ou d'être complice de négligence coupable qui aboutit à la mort… « , a-t-il pesté.
« 40 % des jeunes sont dans le marché de l'emploi ».
Mécanicien de profession, Youssou Mbengue a fait savoir qu’il ne peut même pas trouver un espace pour implanter son garage. Indemne pour le menuisier ou le soudeur.
« Rendre l'accès au visa Schengen presque impossible, empêche les jeunes de voyager régulièrement. Le manque de synergie entre les acteurs pose un problème. La répression contre la migration irrégulière n'est pas la solution. Pour solutionner la migration irrégulière, il faudrait que les acteurs parlent d'un seul langage », a-t-il plaidé.
Faly Keita, représentant de l'Union européenne (UE), a lancé un appel à l’ensemble de la jeunesse et à tout migrant : « Vous n’avez plus besoin d’être sensibilisés sur les risques de la migration irrégulière. Nous avons besoin d’être informés sur les potentiels que nous avons et que nous pouvons mettre en n’œuvre ».
Le représentant de l’OIM, a précisé que « le Sénégal en tant que pays champion, se distingue par son leadership dans la promotion de la bonne gouvernance et de la mobilité. Depuis 2014 à maintenant au-delà de 60 mille vies, ont été perdu dans les migrations irrégulières dont plus de 22 mille sur la route de la méditerranée. Le désert du Sahara traversé par des milliers de migrants est un terrain inhospitalier ou la mort frappe très souvent. Plus de 2000 vies ont été perdu dans le Sahara depuis 2014… Il est important de promouvoir des voies régulières comme réponse efficace », a déclaré Christopher Gascon.