Suite et non fin dans l’affaire du meurtre de la demoiselle Bigué Pouye, sauvagement tuée jeudi dernier à Koumpentoum, après avoir été ligotée, bâillonnée et violée par son présumé bourreau, Saliou Gano. Les proches et amis de la défunte qui ruminent encore leur courroux, décident, 48 heures après, de ne plus se contenter de cette arrestation de Saliou Gano. « Il faut aller le déloger et lui faire subir le même sort que sa victime ». Un cri de guerre porté par une foule résolument décidée à passer à l’acte. La foule tente de joindre l’acte à la parole.
Elle est repoussée par les gendarmes appuyés par des agents de l’ASP. Le commandant de brigade, Abdoulaye Diallo, dont les hommes peinent à contenir les assauts des assaillants, comprend alors que la vie de son hôte encombrant est en danger. Saliou Gano est de suite sorti de sa cellule. Menottes aux poignets, le commandant Diallo l'a extirpé des lieux. Il lui a fait porter une tenue militaire. C’est ainsi qu’il est parvenu à l’exfiltrer par une porte dérobée, avant de l’embarquer dans son véhicule en direction de Maléme-Niani, informe "l'Observateur".
Elle est repoussée par les gendarmes appuyés par des agents de l’ASP. Le commandant de brigade, Abdoulaye Diallo, dont les hommes peinent à contenir les assauts des assaillants, comprend alors que la vie de son hôte encombrant est en danger. Saliou Gano est de suite sorti de sa cellule. Menottes aux poignets, le commandant Diallo l'a extirpé des lieux. Il lui a fait porter une tenue militaire. C’est ainsi qu’il est parvenu à l’exfiltrer par une porte dérobée, avant de l’embarquer dans son véhicule en direction de Maléme-Niani, informe "l'Observateur".