Les États-Unis sont les plus exposés aux conséquences de la guerre commerciale qui pourrait coûter des centaines de milliards de dollars au PIB mondial dans les prochaines années, a estimé mercredi Christine Lagarde, directrice générale du FMI.
"Alors que tous les pays seront à terme plus affaiblis, l'économie américaine est particulièrement vulnérable parce qu'une grande partie de son commerce sera sous le coup de mesures de représailles", écrit la dirigeante du Fonds monétaire international (FMI) dans un blog. "Et une réduction du PIB ne sera pas le seul coût".
L'institution de Washington avait estimé ce lundi que les tensions commerciales représentaient "la menace la plus grande à court terme pour la croissance mondiale" en publiant ses prévisions actualisées pour la croissance mondiale. Elle avait alors avancé une possible réduction de 0,5% du PIB mondial d'ici 2020, soit plus de 400 milliards de dollars.
Le ralentissement de la croissance a commencé
"La croissance a déjà commencé à ralentir dans la zone euro, au Japon et au Royaume-Uni", a observé Christine Lagarde, soulignant par ailleurs que les effets positifs de la réforme fiscale sur l'économie américaine, adoptée fin 2017, allaient, eux, s'estomper.
Le FMI a élaboré quatre scénarios publiés mercredi dans "une note de surveillance" parallèlement au blog de Christine Lagarde, en amont de la réunion du G20 Finances cette semaine à Buenos Aires. "D'une manière générale, les effets négatifs sont plus importants pour l'économie américaine que pour les autres économies", résument les économistes du FMI. Car, expliquent-ils, les autres économies pourraient réorganiser leurs flux commerciaux entre eux, en excluant les Etats-Unis quand Washington sera l'épicentre des représailles.
De quoi sera fait l'avenir ?
Le premier scénario prend en compte les tarifs douaniers américains déjà en oeuvre: 25% sur les importations d'acier, 10% sur l'aluminium (depuis mars), 25% sur 50 milliards de dollars d'importations chinoises et les représailles contre les marchandises américaines (appliquées en juillet). Le deuxième scénario ajoute les 10% de taxes américaines supplémentaires sur 200 milliards de dollars d'importations chinoises additionnelles envisagées pour septembre.
Le troisième scénario incorpore les 25% de tarifs douaniers américains sur les importations de voitures et les représailles éventuelles qui pourraient intervenir à la fin de l'été ou à l'automne. Le dernier scénario intègre en outre d'autres composantes comme une détérioration de la confiance combinée à une diminution des investissements dans les secteurs manufacturiers notamment.
"Alors que tous les pays seront à terme plus affaiblis, l'économie américaine est particulièrement vulnérable parce qu'une grande partie de son commerce sera sous le coup de mesures de représailles", écrit la dirigeante du Fonds monétaire international (FMI) dans un blog. "Et une réduction du PIB ne sera pas le seul coût".
L'institution de Washington avait estimé ce lundi que les tensions commerciales représentaient "la menace la plus grande à court terme pour la croissance mondiale" en publiant ses prévisions actualisées pour la croissance mondiale. Elle avait alors avancé une possible réduction de 0,5% du PIB mondial d'ici 2020, soit plus de 400 milliards de dollars.
Le ralentissement de la croissance a commencé
"La croissance a déjà commencé à ralentir dans la zone euro, au Japon et au Royaume-Uni", a observé Christine Lagarde, soulignant par ailleurs que les effets positifs de la réforme fiscale sur l'économie américaine, adoptée fin 2017, allaient, eux, s'estomper.
Le FMI a élaboré quatre scénarios publiés mercredi dans "une note de surveillance" parallèlement au blog de Christine Lagarde, en amont de la réunion du G20 Finances cette semaine à Buenos Aires. "D'une manière générale, les effets négatifs sont plus importants pour l'économie américaine que pour les autres économies", résument les économistes du FMI. Car, expliquent-ils, les autres économies pourraient réorganiser leurs flux commerciaux entre eux, en excluant les Etats-Unis quand Washington sera l'épicentre des représailles.
De quoi sera fait l'avenir ?
Le premier scénario prend en compte les tarifs douaniers américains déjà en oeuvre: 25% sur les importations d'acier, 10% sur l'aluminium (depuis mars), 25% sur 50 milliards de dollars d'importations chinoises et les représailles contre les marchandises américaines (appliquées en juillet). Le deuxième scénario ajoute les 10% de taxes américaines supplémentaires sur 200 milliards de dollars d'importations chinoises additionnelles envisagées pour septembre.
Le troisième scénario incorpore les 25% de tarifs douaniers américains sur les importations de voitures et les représailles éventuelles qui pourraient intervenir à la fin de l'été ou à l'automne. Le dernier scénario intègre en outre d'autres composantes comme une détérioration de la confiance combinée à une diminution des investissements dans les secteurs manufacturiers notamment.