​Lutte contre l’excision : les parlementaires soudanais veulent s’inspirer de l’expérience sénégalaise

La délégation des parlementaires Soudanais a effectué sa deuxième visite à TOSTAN et Ker Simbara dans la région Thiès ce mercredi. A cet effet, les parlementaires ont été heureux de tirer des leçons, quand à l’approche de la mobilisation et la sensibilisation des communautés locales à l’abandon de l’excision et comptent appliquer cela une fois au pays.



Le parlement soudanais est déterminé à s’inspirer de l’expérience du Sénégal concernant la lutte pour l’abandon des mutilations génitales féminines. « Le but de notre mission au Sénégal est de venir apprendre de votre expérience concernant la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Et afin de sensibiliser et conscientiser les populations à la base, pour améliorer leur connaissance, leurs éduquer avant de prendre des mesures pour la mise en place d’une loi nationale contre la pratique de l’excision au Soudan », a fait savoir Akram Abdel Gayoum Abbas, parlement Soudanais lors d’’une visite à Thiès.

Poursuivant, M. Abbas pense que l’approche utilisée par le Sénégal  pour lutte avant même l’application de la loi contre les MGF au Sénégal est bonne. « L’approche que le Sénégal a adoptée concernant la mobilisation des communautés et la sensibilisation des populations à la base est une bonne pratique pour prévenir ces normes sociales qui sont fortement établies ».

 M. Abdel Abbas d’ajouter « en visitant ce village (Simbara), nous avons été très heureux de tirer des leçons sur la manière dont ils font leur mobilisation sociale, afin de pousser ces populations à abandonner ces normes sociales. Mais également, la manière dont ils ont sensibilisé les autres villages et les communautés environnantes à faire pareilles. Et ce que nous avons pu apprendre comme leçon va énormément nous servir  concernant la mobilisation et la sensibilisation, pour pousser les communautés à développer des stratégies visant à abandonner les MGF et le mariage précoce ».

Avant de remercier l’Assemblée nationale du Sénégal et surtout Plan international Sénégal qui a facilité leur venue. Non sans oublier l’ONG TOSTAN qui les a permis d’entrer en contact avec ces populations à la base. Et il déclare, « on a énormément appris de choses et une fois au Soudan, de changer notre approche et de développer de nouvelles stratégies en vue de lutter contre les mutilations génitales féminines et les mariages précoces ».

Et de conclure « nous allons renforcer notre coopération avec le Sénégal et d’autres pays africains, pour l’intérêt des populations, des enfants et des femmes, afin d’assurer leurs protections et leur bien-être ».

Joseph Barthélémy Coly(Stagiaire)

Jeudi 25 Janvier 2018 09:45


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