« C’est notre troisième imam qui a été interpellé à 5 heures du matin, c’est pourquoi nous sommes dans la rue », indique un manifestant visiblement en colère. « C’est cet imam même qui a dirigé la prière de l’aube », a rajouté un autre. « Je ne comprends pas ce pays. Le matin très tôt, après avoir dirigé la prière, un étranger s'est présenté devant l'imam pour lui demander une entrevue. Dès qu'il est sorti, l'imam a été embarqué dans le véhicule. Personne ne sait pourquoi », explique Moussa Moise Dansoko, censeur d'un groupe scolaire local.
Dès après l'interpellation de l'imam du quartier, les jeunes de Yimbaya Tannerie sont aussitôt sortis pour ériger des barricades et bloquer la circulation au Camp carrefour. Depuis, les manifestants y règnent en maître absolu. Les passants, la presse et les forces de l’ordre sont la cible des jeunes. « Un véhicule administratif est complètement brûlé par les jeunes à Yimbaya Mangueboudji », a confié un témoin. Plusieurs véhicules ont été également calcinés, dont certains appartenant à un réceptif hôtelier de la place.
Aux dernières nouvelles, un calme précaire est revenu sur les lieux grâce à l'intervention des forces de l'ordre qui ont dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène. Il faut rappeler que le Premier ministre Mohamed Said Fofana, a annoncé récemment que le gouvernement n'hésitera pas d'utiliser la force pour lutter contre la réticence face à Ébola.
Dès après l'interpellation de l'imam du quartier, les jeunes de Yimbaya Tannerie sont aussitôt sortis pour ériger des barricades et bloquer la circulation au Camp carrefour. Depuis, les manifestants y règnent en maître absolu. Les passants, la presse et les forces de l’ordre sont la cible des jeunes. « Un véhicule administratif est complètement brûlé par les jeunes à Yimbaya Mangueboudji », a confié un témoin. Plusieurs véhicules ont été également calcinés, dont certains appartenant à un réceptif hôtelier de la place.
Aux dernières nouvelles, un calme précaire est revenu sur les lieux grâce à l'intervention des forces de l'ordre qui ont dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène. Il faut rappeler que le Premier ministre Mohamed Said Fofana, a annoncé récemment que le gouvernement n'hésitera pas d'utiliser la force pour lutter contre la réticence face à Ébola.
Autres articles
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation