Le Président du Parti AWALÉ, Dr Abdourahmane Diouf qui parlait de la situation Politique Nationale et Internationale du Sénégal, a dénoncé 5 scandales dans la gestion du projet du Train Express Régional (TER). Abordant le sujet concernant le contrat liant la Société d'exploitation maintenance du TER de Dakar (SETER) à la Société Nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER/SA), il est revenu de long en large sur l'appel d’offres, le montage juridique, le cadrage institutionnel, les dimensions économiques et sociales, le transfert de technologie.
« Nous avons noté dans le cadre de la mise en n’œuvre de ce projet du TER un certain nombre de scandales. Vous avez vu le 27 décembre dernier le Président Macky Sall a inauguré en grande pompe le TER. Et a commencé l’exploitation commerciale du projet. Nous avons identifié cinq 5 gros scandales sur les plans économique, juridique, social, institutionnel et fiscal. Nous avons pris la parole aujourd’hui, pour dire que les ressources financières du Sénégal sont très mal gérées. Que cela va mettre en danger notre model économique et social et que cela constitue un danger pour les générations futures », a indiqué Dr Abdourahmane Diouf.
Évoquant les scandales, Dr Diouf soutient que l’enjeu est 300 milliards de F CFA à gérer sur les 5 prochaines années. « Nous avons travaillé avec les chiffres de la SENTER qui est la société nationale. Qui est dans la projection de 60 milliards de F CFA de chiffres d’affaires pour la billetterie par année et donc 300 milliards de F CFA sur les 5 ans. Ça, c’est la dimension économique d’un tel marché qui n’a pas fait l’objet d’une couverture juridique. Et c’est ça le deuxième scandale. Nous sommes dans un montage financier où la société d’exploitation privée la SETER en l’occurrence n’a pas mis un seul sou dans l’investissement initial ». Suffisant pour lui de noter qu’on ne peut en aucun cas être dans un contrat de concession.
L’information, du point de vue du scandale juridique, est qu’aujourd’hui dénonce-t-il, « il n’y a pas de contrat. Ils vont essayer de vous dire oui, on a eu un protocole d’accord en 2016. Je signale que ce sont les Français en 2015 qui ont écrit au Président Macky Sall pour proposer leur service pour la gestion du Ter. Et le Sénégal a signé un protocole d’accord avec eux. Le troisième scandale est social... Les expériences des négociations ont montré que la plupart des dossiers d’indemnisation ont été réglés par l’intimidation ».
Mieux ajoute le leader du Parti AWALÉ : « Au point de vue institutionnel, le Sénégal a eu Transrail mis en liquidation judiciaire. Il y a au moins 400 Sénégalais qui y travaillaient. La logique aurait voulu que ces derniers aient une sorte de priorité d’embauche dans le cadre de SETER. Le dernier scandale est fiscal. Quand ils ont discuté du prix sur la base du contrat financier qui ne sera pas légal parce que n’ayant pas rempli les conditions, ils sont tombés d’accord sur un prix hors taxes. Au moment de mettre en œuvre leur soit disant contrat, ils se sont rendu compte qu’il y a un déficit de 6 milliards de F CFA ».
Pire encore note Abdourahmane Diouf, « puisse qu’ils ont peur d’aller renégocier, ils ont dit au Directeur général de la SENTER de demander à son ministre de Tutelle, le Ministre des Transport de demander au ministre des Finances de changer le code des investissements, et des impôts Sénégalais pour avoir une trouvaille qui leur permet de redresser le trou des 6 milliards de F CFA ».
« Nous avons noté dans le cadre de la mise en n’œuvre de ce projet du TER un certain nombre de scandales. Vous avez vu le 27 décembre dernier le Président Macky Sall a inauguré en grande pompe le TER. Et a commencé l’exploitation commerciale du projet. Nous avons identifié cinq 5 gros scandales sur les plans économique, juridique, social, institutionnel et fiscal. Nous avons pris la parole aujourd’hui, pour dire que les ressources financières du Sénégal sont très mal gérées. Que cela va mettre en danger notre model économique et social et que cela constitue un danger pour les générations futures », a indiqué Dr Abdourahmane Diouf.
Évoquant les scandales, Dr Diouf soutient que l’enjeu est 300 milliards de F CFA à gérer sur les 5 prochaines années. « Nous avons travaillé avec les chiffres de la SENTER qui est la société nationale. Qui est dans la projection de 60 milliards de F CFA de chiffres d’affaires pour la billetterie par année et donc 300 milliards de F CFA sur les 5 ans. Ça, c’est la dimension économique d’un tel marché qui n’a pas fait l’objet d’une couverture juridique. Et c’est ça le deuxième scandale. Nous sommes dans un montage financier où la société d’exploitation privée la SETER en l’occurrence n’a pas mis un seul sou dans l’investissement initial ». Suffisant pour lui de noter qu’on ne peut en aucun cas être dans un contrat de concession.
L’information, du point de vue du scandale juridique, est qu’aujourd’hui dénonce-t-il, « il n’y a pas de contrat. Ils vont essayer de vous dire oui, on a eu un protocole d’accord en 2016. Je signale que ce sont les Français en 2015 qui ont écrit au Président Macky Sall pour proposer leur service pour la gestion du Ter. Et le Sénégal a signé un protocole d’accord avec eux. Le troisième scandale est social... Les expériences des négociations ont montré que la plupart des dossiers d’indemnisation ont été réglés par l’intimidation ».
Mieux ajoute le leader du Parti AWALÉ : « Au point de vue institutionnel, le Sénégal a eu Transrail mis en liquidation judiciaire. Il y a au moins 400 Sénégalais qui y travaillaient. La logique aurait voulu que ces derniers aient une sorte de priorité d’embauche dans le cadre de SETER. Le dernier scandale est fiscal. Quand ils ont discuté du prix sur la base du contrat financier qui ne sera pas légal parce que n’ayant pas rempli les conditions, ils sont tombés d’accord sur un prix hors taxes. Au moment de mettre en œuvre leur soit disant contrat, ils se sont rendu compte qu’il y a un déficit de 6 milliards de F CFA ».
Pire encore note Abdourahmane Diouf, « puisse qu’ils ont peur d’aller renégocier, ils ont dit au Directeur général de la SENTER de demander à son ministre de Tutelle, le Ministre des Transport de demander au ministre des Finances de changer le code des investissements, et des impôts Sénégalais pour avoir une trouvaille qui leur permet de redresser le trou des 6 milliards de F CFA ».