Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana s’est prononcé sur la politique de l’habitat du nouveau régime et l’accès aux logements sociaux. Selon lui, l’objectif du nouveau gouvernement, c’est de ‘’résorber un gap de 500 mille logements’’. Il était invité du Jury du dimanche sur I-radio.
« Parallèlement, nous sommes en train de structurer et bientôt, nous devrions passer un conseil interministériel sur le programme national d'accès aux logements et au cadre urbain rénové. Un programme avec quatre composants, la valorisation foncière, l'accès à la propriété locatif social et enfin de la rénovation parce que ces quatre composants qui vont ensemble, vous ne pouvez pas faire produire des logements, si vous ne faites pas de la valorisation foncière... Je peux vous dire aujourd'hui nous travaillons à l'élection d'une zone industrielle avec des investisseurs qui sont aujourd'hui prêts à ouvrir des unités de production essentiellement autour du bâtiment et avec nos matériaux locaux construit par exemple avec de la latérite », a déclaré Moussa Bala Fofana.
Selon le ministre de l’Urbanisme, « en terme d'économie d'énergie, ce sont les meilleurs produits qui peuvent nous aider à faire énormément d'économie. Donc nous voulons innover à travers cette approche-là. Vous savez de 1960 à aujourd'hui, nous n'avons pas produit suffisamment de logements qu'on devrait le faire. Nous n'avons pas aménagé comme on devrait aménager et c'est pour ça que notre cadre urbain est ce qu'il est. Le gap de logements est de 500 mille logements. Donc cela prend un programme structuré fonctionnel qui est capable de résorber le gap... Quand vous arrivez, c'est la situation qui vous dicte votre objectif. Notre objectif c'est de résorber un gap de 500 mille logements qui se creuse de 12 mille chaque année».
Par ailleurs, précise le ministre : « Aujourd'hui, j'hérite d'un programme ou des promoteurs, quelques promoteurs ont fait confiance et se sont engagés, mais le programme ne dispose pas de moyens pour aider à la finalisation et à la commercialisation. Vous avez dans le secteur du logement non seulement, vous devez travailler sur les mécanismes de valorisation foncière les mécanismes de financement, il faut comprendre comment les banque finance.... C'est là que vous pouvez non seulement créer de la nouveauté, mais permet en même temps de faire de la rénovation urbaine de la respiration urbaine ».
Pour lui, « dans notre pays, de 2000 à nos jours, si on doit mettre en avant le phénomène qui montre le plus clairement la réalité, c'est le phénomène d'urbanisation qui précède la planification urbaine. Pour faire cela, les gens habitent et après maintenant, on essaye de d’urbaniser. Et c'est ça le vrai problème en termes de construction, en termes d'urbanisme, en termes d’aménagement du territoire. Tous ces dysfonctionnements sur les règles de construction sur le cadre urbain et sur l'aménagement vont se répercuter dans la gestion au niveau des municipalités et les autres services qui maintenant doivent donner du service à ces gens déjà établis sans planification. C'est pour cela que quand je suis arrivé, l'une des missions que j'ai donnée à l'ensemble de mes directions, c'est de suite procéder à la planification spatiale de l'ensemble du territoire national. Il ne doit plus y avoir de l'espace où nous n'avons pas réfléchi sur c'est quoi sa fonctionnalité ».
« Parallèlement, nous sommes en train de structurer et bientôt, nous devrions passer un conseil interministériel sur le programme national d'accès aux logements et au cadre urbain rénové. Un programme avec quatre composants, la valorisation foncière, l'accès à la propriété locatif social et enfin de la rénovation parce que ces quatre composants qui vont ensemble, vous ne pouvez pas faire produire des logements, si vous ne faites pas de la valorisation foncière... Je peux vous dire aujourd'hui nous travaillons à l'élection d'une zone industrielle avec des investisseurs qui sont aujourd'hui prêts à ouvrir des unités de production essentiellement autour du bâtiment et avec nos matériaux locaux construit par exemple avec de la latérite », a déclaré Moussa Bala Fofana.
Selon le ministre de l’Urbanisme, « en terme d'économie d'énergie, ce sont les meilleurs produits qui peuvent nous aider à faire énormément d'économie. Donc nous voulons innover à travers cette approche-là. Vous savez de 1960 à aujourd'hui, nous n'avons pas produit suffisamment de logements qu'on devrait le faire. Nous n'avons pas aménagé comme on devrait aménager et c'est pour ça que notre cadre urbain est ce qu'il est. Le gap de logements est de 500 mille logements. Donc cela prend un programme structuré fonctionnel qui est capable de résorber le gap... Quand vous arrivez, c'est la situation qui vous dicte votre objectif. Notre objectif c'est de résorber un gap de 500 mille logements qui se creuse de 12 mille chaque année».
Par ailleurs, précise le ministre : « Aujourd'hui, j'hérite d'un programme ou des promoteurs, quelques promoteurs ont fait confiance et se sont engagés, mais le programme ne dispose pas de moyens pour aider à la finalisation et à la commercialisation. Vous avez dans le secteur du logement non seulement, vous devez travailler sur les mécanismes de valorisation foncière les mécanismes de financement, il faut comprendre comment les banque finance.... C'est là que vous pouvez non seulement créer de la nouveauté, mais permet en même temps de faire de la rénovation urbaine de la respiration urbaine ».
Pour lui, « dans notre pays, de 2000 à nos jours, si on doit mettre en avant le phénomène qui montre le plus clairement la réalité, c'est le phénomène d'urbanisation qui précède la planification urbaine. Pour faire cela, les gens habitent et après maintenant, on essaye de d’urbaniser. Et c'est ça le vrai problème en termes de construction, en termes d'urbanisme, en termes d’aménagement du territoire. Tous ces dysfonctionnements sur les règles de construction sur le cadre urbain et sur l'aménagement vont se répercuter dans la gestion au niveau des municipalités et les autres services qui maintenant doivent donner du service à ces gens déjà établis sans planification. C'est pour cela que quand je suis arrivé, l'une des missions que j'ai donnée à l'ensemble de mes directions, c'est de suite procéder à la planification spatiale de l'ensemble du territoire national. Il ne doit plus y avoir de l'espace où nous n'avons pas réfléchi sur c'est quoi sa fonctionnalité ».