La chaude journée du vendredi à Ngor-Ouakam où des jeunes se sont affrontés avec les forces de l'ordre. Ce, pour exiger la restitution de leurs terres situées sur le domaine de l'Aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS). Des jeunes qui n'entendent pas reculer. Le coordonnateur du Forum Social, appelle la Communauté lébou et l’Etat à discuter pour trouver des solutions.
Selon Mignane Diouf les deux parties doivent se mettre autour d’une table pour éviter une situation regrettable. « Il faut un débat sérieux. Que la communauté Lébou s’organise et discute pour voir historiquement à qui appartiennent ces terres. Mais aussi administrativement dans la loi du domaine national, que sont devenues ces terres et quel équilibre doit être possible pour voir ce que l’Etat du Sénégal aurait du gérer dans la transparence du droit publique. Aussi, dans le droit traditionnel Lébou ou Sérère, revient de fait à des familles, à des communautés et quel mécanisme de dédommagement pouvait être possible au cas où l’Etat tirait sur ces terres qui appartiennent au lébou, ou à telle communauté. Ce qui est dangereux, c’est de penser donc qu’il va être possible de s’emparer de ces terres individuellement, ou industriellement. Parce que de l’argent est proposé sans s’en référer à certains dispositions à certaines valeurs traditionnelles et administratives, mais aussi se référer à la loi ».
Par ailleurs, M. Diouf a lancé un appel pour que des discussions soient réellement conduites entre la communauté lébou, l’Etat du Sénégal et tous les partenaires pour cerner la vérité dans cette situation.
Selon Mignane Diouf les deux parties doivent se mettre autour d’une table pour éviter une situation regrettable. « Il faut un débat sérieux. Que la communauté Lébou s’organise et discute pour voir historiquement à qui appartiennent ces terres. Mais aussi administrativement dans la loi du domaine national, que sont devenues ces terres et quel équilibre doit être possible pour voir ce que l’Etat du Sénégal aurait du gérer dans la transparence du droit publique. Aussi, dans le droit traditionnel Lébou ou Sérère, revient de fait à des familles, à des communautés et quel mécanisme de dédommagement pouvait être possible au cas où l’Etat tirait sur ces terres qui appartiennent au lébou, ou à telle communauté. Ce qui est dangereux, c’est de penser donc qu’il va être possible de s’emparer de ces terres individuellement, ou industriellement. Parce que de l’argent est proposé sans s’en référer à certains dispositions à certaines valeurs traditionnelles et administratives, mais aussi se référer à la loi ».
Par ailleurs, M. Diouf a lancé un appel pour que des discussions soient réellement conduites entre la communauté lébou, l’Etat du Sénégal et tous les partenaires pour cerner la vérité dans cette situation.
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