Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) UCAD a fait face à la presse, ce jeudi pour dénoncer une situation ‘’scandaleuse qui menace l'intégrité et la gouvernance’’ de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En effet, suite au communiqué paru dans la presse informant que le Conseil l'Administration de l’université persiste dans son inaction, ‘’refusant obstinément’’ de lancer l'appel à candidatures pour organiser la succession, alors que dans moins de deux semaines, le mandat du recteur actuel de l'UCAD arrive à son terme. Ce qui constitue pour le SUDES, ‘’un Coup d'Etat académique’’. Le Syndicat parle d’une négligence flagrante, d’une violation pure et simple de la loi.
« Nous sommes ici pour dénoncer une situation scandaleuse qui menace l'intégrité et la gouvernance de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le 22 juillet 2024, dans moins de deux semaines, le mandat du recteur actuel de l'UCAD arrive à son terme. Pourtant, le Conseil d'Administration de notre université persiste dans son inaction, refusant obstinément de lancer l'appel à candidatures pour organiser la succession. Cette négligence flagrante n'est pas seulement une erreur administrative, c'est une violation pure et simple de la loi », a déclaré Pr Sylvestre Kouakou, leur porte-parole.
Mieux poursuit l’universitaire : « En arguant le subterfuge fallacieux et vétilleux de la reconduction tacite depuis juillet 2023 de son mandat qui serait de trois ans au lieu de quatre, le CA de l'UCAD a fait preuve de carence avérée. Il a une interprétation insidieuse de la loi, qui ne trompe personne ».
Se voulant plus claire, M. Kouakou soutient : « Le cadre légal est sans ambiguïté. La loi 2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal fixe en son article 16 la durée du mandat des recteurs des universités publiques à quatre (4) ans. Chaque université est dirigée par un recteur choisi parmi les professeurs titulaires des universités de nationalité sénégalaise. Il est nommé par décret sur proposition du Ministre de l'Enseignement supérieur pour un mandat de quatre (04) ans, renouvelable une fois... L'actuel recteur de l'UCAD nommé le 22 juillet 2020 ne saurait en aucun cas l'être pour un mandat de trois (3) ans comme semble dire le CA. Ce serait contraire aux dispositions de l'article 16 sus-indiqué ».
Toutefois averti le syndicaliste : « Que les choses soient claires : nous privilégions toujours le dialogue et la concertation. Mais notre patience a des limites, et ces limites ont été atteintes. Si nos demandes légitimes restent lettre morte, nous n'hésiterons pas à passer à l'action. Nous sommes prêts à déclencher une grève totale et illimitée. Nous bloquerons les délibérations des examens dans toutes les facultés, écoles et instituts de l'UCAD. Nous paralyserons l'université s'il le faut, mais nous ne laisserons pas fouler aux pieds les principes de bonne gouvernance et les textes qui régissent notre institution ».
« Nous sommes ici pour dénoncer une situation scandaleuse qui menace l'intégrité et la gouvernance de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le 22 juillet 2024, dans moins de deux semaines, le mandat du recteur actuel de l'UCAD arrive à son terme. Pourtant, le Conseil d'Administration de notre université persiste dans son inaction, refusant obstinément de lancer l'appel à candidatures pour organiser la succession. Cette négligence flagrante n'est pas seulement une erreur administrative, c'est une violation pure et simple de la loi », a déclaré Pr Sylvestre Kouakou, leur porte-parole.
Mieux poursuit l’universitaire : « En arguant le subterfuge fallacieux et vétilleux de la reconduction tacite depuis juillet 2023 de son mandat qui serait de trois ans au lieu de quatre, le CA de l'UCAD a fait preuve de carence avérée. Il a une interprétation insidieuse de la loi, qui ne trompe personne ».
Se voulant plus claire, M. Kouakou soutient : « Le cadre légal est sans ambiguïté. La loi 2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal fixe en son article 16 la durée du mandat des recteurs des universités publiques à quatre (4) ans. Chaque université est dirigée par un recteur choisi parmi les professeurs titulaires des universités de nationalité sénégalaise. Il est nommé par décret sur proposition du Ministre de l'Enseignement supérieur pour un mandat de quatre (04) ans, renouvelable une fois... L'actuel recteur de l'UCAD nommé le 22 juillet 2020 ne saurait en aucun cas l'être pour un mandat de trois (3) ans comme semble dire le CA. Ce serait contraire aux dispositions de l'article 16 sus-indiqué ».
Toutefois averti le syndicaliste : « Que les choses soient claires : nous privilégions toujours le dialogue et la concertation. Mais notre patience a des limites, et ces limites ont été atteintes. Si nos demandes légitimes restent lettre morte, nous n'hésiterons pas à passer à l'action. Nous sommes prêts à déclencher une grève totale et illimitée. Nous bloquerons les délibérations des examens dans toutes les facultés, écoles et instituts de l'UCAD. Nous paralyserons l'université s'il le faut, mais nous ne laisserons pas fouler aux pieds les principes de bonne gouvernance et les textes qui régissent notre institution ».
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