Le Front syndical pour la défense du travail (FSDT) est monté au créneau pour rappeler au gouvernement ses engagements dans le cadre de l’élaboration du nouveau Pacte social et des négociations sur la plateforme revendicative déposée le 21 janvier 2025 par sept centrales syndicales.
Face à la presse ce mercredi, les responsables du Front ont exprimé leur mécontentement, dénonçant le manque de clarté dans les discussions en cours. Ils menacent de déposer un préavis de grève si, à l’issue de l’audience présidentielle du 1er mai, aucune réponse concrète n’est apportée aux revendications des travailleurs.
« Lors de la réunion d'évaluation du lundi 14 avril, il est ressorti des échanges que le déroulement des négociations et des travaux de l'atelier d'élaboration du nouveau pacte des 7, 8, 9 et 10 avril 2025 n'avait pas donné satisfaction au Front syndical, loin s'en faut. À ce stade de nos discussions, le Front estime que les résultats de ces travaux sont loin de satisfaire ses attentes, compte tenu des problématiques posées par les travailleurs et leurs organisations syndicales dans la perspective d'une dynamique partenariale porteuse de progrès et de justice sociale », a déclaré Mody Guiro, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).
Il a également précise que les engagements du gouvernement sont « imprécis et peu consistants pour répondre aux attentes du monde du travail ». Selon lui, ces « engagements ressemblent à une tentative de faire porter aux travailleurs « un carcan sans offrir les gages quant à la résolution des problèmes actuels des travailleurs ».
Poursuivant sa déclaration, le syndicaliste s’est interrogé sur « l'empressement à vouloir conclure un pacte sans a priori pour résoudre les revendications prioritaires inscrites dans la plateforme minimale ».
Pour M. Guiro, cette « méthode accélérée n'assure pas un esprit partenarial entre son organisation et le gouvernement, et les oblige à la réserve et à la prudence ».
« A l'absence de satisfaction sur ces questions, les centrales syndicales ne pourront s'engager dans la signature d'un quelconque pacte. Ainsi, en réaction aux louvoiements du Gouvernement qui cherche à nous mettre devant le fait accompli, le front syndical refuse d'avancer dans cette aventure périlleuse sans un débat de clarification sérieux et se réserve le droit d'entreprendre toute action à même d'assurer la défense des intérêts des travailleurs et des populations en général », a-t-il martelé.
« Le front n'exclut pas de déposer un préavis de grève au sortir de l'audience du 1er mai, si toutefois les revendications des travailleurs ne trouvent pas de satisfaction auprès de la plus haute autorité », a conclu le secrétaire général de la CNTS.
Face à la presse ce mercredi, les responsables du Front ont exprimé leur mécontentement, dénonçant le manque de clarté dans les discussions en cours. Ils menacent de déposer un préavis de grève si, à l’issue de l’audience présidentielle du 1er mai, aucune réponse concrète n’est apportée aux revendications des travailleurs.
« Lors de la réunion d'évaluation du lundi 14 avril, il est ressorti des échanges que le déroulement des négociations et des travaux de l'atelier d'élaboration du nouveau pacte des 7, 8, 9 et 10 avril 2025 n'avait pas donné satisfaction au Front syndical, loin s'en faut. À ce stade de nos discussions, le Front estime que les résultats de ces travaux sont loin de satisfaire ses attentes, compte tenu des problématiques posées par les travailleurs et leurs organisations syndicales dans la perspective d'une dynamique partenariale porteuse de progrès et de justice sociale », a déclaré Mody Guiro, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).
Il a également précise que les engagements du gouvernement sont « imprécis et peu consistants pour répondre aux attentes du monde du travail ». Selon lui, ces « engagements ressemblent à une tentative de faire porter aux travailleurs « un carcan sans offrir les gages quant à la résolution des problèmes actuels des travailleurs ».
Poursuivant sa déclaration, le syndicaliste s’est interrogé sur « l'empressement à vouloir conclure un pacte sans a priori pour résoudre les revendications prioritaires inscrites dans la plateforme minimale ».
Pour M. Guiro, cette « méthode accélérée n'assure pas un esprit partenarial entre son organisation et le gouvernement, et les oblige à la réserve et à la prudence ».
« A l'absence de satisfaction sur ces questions, les centrales syndicales ne pourront s'engager dans la signature d'un quelconque pacte. Ainsi, en réaction aux louvoiements du Gouvernement qui cherche à nous mettre devant le fait accompli, le front syndical refuse d'avancer dans cette aventure périlleuse sans un débat de clarification sérieux et se réserve le droit d'entreprendre toute action à même d'assurer la défense des intérêts des travailleurs et des populations en général », a-t-il martelé.
« Le front n'exclut pas de déposer un préavis de grève au sortir de l'audience du 1er mai, si toutefois les revendications des travailleurs ne trouvent pas de satisfaction auprès de la plus haute autorité », a conclu le secrétaire général de la CNTS.
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