Alors que le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre ces ODD, les coûts vers les réalisations varient de 5.400 à 6.400 milliards de dollars par an entre 2023 et 2030. Selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced),
« Cela représente entre 1.179 et 1.383 dollars par personne et par an. Si l'on élargit le champ d'application à toutes les économies en développement, en utilisant le coût médian par habitant pour les 48 économies étudiées, les besoins annuels totaux se situent entre 6.900 et 7.600 milliards de dollars. Au cours des six derniers mois, la Cnuced a calculé les montants pour près de 50 indicateurs des Odd dans 90 pays, dont 48 pays en développement, couvrant les trois-quarts de la population mondiale ».
Toujours selon l’analyse des Nations Unies, « près de 80% des dépenses totales devraient être engagées dans les pays en développement à revenu moyen supérieure et à revenu élevé visés par l'étude. Ces pays sont généralement confrontés aux coûts annuels par personne les plus élevés et aux déficits de financement les plus importants. Par exemple, leur déficit dans le domaine de la transition énergétique représente 98% de l'écart entre les 48 économies en développement. Les petits Etats insulaires en développement sont également confrontés à des coûts élevés par personne. Les dépenses prévues l'égalité des sexes, par exemple, s'élèvent à 3.724 dollars par personne, soit près de trois fois moyenne. Et si les Pays les moins avancés étudiés sont confrontés à des coûts par personne beaucoup plus faibles, les dépenses requises en pourcentage de leur PIB sont impressionnantes : elles dépassent 40 % pour toutes les filières et atteignent 47 % pour l'éducation ».
L'analyse de la Cnuced souligne également la nécessité de s'attaquer à la crise de la dette mondiale. «Environ 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui consacrent plus d'argent au paiement des intérêts de la dette qu'aux services publics essentiels tels que l'éducation et la santé. « Les calculs révèlent des lacunes importantes dans l'évolution actuelle des dépenses. Le déficit le plus important concerne la numérisation inclusive, avec 468 milliards de dollars par an. Pour combler cet écart, il faudrait une augmentation de 9% des dépenses annuelles. À l’inverse, c’est dans le domaine de la protection sociale et des emplois décents que l'écart est le plus faible, avec 294 milliards de dollars, ce qui nécessiterait une augmentation de 6% des dépenses annuelles », rapporte nos ''Libération".
« Cela représente entre 1.179 et 1.383 dollars par personne et par an. Si l'on élargit le champ d'application à toutes les économies en développement, en utilisant le coût médian par habitant pour les 48 économies étudiées, les besoins annuels totaux se situent entre 6.900 et 7.600 milliards de dollars. Au cours des six derniers mois, la Cnuced a calculé les montants pour près de 50 indicateurs des Odd dans 90 pays, dont 48 pays en développement, couvrant les trois-quarts de la population mondiale ».
Toujours selon l’analyse des Nations Unies, « près de 80% des dépenses totales devraient être engagées dans les pays en développement à revenu moyen supérieure et à revenu élevé visés par l'étude. Ces pays sont généralement confrontés aux coûts annuels par personne les plus élevés et aux déficits de financement les plus importants. Par exemple, leur déficit dans le domaine de la transition énergétique représente 98% de l'écart entre les 48 économies en développement. Les petits Etats insulaires en développement sont également confrontés à des coûts élevés par personne. Les dépenses prévues l'égalité des sexes, par exemple, s'élèvent à 3.724 dollars par personne, soit près de trois fois moyenne. Et si les Pays les moins avancés étudiés sont confrontés à des coûts par personne beaucoup plus faibles, les dépenses requises en pourcentage de leur PIB sont impressionnantes : elles dépassent 40 % pour toutes les filières et atteignent 47 % pour l'éducation ».
L'analyse de la Cnuced souligne également la nécessité de s'attaquer à la crise de la dette mondiale. «Environ 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui consacrent plus d'argent au paiement des intérêts de la dette qu'aux services publics essentiels tels que l'éducation et la santé. « Les calculs révèlent des lacunes importantes dans l'évolution actuelle des dépenses. Le déficit le plus important concerne la numérisation inclusive, avec 468 milliards de dollars par an. Pour combler cet écart, il faudrait une augmentation de 9% des dépenses annuelles. À l’inverse, c’est dans le domaine de la protection sociale et des emplois décents que l'écart est le plus faible, avec 294 milliards de dollars, ce qui nécessiterait une augmentation de 6% des dépenses annuelles », rapporte nos ''Libération".