Les sept (7) personnalités indépendantes issues de la Société civile qui ont assisté les juges du Conseil constitutionnel en qualité d’observateur, ont relevé des manquements lors de l’examen des fiches de parrainage des candidats déclarés à la présidentielle de 2019. Face à la presse, Moundiaye Cissé et ses camarades ont vivement dénoncé le manque d’informations sur le logiciel de traitement de donnés utilisées, qui, aujourd’hui, soulèvent l’ire des candidats.
«C’est le Conseil constitutionnel qui a choisi un prestataire qui lui a fait un logiciel. Aujourd’hui, nous sommes pas en mesures, nous ne savons pas comment le logiciel a été paramétré, et comment on l’utilise», fulmine le groupe des 7 observateurs de la société civile, qui a tenu à préciser dès l’entrée, qu’ils ne sont que des observateurs et «un observateur», rappelle Valdiodio Ndiaye, «c’est quelqu’un qui observe et rapporte ce qu’il voit. Donc, c’est sur ce que nous avons vu qu’évidemment, nous sommes habilités à nous prononcer».
Poursuivant, les représentants de la société ont aussi dénoncé entre autres «la réglementation de l’ordre de passage qui a donné lieu à des bousculades et violences u moment des dépôts, l’absence de référentiel précis disponible pour tous les candidats pour éviter les erreurs matérielles, le manque d’informations détaillées pour les candidats sur les motifs des rejets autres que les doublons, la quasi inutilité des fiches de parrainage lors des opérations de contrôle et de validation».
A cet effet, ils n’ont pas manqué de formuler des recommandations tout en insistant sur le principe de la restauration de la confiance entre les acteurs politiques. Pr Babacar Guèye et Cie demandent au Conseil constitutionnel, «à l’avenir d'associer l’ensemble des candidats ou leurs représentants et leurs techniciens sur le système, la conception et le paramétrage du logiciel de traitement des donnés pour une plus grande transparence».
Mais aussi, de donner «la possibilité aux candidats qui le souhaitent de vérifier les détails des motifs de rejet, de formuler des réclamations avant la publication de la liste des candidats. Et, « mettre en place une plateforme unique d’enregistrement simultanée des parrainages avec un accès codé (login) pour tous les candidats. Ce qui est faisable dès lors que les fiches de parrainage n’ont pas jusque-là été exploitées par les Conseil constitutionnel ; »
Ne s’arrêtant pas là, le collège des facilitateurs suggère de : « Revoir le mode de traitement des données en réduisant au minimum le nombre de champs à vérifier. Cela limiterait les marges d’erreurs lors de la collecte des parrainages et de la saisie des données contenues dans les fiches de parrainages; Installer un dispositif de vérification et de contrôle en présence de l’ensemble des représentants des candidats. Ce, à l’image du fonctionnement de la Commission Nationale de Recensement des Votes-CNRV- ; etc.»
«C’est le Conseil constitutionnel qui a choisi un prestataire qui lui a fait un logiciel. Aujourd’hui, nous sommes pas en mesures, nous ne savons pas comment le logiciel a été paramétré, et comment on l’utilise», fulmine le groupe des 7 observateurs de la société civile, qui a tenu à préciser dès l’entrée, qu’ils ne sont que des observateurs et «un observateur», rappelle Valdiodio Ndiaye, «c’est quelqu’un qui observe et rapporte ce qu’il voit. Donc, c’est sur ce que nous avons vu qu’évidemment, nous sommes habilités à nous prononcer».
Poursuivant, les représentants de la société ont aussi dénoncé entre autres «la réglementation de l’ordre de passage qui a donné lieu à des bousculades et violences u moment des dépôts, l’absence de référentiel précis disponible pour tous les candidats pour éviter les erreurs matérielles, le manque d’informations détaillées pour les candidats sur les motifs des rejets autres que les doublons, la quasi inutilité des fiches de parrainage lors des opérations de contrôle et de validation».
A cet effet, ils n’ont pas manqué de formuler des recommandations tout en insistant sur le principe de la restauration de la confiance entre les acteurs politiques. Pr Babacar Guèye et Cie demandent au Conseil constitutionnel, «à l’avenir d'associer l’ensemble des candidats ou leurs représentants et leurs techniciens sur le système, la conception et le paramétrage du logiciel de traitement des donnés pour une plus grande transparence».
Mais aussi, de donner «la possibilité aux candidats qui le souhaitent de vérifier les détails des motifs de rejet, de formuler des réclamations avant la publication de la liste des candidats. Et, « mettre en place une plateforme unique d’enregistrement simultanée des parrainages avec un accès codé (login) pour tous les candidats. Ce qui est faisable dès lors que les fiches de parrainage n’ont pas jusque-là été exploitées par les Conseil constitutionnel ; »
Ne s’arrêtant pas là, le collège des facilitateurs suggère de : « Revoir le mode de traitement des données en réduisant au minimum le nombre de champs à vérifier. Cela limiterait les marges d’erreurs lors de la collecte des parrainages et de la saisie des données contenues dans les fiches de parrainages; Installer un dispositif de vérification et de contrôle en présence de l’ensemble des représentants des candidats. Ce, à l’image du fonctionnement de la Commission Nationale de Recensement des Votes-CNRV- ; etc.»
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