Les députés sont en séance plénière, ce samedi pour plancher sur le débat d’orientation budgétaire (DOB) de 2024. Le ministre des Finances et du Budget, Amadou Moustapha Bâ, a déclaré que « comparé à la loi de Finance Initiale (LFI) de 2023, ce projet de budget 2024 connaît une hausse des recettes de 818,8 milliards FCFA en valeur absolue (+-20% en valeur relative) et des dépenses de 613,5 milliards FCFA en valeur absolue (+1 1,9% en valeur relative) », a-t-il relevé.
« Au regard des considérations susmentionnées, les recettes du PLFI pour l'année 2024 sont arrêtées à 4 915,2 milliards FCFA contre 4 096,4 milliards FCFA pour la LFI 2023 et les dépenses à 5 755,4 milliards FCFA contre 5 141,9 milliards FCFA. Le dit projet de loi est bâti sur une prévision de croissance de 9,2%, contre 4,1% en 2023 et un déficit budgétaire attendu à 3,9% contre 4.9% en 2023 », , a-t-il soutenu.
Avant de poursuivre: « Ce déficit devrait poursuivre une tendance à la baisse pour converger vers le plafond communautaire de 3,0% à compter de 2025 à la faveur de la dynamique de croissance vigoureuse sur la période 2024-2028, ainsi que de l'amélioration de l'efficacité et de 1'efficience des dépenses publiques. Par ailleurs, si l'on se réfère à l'ancienne méthode comptable utilisée jusqu'en 2019. les chiffres du PLFI 2024 seraient de l'ordre de 7 003,6 milliards FCFA, lorsqu'il est ajouté, dans le périmètre des dépenses, l'amortissement de la dette publique (1 248,2 1l milliards FCFA) conformément à ladite méthode ».
Pour le ministre « s'agissant des recettes du Budget général arrêtées en 2024 à 4 693 736 900 000 de FCFA ». Il a affirmé qu'elles sont composées des recettes internes pour « un montant de 4 389 980 000 000 de FCFA, et des recettes externes d'un montant de 303 756 900 000 FCFA (dons budgétaires pour un montant de 47 156 900 000 de FCFA et des tirages sur dons en capital pour un montant de 256 600 000 000 FCFA). Globalement, la pression fiscale est projetée à 19,4% du PIB en 2024 contre 18 38% au titre de la LFI 2023, soit une progression de 1,1% correspondant à une hausse de 693,3 milliards FCFA. Cette progression serait le résultat mécanique de la croissance avec 9,2% d'augmentation du PIB, de l'embellie certaine des taxes sur biens et services ainsi que du renforceront des dispositifs de contrôle la DGID et de la Douane ».
Poursuivant ses propos, Amadou Moustapha Ba ajoute : « S'agissant des recettes des Comptes spéciaux du Trésor, elles sont arrêtées à 221,5 milliards FCFA en 2024, soit une hausse de 25.2%. Elles sont constituées essentiellement des comptes d'affectation spéciale pour 195,0 milliards FCFA (7,2 milliards FCFA destinés au fonds intergénérationnel, 15,2 milliards FCPA au fonds de stabilisation et 168,5 au Fonds national de Retraite) et des comptes de prêts positionnés à hauteur de 20,8 milliards FCFA….Ainsi, le ratio de la masse salariale y compris les prestations sociales, rapporté aux recettes fiscales devrait atteindre 34,5% en 2024 contre 36,5% pour la LFI 2023. Concernant les dépenses d'acquisitions de biens et services et de transferts, elles sont programmées à 1 676,9 milliards FCFA. Quant aux dépenses en capital (dépenses d'investissement) de la LFI de 2024, il fera noter qu'elles sont prévues à 1 836,3 milliards FCFA contre 1 588.2 milliards FCFA dans la LFI de 2023, soit une hausse de 15,6%. Les dépenses des Comptes spéciaux du Trésor sont quant à elles programmées à 221,5 milliards FCFA en 2024 ».
« Au regard des considérations susmentionnées, les recettes du PLFI pour l'année 2024 sont arrêtées à 4 915,2 milliards FCFA contre 4 096,4 milliards FCFA pour la LFI 2023 et les dépenses à 5 755,4 milliards FCFA contre 5 141,9 milliards FCFA. Le dit projet de loi est bâti sur une prévision de croissance de 9,2%, contre 4,1% en 2023 et un déficit budgétaire attendu à 3,9% contre 4.9% en 2023 », , a-t-il soutenu.
Avant de poursuivre: « Ce déficit devrait poursuivre une tendance à la baisse pour converger vers le plafond communautaire de 3,0% à compter de 2025 à la faveur de la dynamique de croissance vigoureuse sur la période 2024-2028, ainsi que de l'amélioration de l'efficacité et de 1'efficience des dépenses publiques. Par ailleurs, si l'on se réfère à l'ancienne méthode comptable utilisée jusqu'en 2019. les chiffres du PLFI 2024 seraient de l'ordre de 7 003,6 milliards FCFA, lorsqu'il est ajouté, dans le périmètre des dépenses, l'amortissement de la dette publique (1 248,2 1l milliards FCFA) conformément à ladite méthode ».
Pour le ministre « s'agissant des recettes du Budget général arrêtées en 2024 à 4 693 736 900 000 de FCFA ». Il a affirmé qu'elles sont composées des recettes internes pour « un montant de 4 389 980 000 000 de FCFA, et des recettes externes d'un montant de 303 756 900 000 FCFA (dons budgétaires pour un montant de 47 156 900 000 de FCFA et des tirages sur dons en capital pour un montant de 256 600 000 000 FCFA). Globalement, la pression fiscale est projetée à 19,4% du PIB en 2024 contre 18 38% au titre de la LFI 2023, soit une progression de 1,1% correspondant à une hausse de 693,3 milliards FCFA. Cette progression serait le résultat mécanique de la croissance avec 9,2% d'augmentation du PIB, de l'embellie certaine des taxes sur biens et services ainsi que du renforceront des dispositifs de contrôle la DGID et de la Douane ».
Poursuivant ses propos, Amadou Moustapha Ba ajoute : « S'agissant des recettes des Comptes spéciaux du Trésor, elles sont arrêtées à 221,5 milliards FCFA en 2024, soit une hausse de 25.2%. Elles sont constituées essentiellement des comptes d'affectation spéciale pour 195,0 milliards FCFA (7,2 milliards FCFA destinés au fonds intergénérationnel, 15,2 milliards FCPA au fonds de stabilisation et 168,5 au Fonds national de Retraite) et des comptes de prêts positionnés à hauteur de 20,8 milliards FCFA….Ainsi, le ratio de la masse salariale y compris les prestations sociales, rapporté aux recettes fiscales devrait atteindre 34,5% en 2024 contre 36,5% pour la LFI 2023. Concernant les dépenses d'acquisitions de biens et services et de transferts, elles sont programmées à 1 676,9 milliards FCFA. Quant aux dépenses en capital (dépenses d'investissement) de la LFI de 2024, il fera noter qu'elles sont prévues à 1 836,3 milliards FCFA contre 1 588.2 milliards FCFA dans la LFI de 2023, soit une hausse de 15,6%. Les dépenses des Comptes spéciaux du Trésor sont quant à elles programmées à 221,5 milliards FCFA en 2024 ».