
Le gouvernement a annoncé, lors du conseil des ministres du mercredi 19 mars 2025, le lancement d'un recensement exhaustif des projets de construction inachevés. Une initiative qui sera certainement saluée dans la région de Kolda, située en haute Casamance, où de nombreux chantiers restent à l'abandon, privant les populations d'infrastructures essentielles.
Parmi les projets concernés, le centre délocalisé de l'université Assane Seck, lancé en 2015 pour une durée prévisionnelle de deux ans, demeure inachevé. Un retard qui pèse lourdement sur les étudiants et l'enseignement supérieur dans la région. Autre chantier à l'arrêt, les travaux de modernisation de l'aéroport de Kolda, entamés en 2022 avec une prévision de six mois de réalisation, sont aujourd'hui stoppés, laissant les populations impactées sans indemnisations.
L'infrastructure routière n'est pas en reste, avec plusieurs projets majeurs suspendus. La boucle du Fouladou, censée désenclaver le département de Médina Yoro Foula, et le tronçon Kolda-Salikégné restent à l'abandon, compliquant les déplacements et freinant le développement économique local. De même, les travaux du tronçon Saré Kémo-route de l'aéroport dans la ville de Kolda stagnent, accentuant les difficultés de mobilité surtout pendant la saison des pluies.
Le DAC Fafacourou, présenté comme un projet agricole phare, est quant à lui décrié par les populations qui le considèrent aujourd'hui comme "la plus grosse arnaque" du régime précédent. Ce projet, censé booster l'activité agricole et créer des opportunités pour les jeunes, n'a pas tenu ses promesses.
Face à ces défaillances, les populations du Fouladou attendent avec impatience le démarrage de l'audit annoncé par les autorités. Elles espèrent ainsi obtenir des réponses claires sur les raisons de l'arrêt de ces chantiers cruciaux pour le développement de la région. La transparence et la relance de ces travaux sont devenues des exigences fortes pour les habitants, qui aspirent à une amélioration significative de leurs conditions de vie.
Parmi les projets concernés, le centre délocalisé de l'université Assane Seck, lancé en 2015 pour une durée prévisionnelle de deux ans, demeure inachevé. Un retard qui pèse lourdement sur les étudiants et l'enseignement supérieur dans la région. Autre chantier à l'arrêt, les travaux de modernisation de l'aéroport de Kolda, entamés en 2022 avec une prévision de six mois de réalisation, sont aujourd'hui stoppés, laissant les populations impactées sans indemnisations.
L'infrastructure routière n'est pas en reste, avec plusieurs projets majeurs suspendus. La boucle du Fouladou, censée désenclaver le département de Médina Yoro Foula, et le tronçon Kolda-Salikégné restent à l'abandon, compliquant les déplacements et freinant le développement économique local. De même, les travaux du tronçon Saré Kémo-route de l'aéroport dans la ville de Kolda stagnent, accentuant les difficultés de mobilité surtout pendant la saison des pluies.
Le DAC Fafacourou, présenté comme un projet agricole phare, est quant à lui décrié par les populations qui le considèrent aujourd'hui comme "la plus grosse arnaque" du régime précédent. Ce projet, censé booster l'activité agricole et créer des opportunités pour les jeunes, n'a pas tenu ses promesses.
Face à ces défaillances, les populations du Fouladou attendent avec impatience le démarrage de l'audit annoncé par les autorités. Elles espèrent ainsi obtenir des réponses claires sur les raisons de l'arrêt de ces chantiers cruciaux pour le développement de la région. La transparence et la relance de ces travaux sont devenues des exigences fortes pour les habitants, qui aspirent à une amélioration significative de leurs conditions de vie.
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