Le BEDZ a décidé de retenir les notes des élèves, de ne pas tenir de conseil de classes ni d’enseignements, encore moins de surveillance pour un quelconque examen et grève totale. Ces décisions ont été prises samedi dernier, à Ziguinchor à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire du SNECS, provoquée par la situation financière catastrophique qui prévaut dans les écoles catholiques de la région méridionale du pays. Une situation financière qui résulte, de l’avis de Madame Ivette Keita Diop, secrétaire national du SNECS, d’une forme de gestion qui n’est pas adaptée à une gestion d’entreprise. « L’enseignement Catholique ne doit pas être géré par des mains inexpertes. Il faut chercher des compétences pour changer le diocèse. Il faut crever l’abcès, procéder à des audits et exiger la reddition des comptes », a-t-elle soutenu, non sans rappeler que depuis 1982, l’enseignement catholique dans la région de Ziguinchor souffre d’une situation financière catastrophique, conséquence d’une mauvaise gestion.
Décidés à porter le combat jusqu’au bout, les enseignants du SNECS exigent le paiement régulier des salaires, le versement réguliers des charges sociales à l’IPRES, à la Caisse de Sécurité Social (CSS), le remboursement de pénalités bancaires dues aux retards de paiement de salaires mais également le reversement régulier des cotisations syndicales qui ne sont pas des charges pour l’entreprise.
Madame Keita a souligné aussi que le syndicat reste ouvert au dialogue.
Décidés à porter le combat jusqu’au bout, les enseignants du SNECS exigent le paiement régulier des salaires, le versement réguliers des charges sociales à l’IPRES, à la Caisse de Sécurité Social (CSS), le remboursement de pénalités bancaires dues aux retards de paiement de salaires mais également le reversement régulier des cotisations syndicales qui ne sont pas des charges pour l’entreprise.
Madame Keita a souligné aussi que le syndicat reste ouvert au dialogue.