La chaleur torride ne saurait expliquer la hausse exponentielle des factures d'électricité que vos services avec beaucoup de peine veulent nous le faire croire. La récente hausse des tarifs de 16% au-delà de la tranche sociale de 15000f seulement est une raison commerciale que la rentabilité économique recommande à défaut d'une subvention conséquente pour promouvoir une rentabilité sociale. Une prééminence financière pour le satisfecit des bailleurs de fonds au détriment de la solidarité et d'un humanisme dansla définition des stratégies. Bien sûr, la TVA va augmenter proportionnellement à cette variation hors taxe. Mais alors que fait-on du budget social annoncé en grande pompe en 2022 et 2023 celui du combat économique?
En plus nous supportons à 90% toutes les consommations de vos milliers d'agents et les énormes pertes sur le transport à cause de votre réseau défectueux. Ces différents éléments sont la cause de votre faillite qui plombe toute la politique sociale du président Macky SALL .Par exemple à Diourbel, une veuve a reçu une facture de 152000 et me dit stupéfaite :" la Senelec croit que j'ai une boulangerie dans la maison."
On a donc bien compris mais on se plaint à juste raison du coût trop élevé de l'électricité au Sénégal. Les ménages comme les PME en pâtissent car c'est une denrée transversale. Les conséquences sociales et économiques sont énormes et touchent tous les domaines de la vie. L'appauvrissement des ménages qui perdent leur pouvoir d'achat ( le prix du pain a augmenté dans beaucoup de localités aujourd'hui atteignant 200f ) et le chômage dû à la fermeture des unités faibles risquent de nous enfoncer dans une misère absolue.
Au fait ou est passee la croissance tant chantée par le pouvoir?
A qui elle a réellement profité ?
Quel lien avec le panier de la ménagère ?
Si le résultat d'une décennie de politique ne produit que misère et désolation, il faut avoir le courage de reconnaître son échec ( le PSE ) et partir. Ce pays est devenu un enfer. Les sénégalais sont fatigués.
Dans un pays sahélien aussi chaud, l'électricité est une denrée de consommation aussi importante que le riz ou le pain.
Mieux, l'électricité comme le pain a une élasticité prix d'une très grande sensibilité donc capable de révolter les populations.
Surtout pas de comparaison avec d'autres pays qui n'ont pas fait de progrès significatifs. Le pouvoir d'achat des Sénégalais est lourdement entamé par ces factures d'énergie (eau, carburant, électricité). Si on ajoute la location, on est appauvri par un environnement économique catastrophique.
L'État doit comprendre la structure des dépenses incompressibles aussi bien pour la survie de la grande masse, que pour mieux acter le développement du capital humain. Sommes nous pauvres ou appauvris ? Quelle politique pour une redistribution équitable des ressources devant l'énormité des dépenses publiques ? Sacrifier des institutions budgetivores que seule la politique politicienne justifie pour assurer une subvention est une urgence nationale. Les injonctions de la Banque Mondiale ne devaient pas sacrifier des millions de sénégalais alors que la solution devait être une réduction drastique des dépenses publiques. La côte d'ivoire deux fois plus riche que nous a seulement 31 ministres contre une quarantaine pour le Sénégal. La vie au Sénégal est trop chère. Alors que valent les politiques sociales si les consommations domestiques sont certes disponibles mais inaccessibles ?
BIG RESPECT A LA LIONNE OUMY NDOUR.
Meissa BABOU / UCAD
En plus nous supportons à 90% toutes les consommations de vos milliers d'agents et les énormes pertes sur le transport à cause de votre réseau défectueux. Ces différents éléments sont la cause de votre faillite qui plombe toute la politique sociale du président Macky SALL .Par exemple à Diourbel, une veuve a reçu une facture de 152000 et me dit stupéfaite :" la Senelec croit que j'ai une boulangerie dans la maison."
On a donc bien compris mais on se plaint à juste raison du coût trop élevé de l'électricité au Sénégal. Les ménages comme les PME en pâtissent car c'est une denrée transversale. Les conséquences sociales et économiques sont énormes et touchent tous les domaines de la vie. L'appauvrissement des ménages qui perdent leur pouvoir d'achat ( le prix du pain a augmenté dans beaucoup de localités aujourd'hui atteignant 200f ) et le chômage dû à la fermeture des unités faibles risquent de nous enfoncer dans une misère absolue.
Au fait ou est passee la croissance tant chantée par le pouvoir?
A qui elle a réellement profité ?
Quel lien avec le panier de la ménagère ?
Si le résultat d'une décennie de politique ne produit que misère et désolation, il faut avoir le courage de reconnaître son échec ( le PSE ) et partir. Ce pays est devenu un enfer. Les sénégalais sont fatigués.
Dans un pays sahélien aussi chaud, l'électricité est une denrée de consommation aussi importante que le riz ou le pain.
Mieux, l'électricité comme le pain a une élasticité prix d'une très grande sensibilité donc capable de révolter les populations.
Surtout pas de comparaison avec d'autres pays qui n'ont pas fait de progrès significatifs. Le pouvoir d'achat des Sénégalais est lourdement entamé par ces factures d'énergie (eau, carburant, électricité). Si on ajoute la location, on est appauvri par un environnement économique catastrophique.
L'État doit comprendre la structure des dépenses incompressibles aussi bien pour la survie de la grande masse, que pour mieux acter le développement du capital humain. Sommes nous pauvres ou appauvris ? Quelle politique pour une redistribution équitable des ressources devant l'énormité des dépenses publiques ? Sacrifier des institutions budgetivores que seule la politique politicienne justifie pour assurer une subvention est une urgence nationale. Les injonctions de la Banque Mondiale ne devaient pas sacrifier des millions de sénégalais alors que la solution devait être une réduction drastique des dépenses publiques. La côte d'ivoire deux fois plus riche que nous a seulement 31 ministres contre une quarantaine pour le Sénégal. La vie au Sénégal est trop chère. Alors que valent les politiques sociales si les consommations domestiques sont certes disponibles mais inaccessibles ?
BIG RESPECT A LA LIONNE OUMY NDOUR.
Meissa BABOU / UCAD