Le Sénégal a célébré ce mardi la 55e Journée mondiale de la normalisation, placée sous le thème : « Une vision partagée pour un monde meilleur. L’ODD 9 : Industrie, innovation et infrastructures à l’ère de l’IA ». Cette occasion a permis à l’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN) de faire le point sur le secteur.
Le Directeur Général, Elhadji Abdourahame Dione, a partagé des chiffres concernant les entreprises certifiées au Sénégal, qui s’élèvent à deux cent. « Depuis la création de l’Association, nous avons certifié un peu plus de 200 entreprises en produit dans divers secteurs. Concernant la certification des systèmes, que nous avons récemment lancée, trois entreprises ont été certifiées à ce jour. »
Il a également souligné que l’atteinte de ce chiffre a été facilitée pendant la pandémie de Covid-19. « Il y avait une pénurie mondiale de masques, et le gouvernement sénégalais a décidé de se tourner vers les masques en tissu produits localement. Cependant, en raison de la criticité et de la sensibilité de ces dispositifs, la certification a été rendue obligatoire. En ce qui concerne la normalisation, il est important de noter que la certification est accessible même aux entreprises informelles et aux petites structures. »
M. Dione a ajouté que d'autres entreprises ont déjà contacté l’ASN et sont en cours de préparation pour être certifiées ISO 9001.
Quant au coût, autrefois jugé prohibitif, M. Sène a précisé que «Il est vrai qu’il y a un coût associé à la certification, car cela implique le recours à des auditeurs qualifiés, ainsi que, potentiellement, des analyses de laboratoire. En fin de compte, la certification confère le droit d’utiliser une marque ou un logo, et ce droit est payant. Grâce à l'accréditation de l'ASN, la certification devient beaucoup plus accessible aux entreprises nationales. Cela leur permettra non seulement d'offrir des produits et services de qualité, mais aussi de conquérir de nouveaux marchés. »
La certification, comme son nom l'indique, atteste de la conformité aux exigences d’une norme. Les entreprises doivent donc mettre en place un système de gestion conforme à ces exigences, que ce soit pour l’ISO 9001 ou d'autres normes, comme l’ISO 14001, qui concerne la qualité environnementale. Alors pour l’ASN : « Le processus comprend d’abord une étude documentaire du système de l'entreprise candidate, suivie d’audits sur le terrain. Si toutes les exigences sont satisfaites, un comité de certification indépendant examine les rapports d’audit et émet un avis, sur lequel se fonde la décision de l'ASN. »
Aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation, le Sénégal seul ne constitue pas un marché suffisant. Pour que notre secteur privé soit fort, conformément à la stratégie Sénégal 2050, qui mise sur un secteur privé local solide, il est impératif, pour le DG de l’ASN que « nos entreprises soient capables de rivaliser à l’international. Cela repose sur une base nationale solide, et cela passe par la certification ».
Le Directeur Général, Elhadji Abdourahame Dione, a partagé des chiffres concernant les entreprises certifiées au Sénégal, qui s’élèvent à deux cent. « Depuis la création de l’Association, nous avons certifié un peu plus de 200 entreprises en produit dans divers secteurs. Concernant la certification des systèmes, que nous avons récemment lancée, trois entreprises ont été certifiées à ce jour. »
Il a également souligné que l’atteinte de ce chiffre a été facilitée pendant la pandémie de Covid-19. « Il y avait une pénurie mondiale de masques, et le gouvernement sénégalais a décidé de se tourner vers les masques en tissu produits localement. Cependant, en raison de la criticité et de la sensibilité de ces dispositifs, la certification a été rendue obligatoire. En ce qui concerne la normalisation, il est important de noter que la certification est accessible même aux entreprises informelles et aux petites structures. »
M. Dione a ajouté que d'autres entreprises ont déjà contacté l’ASN et sont en cours de préparation pour être certifiées ISO 9001.
Quant au coût, autrefois jugé prohibitif, M. Sène a précisé que «Il est vrai qu’il y a un coût associé à la certification, car cela implique le recours à des auditeurs qualifiés, ainsi que, potentiellement, des analyses de laboratoire. En fin de compte, la certification confère le droit d’utiliser une marque ou un logo, et ce droit est payant. Grâce à l'accréditation de l'ASN, la certification devient beaucoup plus accessible aux entreprises nationales. Cela leur permettra non seulement d'offrir des produits et services de qualité, mais aussi de conquérir de nouveaux marchés. »
La certification, comme son nom l'indique, atteste de la conformité aux exigences d’une norme. Les entreprises doivent donc mettre en place un système de gestion conforme à ces exigences, que ce soit pour l’ISO 9001 ou d'autres normes, comme l’ISO 14001, qui concerne la qualité environnementale. Alors pour l’ASN : « Le processus comprend d’abord une étude documentaire du système de l'entreprise candidate, suivie d’audits sur le terrain. Si toutes les exigences sont satisfaites, un comité de certification indépendant examine les rapports d’audit et émet un avis, sur lequel se fonde la décision de l'ASN. »
Aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation, le Sénégal seul ne constitue pas un marché suffisant. Pour que notre secteur privé soit fort, conformément à la stratégie Sénégal 2050, qui mise sur un secteur privé local solide, il est impératif, pour le DG de l’ASN que « nos entreprises soient capables de rivaliser à l’international. Cela repose sur une base nationale solide, et cela passe par la certification ».