L'ancien secrétaire général du gouvernement sous Macky Sall, Seydou Guèye n'est pas allé par quatre chemins. Quant il s'est agi de se prononcer sur le sujet de la reddition des comptes. A ce propos, il a déclaré que la ‘’ reddition des comptes est une figure imposée’’. Cette annonce du démarrage de la reddition des comptes par le Premier ministre Ousmane Sonko est, selon l’ancien ministre « une annonce convenable » du fait que « cela participe à la mise en œuvre du pouvoir ». L'ancien SG du gouvernement a tenu ces propos, lors de l'émission Jury Du Dimanche dont il était l'invité.
« La réédition des comptes est une figure imposée. D'ailleurs pour le principe de la bonne gouvernance, c’est deux ou trois niveaux. Le premier niveau, c'est à titre préventif. Puisqu'il faut installer justement dans notre pays cette culture de la redevabilité et de la bonne gouvernance à ce titre, on a des structures qui s'en occupent. Première structure, ce sont les instructions internes des différents ministères. Deuxième niveau, c'est le contrôle financier. Troisième niveau, c'est l'inspection générale d'État (IGE). Et quatrième niveau, c’est la Cour des comptes et là, on entre après dans la séquence judiciaire », a noté Seydou Guèye.
L’invité du JDD précise : « notre position, elle est claire. Oui pour la reddition des comptes, mais non à une chasse aux sorcières. Mais c'est normal quand vous avez eu la responsabilité de gérer des deniers publics, de rendre compte quand les instances habilitées à s'occuper de ça, vous demande de donner les éléments explicatifs des décisions que vous avez prises ou de l'argent qui a été là, donc ça ce n'est pas un problème », a t-il dit.
Mieux, a poursuivi l’opposant : « ce qui nous a un peu préoccupé, c'est de voir se développer une procédure jusqu'ici inconnue depuis l'indépendance. Préparer un vaste chamboulement dans la magistrature en faisant des enquêtes sur les magistrats. Alors que tout le monde sait que les dossiers desdits magistrats sont suivis par nos services au niveau du ministère de la Justice et que les propositions de nomination qui sont faites tiennent compte beaucoup d'éléments objectifs. Alors on a appréhendé une volonté de mettre une justice aux ordres. Et c'est très mauvais pour le Sénégal. La deuxième chose, comment un Premier ministre peut-il dire qu’un X, Y n'ont pas le droit de sortir du pays. Ça, je crois que c'est une prérogative du juge ».
« La réédition des comptes est une figure imposée. D'ailleurs pour le principe de la bonne gouvernance, c’est deux ou trois niveaux. Le premier niveau, c'est à titre préventif. Puisqu'il faut installer justement dans notre pays cette culture de la redevabilité et de la bonne gouvernance à ce titre, on a des structures qui s'en occupent. Première structure, ce sont les instructions internes des différents ministères. Deuxième niveau, c'est le contrôle financier. Troisième niveau, c'est l'inspection générale d'État (IGE). Et quatrième niveau, c’est la Cour des comptes et là, on entre après dans la séquence judiciaire », a noté Seydou Guèye.
L’invité du JDD précise : « notre position, elle est claire. Oui pour la reddition des comptes, mais non à une chasse aux sorcières. Mais c'est normal quand vous avez eu la responsabilité de gérer des deniers publics, de rendre compte quand les instances habilitées à s'occuper de ça, vous demande de donner les éléments explicatifs des décisions que vous avez prises ou de l'argent qui a été là, donc ça ce n'est pas un problème », a t-il dit.
Mieux, a poursuivi l’opposant : « ce qui nous a un peu préoccupé, c'est de voir se développer une procédure jusqu'ici inconnue depuis l'indépendance. Préparer un vaste chamboulement dans la magistrature en faisant des enquêtes sur les magistrats. Alors que tout le monde sait que les dossiers desdits magistrats sont suivis par nos services au niveau du ministère de la Justice et que les propositions de nomination qui sont faites tiennent compte beaucoup d'éléments objectifs. Alors on a appréhendé une volonté de mettre une justice aux ordres. Et c'est très mauvais pour le Sénégal. La deuxième chose, comment un Premier ministre peut-il dire qu’un X, Y n'ont pas le droit de sortir du pays. Ça, je crois que c'est une prérogative du juge ».
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