Plus de 800 participants de pays divers sont attendus à Dakar dans le cadre de la 46e assemblée générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) qui se tiendra du 23 au 25 mai 2022 à Dakar (Sénégal). Il sera question de débattre des ‘’Risques systémiques : assurance et résilience’’. Selon Souleymane Niane, Président du Comité d’Organisation, cette Assemblée générale est composée de deux parties, une partie statutaire, et une partie scientifique. En termes de chiffres, il soutient que la Fédération a un chiffre d’affaires de 1356 milliards de F CFA, avec un effectif d’employés estimé à plus de 6947 agents.
« Cette Assemblée générale est composée de deux parties. Une partie statutaire et une partie scientifique. La partie statutaire nous l’avons tenu au mois de février en vidéo conférence puisque nous étions en pleine pandémie. La partie scientifique, c’est elle que nous tenons aujourd’hui. Le thème central de cette rencontre, c’est Risque Systémiques : Assurances et Résilience. Le contexte de la pandémie, les crises, les catastrophes naturelles qui sont de plus en plus nombreux, justifie ce thème-là », a déclaré Souleymane Niane, Président du Comité d’Organisation.
Marché de l’assurance en zone FANAF
Parlant du marché de l’assurance en zone FANAF, M. Niane a indiqué que sur les primes émises en zone FANAF c’est-à-dire les Données des douze pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo)m, « en 2020, les 12 pays pris en compte ont collecté 1 356,5 milliards de francs CFA de primes. L’évolution de l'ensemble des primes est de +6,1% par rapport à 2019. Cette évolution est due en partie à la forte croissance observée au Burkina Faso (14,5%, deuxième pays de la zone) et de la Côte d’Ivoire (+6,5%, premier de la zone) ».
Pour ce qui est des sinistres payés, il note : « En 2020, les 12 pays pris en compte ont versé 269,1 milliards de francs CFA (410,2 millions d'euros) au titre des prestations vie, en hausse de +9,5% par rapport à 2019. Au 31 décembre 2020, les prestations et frais payés en non-vie dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 367,04 milliards de francs CFA contre 345,42 en 2019, soit une hausse de 6,3%. Sur les provisions techniques, au 31 décembre 2020, les provisions techniques vie et non vie dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 2 199,6 milliards de francs CFA contre 1 947,4 en 2019, soit une hausse de 13,0%. Concernant les engagements réglementés au 31 décembre 2020, les réglementées vies et non vie dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 137,8 milliards de francs CFA contre 125,8 en 2019, soit une hausse de 9,6%. Les placements des sociétés vie et non vie se sont élevés à 2 761,7 milliards de francs CFA en 2020 contre 1 947,4 en 2019, soit une évolution brute de +8,6% (pour les douze pays pris en compte) par rapport à 2019. La part des liquidités dans les placements vie et non vie en 2020 sensiblement comme en 2019, est de loin la plus importante avec 34%. Viennent ensuite pour 2020, les obligations (28%) puis les actions (17%) et des droits réels immobiliers (13%) ».
Le taux de pénétration de l’assurance au Sénégal est en moins de 2% PIB
Majdi Yassine, Administrateur Directeur général, revient sur les sous thèmes qui découlent de cette rencontre. Il soutient qu’il est important d'avoir une communication des secteurs privés avec le régulateur. Car, dit-il : « Nous sommes un secteur d'activité qui est soumis à un régulateur strict, qui est bien cadré… Si nous prenons l’exemple du Sénégal, le taux de pénétration est en moins de 2% PIB, là où l'Afrique du Sud le taux est à 15%. Donc il est important de voir comment on peut renforcer la pénétration de notre secteur. Et comment, en même temps, le digital peut être un facteur complémentaire à la résilience de nos économies. Le troisième sous thème porte sur les enjeux de la réglementation et de la Régulation face aux nouveaux risques systémiques ».
Promouvoir une assurance facteur de résilience dans un contexte de risque systémique
Pour Dr Mactar Faye, Directeur exécutif de l’Association des Assureurs du Sénégal, cette 46e Assemblée générale sera l’occasion de vastes échanges entre les professionnels de l’Assurances, des professionnels de la finance, de l’économie numérique, en vue de promouvoir une assurance porteuse de croissances, mais également facteur de résilience dans un contexte de risque systémique. Elle sera également l’occasion d’identifier les différents risques systémiques, mais également de voir comment trouver des solutions assurantielles qui menacent notre environnement.
Mieux précise M. Faye, la situation des assurances est très bonne. « On a un chiffre d’affaires qui tourne autour de 200 milliards de F CFA. Il faut voir aussi les sinistres qui sont payés chaque année. Plus de 60 milliards de F CFA. Les gens n’ont pas cette culture de l’Assurance. Parce qu’on aurait dû dépasser les 300 milliards de chiffre d’affaires si on avait beaucoup de produits d’assurance obligatoire », dit-il.
« Cette Assemblée générale est composée de deux parties. Une partie statutaire et une partie scientifique. La partie statutaire nous l’avons tenu au mois de février en vidéo conférence puisque nous étions en pleine pandémie. La partie scientifique, c’est elle que nous tenons aujourd’hui. Le thème central de cette rencontre, c’est Risque Systémiques : Assurances et Résilience. Le contexte de la pandémie, les crises, les catastrophes naturelles qui sont de plus en plus nombreux, justifie ce thème-là », a déclaré Souleymane Niane, Président du Comité d’Organisation.
Marché de l’assurance en zone FANAF
Parlant du marché de l’assurance en zone FANAF, M. Niane a indiqué que sur les primes émises en zone FANAF c’est-à-dire les Données des douze pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo)m, « en 2020, les 12 pays pris en compte ont collecté 1 356,5 milliards de francs CFA de primes. L’évolution de l'ensemble des primes est de +6,1% par rapport à 2019. Cette évolution est due en partie à la forte croissance observée au Burkina Faso (14,5%, deuxième pays de la zone) et de la Côte d’Ivoire (+6,5%, premier de la zone) ».
Pour ce qui est des sinistres payés, il note : « En 2020, les 12 pays pris en compte ont versé 269,1 milliards de francs CFA (410,2 millions d'euros) au titre des prestations vie, en hausse de +9,5% par rapport à 2019. Au 31 décembre 2020, les prestations et frais payés en non-vie dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 367,04 milliards de francs CFA contre 345,42 en 2019, soit une hausse de 6,3%. Sur les provisions techniques, au 31 décembre 2020, les provisions techniques vie et non vie dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 2 199,6 milliards de francs CFA contre 1 947,4 en 2019, soit une hausse de 13,0%. Concernant les engagements réglementés au 31 décembre 2020, les réglementées vies et non vie dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 137,8 milliards de francs CFA contre 125,8 en 2019, soit une hausse de 9,6%. Les placements des sociétés vie et non vie se sont élevés à 2 761,7 milliards de francs CFA en 2020 contre 1 947,4 en 2019, soit une évolution brute de +8,6% (pour les douze pays pris en compte) par rapport à 2019. La part des liquidités dans les placements vie et non vie en 2020 sensiblement comme en 2019, est de loin la plus importante avec 34%. Viennent ensuite pour 2020, les obligations (28%) puis les actions (17%) et des droits réels immobiliers (13%) ».
Le taux de pénétration de l’assurance au Sénégal est en moins de 2% PIB
Majdi Yassine, Administrateur Directeur général, revient sur les sous thèmes qui découlent de cette rencontre. Il soutient qu’il est important d'avoir une communication des secteurs privés avec le régulateur. Car, dit-il : « Nous sommes un secteur d'activité qui est soumis à un régulateur strict, qui est bien cadré… Si nous prenons l’exemple du Sénégal, le taux de pénétration est en moins de 2% PIB, là où l'Afrique du Sud le taux est à 15%. Donc il est important de voir comment on peut renforcer la pénétration de notre secteur. Et comment, en même temps, le digital peut être un facteur complémentaire à la résilience de nos économies. Le troisième sous thème porte sur les enjeux de la réglementation et de la Régulation face aux nouveaux risques systémiques ».
Promouvoir une assurance facteur de résilience dans un contexte de risque systémique
Pour Dr Mactar Faye, Directeur exécutif de l’Association des Assureurs du Sénégal, cette 46e Assemblée générale sera l’occasion de vastes échanges entre les professionnels de l’Assurances, des professionnels de la finance, de l’économie numérique, en vue de promouvoir une assurance porteuse de croissances, mais également facteur de résilience dans un contexte de risque systémique. Elle sera également l’occasion d’identifier les différents risques systémiques, mais également de voir comment trouver des solutions assurantielles qui menacent notre environnement.
Mieux précise M. Faye, la situation des assurances est très bonne. « On a un chiffre d’affaires qui tourne autour de 200 milliards de F CFA. Il faut voir aussi les sinistres qui sont payés chaque année. Plus de 60 milliards de F CFA. Les gens n’ont pas cette culture de l’Assurance. Parce qu’on aurait dû dépasser les 300 milliards de chiffre d’affaires si on avait beaucoup de produits d’assurance obligatoire », dit-il.