La neutralité du net a été ce matin, le sujet de discussions entre plusieurs experts notamment des juristes, des journalistes, des économistes, des acteurs du privé, entre autres. Selon les panélistes, la remise en cause de cette neutralité mérite, plus de réflexions et d’analyses approfondies. Ils ont également déploré la manière cavalière que le gouvernement a empruntée pour remettre en cause cette neutralité du net.
«Depuis quelques années, alors que sa neutralité était un principe de création de l’internet que le Président Obama avait certifié légalement, pour éviter que l'on ne revienne là-dessus, le gouvernement américain sous l’emprise de Trump vient tout chambouler et cela pose un problème d’accès aux contenus et de contrôles de contenus sur internet et de tarifications du contenu », a avancé le Pr Mbaye Thiam.
Or, a déploré l’universitaire, «on s’est battu pendant des années contre la fracture numérique pour l’avoir éradiquer. Et, il semble aujourd’hui il y a des menaces réelles sur un autre type de fracture qui est la fracture électronique et la fracture numérique».
Poursuivant, l’enseignant-chercheur de soutenir que : «malheureusement ou bien heureusement, il y a, dans le circuit public, un projet de texte qui porte des craintes et des risques par rapport à cela. Parce que c’est le nouveau code de communication dans lequel il y a des tentatives de tarifications, de vente à la carte pour l’accès à certaines données. Et, cela évidemment pose problème».
Pour son homologue, Dr El Hadji Mounirou Ndiaye, «ce n’est pas seulement au Sénégal qu’on remet en cause la neutralité du net, mais également aux Etats-Unis qui sont les manageurs généraux de l’internet, il y a cette remise en cause».
L’économiste de préciser toutefois qu’ «il faudrait éviter cette manière cavalière que le gouvernement a empruntée pour remettre en cause cette neutralité du net. C’est une manière un peu solitaire », a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter que, «pour prendre cette décision, il fallait que toutes les parties prenantes en termes de société soient invitées, les économistes, les juristes, les sociologues, les historiens. Parce que la remise en cause d’une seule plate-forme peut poser problème».
«Mais, a-t-il ajouté, l’autre revers c’est qu’au Sénégal, nous avons des valeurs à préserver, une culture à sauvegarder, nous sommes aussi un peu conservateur, donc la circulation libre de l’information peut poser des problèmes».
«Depuis quelques années, alors que sa neutralité était un principe de création de l’internet que le Président Obama avait certifié légalement, pour éviter que l'on ne revienne là-dessus, le gouvernement américain sous l’emprise de Trump vient tout chambouler et cela pose un problème d’accès aux contenus et de contrôles de contenus sur internet et de tarifications du contenu », a avancé le Pr Mbaye Thiam.
Or, a déploré l’universitaire, «on s’est battu pendant des années contre la fracture numérique pour l’avoir éradiquer. Et, il semble aujourd’hui il y a des menaces réelles sur un autre type de fracture qui est la fracture électronique et la fracture numérique».
Poursuivant, l’enseignant-chercheur de soutenir que : «malheureusement ou bien heureusement, il y a, dans le circuit public, un projet de texte qui porte des craintes et des risques par rapport à cela. Parce que c’est le nouveau code de communication dans lequel il y a des tentatives de tarifications, de vente à la carte pour l’accès à certaines données. Et, cela évidemment pose problème».
Pour son homologue, Dr El Hadji Mounirou Ndiaye, «ce n’est pas seulement au Sénégal qu’on remet en cause la neutralité du net, mais également aux Etats-Unis qui sont les manageurs généraux de l’internet, il y a cette remise en cause».
L’économiste de préciser toutefois qu’ «il faudrait éviter cette manière cavalière que le gouvernement a empruntée pour remettre en cause cette neutralité du net. C’est une manière un peu solitaire », a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter que, «pour prendre cette décision, il fallait que toutes les parties prenantes en termes de société soient invitées, les économistes, les juristes, les sociologues, les historiens. Parce que la remise en cause d’une seule plate-forme peut poser problème».
«Mais, a-t-il ajouté, l’autre revers c’est qu’au Sénégal, nous avons des valeurs à préserver, une culture à sauvegarder, nous sommes aussi un peu conservateur, donc la circulation libre de l’information peut poser des problèmes».
Pour sa part, le président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a rappelé les dispositions de l’article 28 du projet de code sur les communications électroniques, qui, selon lui, est la source du problème. Car, si l'on en croit à Ibrahima Lissa Faye, cet article porte atteinte aux intérêts des utilisateurs mais surtout «à la presse en ligne parce que notre matière première, notre outil de travail, c’est l’internet».
«Donc, s’il y a des taxes supplémentaires ou s’il y a des restrictions sur un certains nombres de services, soit nous faisons une hausse des prix ou bien nous allons purement et simplement vers la fermeture de nos entreprise parce qu’on ne pourra plus supporter les surplus», a-t-il prévenu.
Le Sénégal est l’un des pays africains, et l’un des rares au monde à remettre en cause la neutralité en matière de violation et de réglementation. Et l’application des textes y pose des problèmes, ont pesté les panélistes.
«Nous souhaitons qu'au sortir de ce panel, les organisations de quelques obédiences qu'elles soient, qui luttent au mieux-être du Sénégal, parmi lesquelles l’accès à l’information, l’ouverture au savoir et à la connaissance, fassent en sorte qu’il n'y ait pas d’obstacles à l’objectif de l’internet pour tous, du savoir pour tous et des connaissances pour tous», ont-ils lancé.
La neutralité du net est un nouveau concept apparu à la suite d’une recherche d’un enseignant-chercheur américain qui, en termes d’applications, pose aujourd’hui, sur la philosophique de l’acceptation positive ou négative, des problèmes à l’usage de l’internet et des réseaux. Il s’agit de savoir si le contrôle des contenus sur internet peut être l’affaire du privé qui choisit d’offrir le service au plus offrant ou non. Et, cela pose des problèmes de démocratisations de l’accès à l’information.
«Donc, s’il y a des taxes supplémentaires ou s’il y a des restrictions sur un certains nombres de services, soit nous faisons une hausse des prix ou bien nous allons purement et simplement vers la fermeture de nos entreprise parce qu’on ne pourra plus supporter les surplus», a-t-il prévenu.
Le Sénégal est l’un des pays africains, et l’un des rares au monde à remettre en cause la neutralité en matière de violation et de réglementation. Et l’application des textes y pose des problèmes, ont pesté les panélistes.
«Nous souhaitons qu'au sortir de ce panel, les organisations de quelques obédiences qu'elles soient, qui luttent au mieux-être du Sénégal, parmi lesquelles l’accès à l’information, l’ouverture au savoir et à la connaissance, fassent en sorte qu’il n'y ait pas d’obstacles à l’objectif de l’internet pour tous, du savoir pour tous et des connaissances pour tous», ont-ils lancé.
La neutralité du net est un nouveau concept apparu à la suite d’une recherche d’un enseignant-chercheur américain qui, en termes d’applications, pose aujourd’hui, sur la philosophique de l’acceptation positive ou négative, des problèmes à l’usage de l’internet et des réseaux. Il s’agit de savoir si le contrôle des contenus sur internet peut être l’affaire du privé qui choisit d’offrir le service au plus offrant ou non. Et, cela pose des problèmes de démocratisations de l’accès à l’information.
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